Nouvelles arrestations dans les rangs de l'IRA et blessures graves

Dans un communiqué diffusé par L'Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA Mauritanie) et dont For-Mauritania a reçu copie, l'organisation de lutte contre l'esclavage dénonce l'arrestation et la répression dont sont victimes ses militants. Les militants de l'IRA étaient venus assister et soutenir des citoyens des quartiers populaires venus dénoncer l'arbitraire dont ils sont victimes et dont ils accusent l'Agence de Développement Urbain (ADU) d'être le responsable. Trois militants ont été blessés et non pas pu avoir accès aux soins.Un journaliste et un photographe ont été molesté par les élement de la Garde envoyés pour réprimer les manifestants sur ordre, dit le communiqué, du Préfet te du Dirceteur de l'ADU.

Et voici une traduction du  texte ducommuniqué (version pdf, cliquer ICI):

http://www.fr.for-mauritania.org/files/iracomm1fevrier2012.pdf

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Nouvelles arrestations dans les rangs de l’IRA et blessures graves dans ses rangs
Dans la matinée de ce mercredi 1er février 2012 un groupe de citoyens tenait  un sit-in pacifique devant le portail de l’Agence de Développement Urbain (ADU) en compagnie de quelques éléments de l’IRA venus les soutenir. Le sit-in de protestation avait pour objet de dénoncer les agissements de certains responsables administratifs de l’ADU. En effet, nombre de ces responsables avaient pris comme habitude de mettre à la disposition de personnalités influentes des terres que de pauvres H’ratine avaient péniblement viabilisées, confortant ainsi la loi de la jungle que cette société semble avoir adoptée avec grande facilité.

 

Un groupe d’éléments de la Garde Nationale, répondant aux ordres du Préfet et du Directeur de l’ADU, a attaqué les protestataires en les rouant de coups sans ménagement ni retenue. Trois membres de l’IRA, blessés à des degrés divers, ont été transportés à l’Hôpital de l’Amitié d’Arafat où personne n’a daigné leur prêter la moindre attention. Les blessés ont alors été amenés aux urgences de l’Hôpital National pour se voir jetés comme à Arafat. Le journaliste Elmehdi Ould Lemrabott et le photographe Abdellahi Abou Diop ont, eux aussi, étaient copieusement tabassés pendant qu’ils vaquaient à leurs occupations et exerçaient leur métier. Ils couvraient, au profit de l’opinion publique, la destruction des habitations des pauvres H’ratine et avaient refusé de livrer leur matériel et outil de travail à la Garde. Ils sont actuellement dans un état grave et n’ont  reçu le moindre premier soin en dépit du tintamarre que menait le Général, hier, autour du système de santé en Mauritanie.

 

Les trois victimes ont été dors et déjà convoquées et écrouées par la police de Arafat 1 sur ordre du Procureur de la République à en croire les dires du Commissaire. Il s’agit de : Lehbouss Ould Ammar, Yacoub Ould Eddedah et Didi Diop. Tout semble indiquer qu’IRA est dans le collimateur des autorités dans cette affaire pour des motifs que seul le Général Aziz connait…

L'Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie, IRA :
1-    Condamne avec fermeté la répression dont sont victimes les H’ratine plus spécifiquement ces derniers jours dans les Gazrat quand ils résistent à la violence des autorités administrative et aux pratiques racistes et discriminatoires qui caractérisent l’opération de distribution des parcelles de terrain ;
2-    Exhorte l’ensemble des instances et organisations nationales et internationales, l’ensemble des partis politiques et forces vives du pays à prêter main forte aux militants de l’IRA dans leur combat courageux et juste pour venir en aide aux « damnés de la Terre » ;

3-    S’étonne de la décision de mise aux arrêts de militants qui sont victimes de la répression et de la négligence médicale et refuse toute falsification ou fabrication de preuves visant à impliquer l’IRA et ses adhérents ;
4-    Exige la libération de ses militants et l’ouverture d’une enquête transparente visant à élucider cette affaire avant que cette dernière ne prenne une tournure qui ne servirait pas l’intérêt d’une unité nationale très fragile …

 Nouakchott le premier février 2012
 La commission de communication