Translate

lundi 30 septembre 2013

Agression et arrestation de cinq militants de IRA-Mauritanie



 
INITIATIVE DE RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE (IRA – MAURITANIE
Agression et arrestation de cinq militants de IRA-Mauritanie


Aujourd’hui 30 septembre 2013, dans la ville de Boutilimit, 150 Km, à l'Est de Nouakchott la capitale, une unité de la gendarmerie est venue s'attaquer à un sit-in pacifique qui se prolonge depuis le 09 septembre 2013. Ce sit-in est organisé par IRA pour protester contre le refus des autorités mauritaniennes, particulièrement le chef de la gendarmerie de Boutilimit, le préfet de Boutilimit et le procureur de la République de Rosso, de poursuivre, conformément à la loi criminalisant l'esclavage, la fratrie composée de trois homme( Amar ould Sidi, dignitaire du parti au pouvoir et proche du chef de l'Etat mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz, Cheikh ould Sidi, homme d'affaires et Mohamdi ould Sidi), leurs soeurs (Deyda mint Sidi, Vatma mint Sidi, Miha mint Sidi, Aicha mint Sidi) et les deux cousines et épouses( Amy mint Ahmedou et Mounaya mint Mkhaitiratt). 

En effet, IRA-Mauritanie a reçu, le 09 septembre 2013, une demande de soutien et d'assistance, de Noura mint Aheymed, 18 ans, esclave par ascendance de la famille dont les membres sont cités en haut; cette jeune fille Hratin, se plaint d'avoir été arrachée à mère, dés l'âge de 4 ans et déclare avoir subie toutes sorte de travaux forcés, de viols, de châtiments corporels, et de privations, notamment la privation de la scolarité; elle a donc vécue ainsi esclave et bête de somme, dans cette famille jusqu'à la veille du 09 septembre lorsqu'elle s'est échappée et a décidé de prendre contact avec le président d'IRA-Mauritanie, Biram Dah ABEID. IRA a alors assisté la victime, sollicité et obtenue,  le conseil d'un avocat et une plainte en bonne et due forme, pour pratique et esclavagistes et autres sévices a été déposée devant le ministre de la justice, le procureur de la République de Rosso, la brigade et le préfet de Boutilimit; ces autorités ont toutes déclaré que les personnes objet de la plainte ont pris la fuite et ont prétendu avoir lancé des mandats internationaux pour leur capture pour le chef d'inculpation d'esclavage mais aussi pour le délit de fuite; mais coup de théâtre, ces même autorités relâchent les personnes recherchées tout de suite après les avoir arrêtés et d'invoquer que c'est un ordre du chef de l'Etat mauritanien qui a parmi ses amis politiques le chef de la famille mise en cause.
Cette relaxe qui met en relief de manière flagrante la complicité des autorités les plus hautes en Mauritanie, avec les segments arabo-berbères qui continuent à fonder leur mode de vie sur la pratique du crime d'esclavage, a poussé notre organisation a déclarer et organiser un sit-in permanent devant la brigade de gendarmerie et le préfet de Boutilimit pour exiger l'application de la loi contre l'esclavage et les conventions internationales que la Mauritanie a ratifié.
Les autorités policières et sécuritaires de Boutilimit ont entamé depuis lors un harcèlement des militants rassemblés pacifiquement dans la grande place jouxtant les bâtiments de la gendarmerie et du préfet:
- un grand arbre au milieu de la place dont l'ombre servait d'abris du soleil caniculaire, a été coupé par la police sous les ordres du préfet;
-  les militants d'IRA ont dressé une tente à la place de l'arbre pour se protéger du soleil, l'ordre est encore venu à la police pour enlever la tente par l'usage de la force;
-  les militants d'IRA ont encore pu résister encore des jours en plein air et sous un soleil de plomb, privés par les unités de police et de gendarmerie de s'approvisionner en eau à travers les fontaines avoisinantes, mais ce jour la, lundi, 30 septembre 2013, ils ont subi un assaut de plusieurs dizaines d'éléments de la police et de la gendarmerie qui ont usé des matraques, de coups de bottes, de grenades lacrymogènes et après les scènes de tabassage, la police a arrêté cinq militants d'IRA :
- Sabbar oulld Elhoussein,
- Zoubeir ould Mbareck,
-Slama ould Seyyid,
-Taghi ould Beydar,
-Abdallahi oild Hamdy

Ces détenus d'IRA dont le crime est d'avoir protesté pacifiquement contre l'impunité que le gouvernement mauritanien octroie aux membres de la communauté arabo-berbère dominante et fondante son mode de vie sur la traite des noirs de Mauritanie.

