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dimanche 29 juin 2014

Conférence de presse de TPMN à l’occasion de son 3ème anniversaire



 
30 juin 2011 – 30 juin 2014 : Voilà trois ans que Touche pas à ma nationalité s’est fait connaître des Mauritaniens par son combat contre le caractère raciste et discriminatoire de l’opération d’enrôlement initié par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Touche pas à ma nationalité invite les journalistes de la presse nationale et internationale à une conférence de presse qu’il organise lundi 30 juin 2014 à partir de 12 heures au siège du MPR sis en face de La Case pour faire le point sur l’évolution de la situation.

La Cellule de Communication

Musulman-Musulmane à l’occasion début du mois bénis de ramadan.



Bon ramadan à tous les musulmans pieux qui respectent les principes de l’islam, la parole divine. Il est formellement interdit selon l’islam de maintenir son frère  en islam dans l’esclavage. Cela n’a pas empêché certaines familles maures mauritaniennes de maintenir des africains-haratine depuis le11ème siècle à nos jours en servitude. Ils les violent, les vendent, les tuent, les prêtent et exploitent leur chair comme des animaux. Ces familles maures soutenues par les différents régimes  de Nouakchott croient en tout sauf l’islam. Il est de notre devoir aussi de rappeler à ces soi-disant musulmans exemplaires, en1989, ils n’ont pas hésité à tuer, déporter, violer des milliers de noirs en plein mois du ramadan. Tant que justice n’a pas été faite, ils peuvent se priver de la nourriture comme bon les semble mais ils ne seront jamais pardonnés et l’enfer les attend dans l’au-delà. Ces familles maures utilisent l’islam  comme tremplin renforçant leur prise sur des ignorants.



Le Prophète Mohamed (saws) a dit sur l'esclavage : « Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent.  Rapporté par Al Boukhary

 Je serai l'adversaire de trois hommes le Jour du Jugement qui sont:
- un homme qui jure par Moi et brise son serment; - un homme qui a vendu un homme libre et en a consommer le profit - et un homme qui a employé un ouvrier, a exigé son dû en totalité et ne l'a pas payé « pour son travail ».

Rapporté par Ibn Maja et Ahmad ibn Hanbal

« Un homme qui a employé un ouvrier, a exigé son dû en totalité et ne l'a pas payé « pour son travail »

Voila des choses qu’on trouve fréquemment dans l’actuelle Mauritanie, ils font travaillé des noirs comme domestiques ou ouvriers dans des chantiers puis refusent de les payer et ils s’arrêtent pas là, les pauvres sans défense seront envoyés en prison avec des fausses accusations de « vole ou autre chose» puisqu’ils ont la totalité du pouvoir et en abuse sans regret ni remord. Familles maures au pouvoir, ayez peur de Dieu sinon c’est l’enfer qui vous attend de pieds fermes.

L’islam est venu établir qu’un maître n’a aucun mérite sur son esclave, parce que l’un est maître et l’autre esclave. Le seul critère de mérite est désormais la piété :  « Un Arabe n’a strictement aucun mérite sur un non-Arabe, pas plus qu’un non-Arabe n’en a sur un Arabe, ni un Noir sur un Blanc, ni un Blanc sur un Noir, si ce n’est par la piété » le Musnad de l’Imâm Ahmad

« Quiconque tuera son esclave, nous le tuerons. Quiconque rasera son esclave, nous le raserons. Quiconque émasculera son esclave, nous l’émasculerons »  Rapporte le Musnad de Ahmad, dans les Sunan des Imâms  Dawud, An-Nasâ’î, Ibn Mâjah et Ad-Dârimî.


Bon ramadan aux musulmans pieux

Diko hanoune

samedi 28 juin 2014

Aminata Sy n'est Pas la veuve de Murtudo mais son ex-épouse divorcée depuis 33 ans !


Suites aux révélations non fondées de Madame Aminata Sy sur la vie de notre regretté Murtudo, nous sommes dans l'obligation de réagir sur des propos mensongers à l'endroit de notre père spirituel . Madame Sy n'est pas la veuve du serviteur Pulaar, elle est juste son ex-épouse que Mamadou Samba Diop avait divorcée depuis plus de 33 ans.

D'ailleurs cette femme s'est remariée entre temps plus de 4 fois avec même un congolais. Aujourd'hui pour se rapprocher du nouveau régime ,elle a sali le nom de Mamadou Samba Diop qui fut un homme convaincu et incorruptible. Selon Makhane Kane, Mourtoudo avait catégoriquement refusé de rencontrer madame Sy pendant son voyage aux Usa en 2005.
Mourtoudo Diop disait mes orphelins sont les militants des langues nationales mais non pas mes enfants biologiques. Le doyen est parti et a laissé un vide car durant toute sa vie il avait tout abandonné famille , femme et enfants pour se consacrer uniquement aux combattants politiques et culturels en Afrique.
Nous pouvons dire la vraie veuve de Mourtoudo est la langue pulaar mais pas une femme divorcée et abandonnée depuis plus d'une trentaine d'années.
Cette dame est libre de revenir en Mauritanie et créer son association et tenter de bénéficier des largesses du pouvoir de Aziz mais utiliser le nom du Dr Mamadou Samba Diop comme moyen de propagande est une bévue voire un mépris à l'endroit de la communauté pulaar.

Elimaan Mbooyo

COMPRENDRE LA POLITIQUE À LA "SAUCE SONINKÉ"...!!!




Le mot  " politique " dans le langage commun soninké a un sens connoté péjoratif. En effet dire d'une personne en soninké " politiguinté xorré" est souvent synonyme selon l'approche, d'un individu " magouilleur, manipulateur, voire malfrat".
Après cet élément introductif et primaire du sens de la Politique, nous essayerons de détailler les différents sens qu'un soninké type pourrait comprendre ou sous entendre en fonction de son cadre d'évolution.
La politique classique basée sur des valeurs saines et justes, se parle à toutes les langues et à tous les hommes en vue de réaliser leur bien être individuellement et collectivement. En effet, elle a un idéal de l'être humain donnant sens aux valeurs suivantes: la Dignité, l'Honneur, le Respect, la Solidarité, la Justice , la Tolérance et la Fraternité. Et c'est aussi par cette approche de la Politique, que l'Autre très différent de Nous pourrait être accepté en Nous, par Nous et chez Nous sans quelconque déterminisme exclusiviste .
Elle constitue l'arme essentielle contre les xénophobes, les racistes, les sectaires et les communautaristes obsessionnels, qui se structurent et s'alimentent à des diverses manières par la négation et le rejet de l'Autre. C'est par elle que presque tous les partis politiques dignes s'inspirent comme idéal afin impacter le réel par l'exercice démocratique.

Cependant, nous dirions que tous les soninkés, qui minoritaires dans leurs pays d'origine et souvent accueillis dans d'autres pays, seront parmi les premiers à saluer et apprécier une telle approche hospitalière de l'exercice politique. Par exemple; en France lors des dernières élections municipales, des hommes et des femmes d'ethnie soninké ont été élus au sein des conseils municipaux. L'engagement de ces personnes est à saluer, mais nous devons surtout mettre en écho les dispositions juridiques, progressistes et humanistes qui ont rendu possible leur élection par un électorat mûri démocratiquement.
Certes, nous sommes face à des situations porteuses d'une certaine morale humaniste de la politique par rapport à ce qui se fait chez nous en interne. Le français d'ethnie soninké élu dans une ville de la région parisienne, aurait peu de chance de pouvoir postuler à un poste similaire dans une autre commune que celle de son terroir d'origine dans nos pays.
En effet, par le pourquoi de ce paradoxe saisissant, nous abordons ce qui s'apparente à une certaine compréhension de la chose politique en vigueur dans nos terroirs coutumo-traditionnalistes. Cette approche de la politique comme l'exercice d'un certain pouvoir quel que soit l'échelle, définit l'organisation de la cité soninké. En effet tout s'organise par cette politique exclusiviste basée sur le déterminisme de naissance.
Par cette politique particulière, nous reconnaissons nos partis; ce sont nos clans familiaux ou d'alliances historiques (par exemple: Hayaninko, Botokholonko,Hokolounko, Baraninko, Gangarinko et d'autres...).


Ces clans constituent des entités politico-féodales et transnationales sur lesquelles et par lesquelles se structurent tous les rapports politiques et politiciens du monde soninké. La politique mise en place par ces entités féodales conditionne et identifie "l'homme soninké" à un clan et à un statut social de naissance. Les convenances coutumières soignent à vie consciemment ou inconsciemment ce socle d'identification de "l'homme soninké", qui selon son appartenance statutaire peut être l'éternel servi et honoré au nom du clan, ou l'éternel serviteur et subalterne du clan.
Le monde politique et politicien à la "sauce soninké" s'anime par cette catégorisation où la qualité par le nombre importe peu, mais c'est plutôt le statut hérité d'un passé peu glorieux sur les valeurs humanistes qui fait la légitimité à vie. Cette norme de la chose politique qui a un aspect quasi - monarchiste est mise en avant au sein de la cité soninké.
Dans certains milieux, nous constatons que l'exercice moderne de la politique est faussé par cette logique clanique et féodale jouant le clientélisme. Dans le cas mauritanien, en concert avec le tribalisme Beydhane, le féodalisme politique soninké donne peu d'importance à la notion du vote libre pour chaque citoyen en toute indépendance par rapport au groupe. Lors des élections législatives et municipales de fin 2013 dans le Guidimaxaa mauritanien, des partis politiques nationaux s'étaient faits utilisés comme couverture pour des affrontements acides entre clans politico-féodaux dans plusieurs communes majoritairement soninké. Profitant du faible niveau d'instruction civique parmi nous, les politiciens clientélistes bien introduits à Nouakchott manipulent les consciences par des considérations d'identification clanique en sabotant l'émergence de l'État-nation par  le vote libre et citoyen.
Avec pareils déchirements intra-communautaires pour une hégémonie primitive à une échelle communale, nos hommes politiques soninkés jouant ce jeu ont peu de chance d'assumer le rôle d'Hommes d'État un jour. Si l'intérêt général dans une commune de 15000 habitants se fait traîner dans la boue à cause des grandeurs mal placées liées aux velléités féodales, les 3 ou 4 millions de nos compatriotes attendront peu de choses de notre giron. Nos divers mouvements et associations s'inscrivant dans cette norme des choses verront peu de réformes aboutir à l'échelle intracommunautaire comme nationale. Nos différents objectifs quoique nobles et sincères seront brouillés par des légitimes suspicions si nous ne revoyons pas nos logiciels prédisposés issus de nos cadres de référence ethniques, tribaux, claniques et communautaires. Notre appel au Changement sans nos propres changements ne fera aucun écho nulle part.

Qui ose se changer aujourd'hui chez soi, peut espérer faire changer l'autre demain chez lui...!!!

Acceptons d'être "l'objet" d'un changement d'abord avant d'être le sujet du Changement prêché auprès dautres.
Et au final, si on osait faire bénéficier politiquement avec ouverture à l'Autre ce qu'on a pu bénéficier sous d'autres cieux en s'y vantant...!!!


Koundou Soumaré