IRA rappelle que la Mauritanie vient encore une fois de prouver la partialité du système judiciaire et sa subordination à l’exécutif, une partialité et une subordination qui font de cette justice une justice ethnique et de classe.
IRA réitère la poursuite de son sit-in à Boutilimit jusqu'à l'application de la loi criminalisant l'esclavage sur la famille et les personnes citées par la victime  Noura mint Aheymed dans sa déposition;
IRA dénonce l'arrestation violente et arbitraire de ses cinq membres, exige leur libération immédiate et sans condition et appelle à la mobilisation nationale et internationale en faveur de ces détenus d'opinion et défenseurs des droits humains;
IRA réitère son attachement indéfectible à la non-violence et aux deux légalités, nationales et internationales, malgré la persécution, l'usage de la violence de la part des autorités mauritaniennes.

Nouakchott le 30/09/2013

 Le Bureau Exécutif

Réparations liées à l'esclavage : le CRAN reçu par le président de la Mauritanie.



Une délégation du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) s'est rendue en Mauritanie du 23 au 27 septembre pour aborder avec les mauritaniens la question de l'esclavage et ses séquelles. A cette occasion, les responsables du CRAN ont rencontré le président de la République, le président du Conseil constitutionnel, le président du Sénat, le président de l'Assemblée nationale, le ministre de l'intérieur, le ministre de la justice, l'association des oulémas, l'ambassadeur de France en Mauritanie, la Commission nationale des droits de l'Homme ainsi que les ONG qui œuvrent dans ce domaine.
La République Islamique de Mauritanie a été marquée par des pratiques esclavagistes qui ont concerné toutes les communautés culturelles qui constituent la Mauritanie. Et bien que l'esclavage soit reconnu comme crime contre l'humanité, il y a toujours des difficultés quant au respect de la loi. Le Cran a toutefois soulevé un certain nombre de préoccupations. Par ailleurs, la pauvreté et le défaut d'éducation maintiennent certains groupes sociaux dans une dépendance telle que les frontières entre esclavage et liberté ne sont pas toujours simples à définir.
« Nous avons pu constater à cette occasion les efforts déployés par le gouvernement Mauritanien, notamment avec la création de l'agence Tadamoun (agence mauritanienne pour la  lutte contre les séquelles de l'esclavage, l'insertion et la pauvreté) qui  se déploie sur l'ensemble du territoire et est  dotée d'un budget important, a indiqué Louis-Georges Tin, le président du CRAN, mais nous tenons aussi à saluer les associations sur le terrain qui font un travail remarquable depuis quelques décennies. Leur vigilance et leur exigence ont permis de prendre conscience de la gravité de la question. Par conséquent, le CRAN invite le gouvernement mauritanien à renforcer la dialogue avec la société civile et à donner aux ONG les moyens nécessaires pour poursuivre leur action. »
Le président de la République, Monsieur Mohamed OULD  ABDEL AZIZ et les autres dirigeants que le CRAN a rencontrés ont clairement indiqué qu'ils seraient ravis de poursuivre le dialogue. « C'est pourquoi, d'ici quelques semaines, le CRAN publiera un ''plan d'action pour la Mauritanie ainsi qu'un rapport plus détaillé de cette mission, a déclaré Guy Samuel Nyoumsi, vice-président du CRAN chargé des relations avec l'Afrique. »
Le CRAN entend également formuler des propositions juridiques, économiques, sociales et culturelles. Ainsi, dans le chapitre des réformes juridiques, Norbert Tricaud, un des avocats du CRAN et membre de la délégation, a formulé le souhait de permettre aux associations de se porter partie civile et a invité le gouvernement mauritanien à mettre en place les recours collectifs pour donner plus de moyens juridiques aux associations. Il a rappelé que cette demande  constitue l'une des grandes campagnes du CRAN en France en ce moment.
En effet, "le soleil n'éclaire et ne sèche que ce qu'on lui montre", conclut Guy Samuel NYOUMSI.




Mauritanie: Arrestation de 6 militants antiesclavagistes à Boutilimit (IRA)

Noura Mint Heimed

ALAKHBAR (Nouakchott)- La police a arrêté six (6) militants du mouvement abolitionniste IRA-Mauritanie. Ils manifestaient contre un cas d’esclavage depuis 3 semaines devant la Gendarmerie de Boutilimit, a informé le président du mouvement, Biram Ould Abeid, en conférence de presse lundi à Nouakchott.
Le cas d’esclave concerne Noura Mint Heimed, une fille de 18 ans, qui était asservie depuis sa naissance par une famille dont le chef, Amar Ould Sidi Ould Ely, est investi par le parti au pouvoir pour les élections législatives et municipales de novembre prochain.

A l’éclatement de l’affaire, les esclavagistes avaient pris la fuite. Un mandat d’arrêt international était alors lancé à leur encontre, pour pratiques esclavagistes et fuite devant la justice. Mais les quelques personnes arrêtées sont libérées par le procureur de la République à Rosso qui a considère que l’affaire n’existé pas.

Mais pour Biram c’est le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’est impliqué dans l’affaire et ordonné la libération des interpelés et l’annulation dudit mandat d’arrêt.

« Selon des sources concordantes au sein de l’entourage de la famille esclavagiste, un grand homme d’affaire, un banquier, parent de la famille a rencontré le chef de l’état. Ce dernier lui a promis d’étouffer l’affaire. Il a même menacé de réprimer les militants d’IRA s’ils font du bruit", a-t-il raconté. Au lieu d’utiliser la justice et les forces de sécurité contre les vrais criminels qui gravitent autour de lui, Ould Abdel Aziz a choisi de s’attaquer violemment à IRA. Mais c’est cette violence qui l’emportera".

Et Biram d'annoncer que l’IRA enclenchera des actions fortes, mènera un activisme international et saisira les partenaires avec lesquels la Mauritanie a signé des accords contre les pratiques de inhumaines.

En outre, le mouvement demande aux Harratins et aux organismes de défenses des droits humains de se mobiliser pour la libération de ses militants détenus.

dimanche 29 septembre 2013

RÉFUGIÉS MAURITANIENS, INDIGNEZ-VOUS !


Les réfugiés mauritaniens présents sur son sol et ceux de la vallée ont reçu au passage bien des imprévus dans leur insertion et autre droit à la retraite, qu’ils ne seraient pas incapables d’un nouvel étonnement, après 24 ans. Certains d’entre eux enregistrés au Sénégal se sont vus dédommagés pour « préjudice subi » et même intégrés surtout s’ils portaient une tenue, dans un pays qui n’a connu que deux civils à sa tête face à six militaires cette « solidarité » (tadamoun) de corps se comprend, c’est l’aboutissement d’une façon de se comporter entre frères d’armes. L’armée a joué un rôle sinistre et entrainé notre pays dans une rupture avec les principes et les valeurs dont nous avons aujourd’hui plus que besoin. Et que dire de la fuite en avant du « toujours plus » d’une l’administration qui en découvrant brutalement l’ulcère d’une époque où la bonne gouvernance est devenue trop dure pour nos vos vues en  jetant ses insuffisances au visage de ses fonctionnaires déportés de force.  


Aussi, 24 ans après, si la Mauritanie refuse de faire face à ses obligations et devoirs, vis-à-vis de ses agents, il y a de quoi être sceptique, en effet, des problèmes d’enrôlement, d’engagement se posent avec acuité pour les réfugiés, accueillis pourtant par « le Président des pauvres ».   Réfugiés mauritaniens,  « indignez-vous » pour paraphraser Stéphane Hessel, nous devons tous nous lever et adopter la même attitude de fermeté face à l’arbitraire dont nous somme l’objet, car les acteurs désignés pour l’application des décisions prises en conseils des ministres (exception faite de M. Brahim directeur de la fonction publique qui ne nous a jamais fermé sa porte), ne semblent réagir à notre cas. Dans mon pays on reste encore hélas confondu dans la mise en application d’une décision ministérielle.



Réfugiés Mauritaniens indignez-vous, car le feu qui couvait sous la cendre a fini par prendre, attisé par les vents du désespoir, chez des refugiés sans emplois et sans toit dans leur propre pays et ce par l’entêtement d’une administration décidée à entrainer ses anciens fonctionnaires dans la fournaise du côté de leurs ministères de tutelle, et que la volonté de couvrir ce feu par une chape de mensonge ne fera qu’envenimer. Réfugiés mauritaniens, indignez-vous  car,  si nous laissons faire, les nuits seront plus longues. Désespérons dans tout sauf  dans notre juste cause et sachons que notre combat est pour nos enfants, petits enfants, nièces et neveux, afin que les choses changent pour eux, dans une Mauritanie en phase avec la conciliation de ses cultures différentes.

Indignez-vous réfugiés mauritaniens. Escroquerie, abus de confiance et complicité pour « gommer » du fonctionnaire, sont des infractions constatées par nombre de collègues. Aussi, nous demandons que cesse la politique de l’autruche du deal entre l’Etat et Tadamoun (une structure sur laquelle nous reviendrons) , regardons plutôt la réalité en face, ce pays est trop riche pour ne pas avoir besoin de l’apport de tous ses fils.sa première ressource.

Nous demandons au Président de la République qui est notre premier interlocuteur, de nous définir clairement  quel est le rôle de son administration, lui qui doit ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard car s’il a fait preuve de bonne volonté, ses ordres n’ont pas été exécutés, oui les choses n’ont pas été faites dans les règles de l’art concernant les ¾ des réfugiés. Et comme disait l’autre, l’indifférence  est la pire des attitudes. S’indigner c’est refuser l’arbitraire, lui résister.  A suivre.



Amadou Diagne NIANG

Rédacteur d’administration générale, Journaliste réfugié.

vendredi 27 septembre 2013

C’est monstrueux, l’ambassadeur de la république Islamique de Mauritanie en France est un vrai monstre.



Il y a des choses terribles qui se passent sous les cieux de la République Islamique de Mauritanie. Les prisons Mauritaniennes regorgent de noirs Africains expulsés de la France. Pendant que l’ambassadeur Ould Brahim Khlil fait la propagande en disant la plupart de la diaspora Mauritanienne qui vit en France, sont des non Mauritaniens, Monsieur se permet de signer des laissez passer vers la Mauritanie à tout  sans papier que le ministre de l’intérieur français lui présente qu’on veut expulser vers l’Afrique sans savoir vers quel pays exactement pour un gain de 110 à 150 euros par laissez-passer. Aussitôt l’expulsé atterrit à l’aéroport, il est envoyé en prison sans qu’on sache réellement il est originaire de quel pays, ni prendre contact avec l’ambassade du ressortissant sur le sol Mauritanien pour informer la famille. Si Vous n’avez plus des nouvelles d’un homme ou femme qui a été expulsé ou qu’on vous dit qu’il est dans un centre de rétention, n’allez pas cherchez loin, il ou elle se trouve dans les prisons à Nouakchott quelque part que le faux général a construit. Vous voyez comment ils sont hypocrites nos officiels ? L’union Europe, la France en particulier ont financé l’opération de l’enrôlement selon les termes des accords, c’est pour aider les autorités Mauritaniennes à combattre l’immigration clandestine vers l’Europe. Voila, la France avec la complicité du pouvoir de ce faux ignorant général  qui transforme la Mauritanie à un Guantanamo des sans papiers Africains dans le désert d’Afrique. C’est une honte, une humiliation de plus pour toute l’Afrique entière noire ou blanche. Ce message doit être transmis à toutes les ambassades africaines dans le monde, à l’union africaine, à l’union du Maghreb arabe et aux gorilles chefs d’états Africains en toute urgence. On est entrain de commettre un crime contre l’humanité dans le désert Mauritanien, votre silence serait  un silence coupable demain face à ce drame. Aidez ces pauvres africains à retrouver leurs pays d’origines au moins pour sécher les larmes des parents qui croient que leurs enfants se sont noyés ou disparus puisqu’ils sont sans nouvelles depuis des années.

Diko hanoune