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lundi 31 octobre 2016

IRA-Mauritanie installe une section au Pays-Bas



Assemblée générale de constitution de IRA-Pays-Bas.
Le samedi 29 novembre 2016 à Eindhoven au Pays-Bas, s'est tenu l'assemblée générale constitutive de IRA-PAYS-BAS. Les militants venus de toutes les villes du Royaume du Pays-Bas, ont décidé á l'unanimité la création d'une section IRA dans ce pays pour contribuer en première ligne à la lutte contre le système obscurantiste, d'oppression des personnes d'ascendance africaine, d'esclavage et de stigmatisation des Hratin, de non-droit et de corruption généralisées en Mauritanie.

Les démarches pour cette initiative ont débuté au mois de Juillet dernier quand les membres de la communauté mauritanienne avaient pris contact avec la coordination européenne du mouvement pour demander la création de cette section. Le rendez-vous leur a été donné pour la tournée du président Biram Dah Abeid qui était attendu en Europe.

L’assemblée qui a eu lieu sous la supervision du président de IRA-Mauritanie, Biram Dah ABEID, a élu le bureau provisoire suivant:
Le président : Harouna Sala SY
Vice-présidente et trésorière : Leida FLORIJN
Secrétaire General: Bocar KONTE
Secrétaire Générale Adjoint : Fode Bakary DOUKOURE
Commissaire au compte: Fama KANE
Chargé de l'organisation et de la communication : Mamadou KELLY
Chargé de l'organisation et de la communication adjoint: Abdoulaye BA.

La Commission de communication

Nouakchott, le 30 Octobre 2016   

Il est évident pour ces nègres féodaux que j’irai en enfer parce que je refuse de les obéir au doigt et à l’œil !

C'est tellement hallucinant et ahurissant, depuis la bourde de nos nègres complexés féodaux en direct sur la radio web Diaguily que je dénonce et condamne énergiquement, ils n'ont trouvé d'angle de tir ou parade sur ma personne que de dire j'ai changé de "religion". Je suis devenu mécréant tralala, blablabla. ..habituel.

Ma foi religieuse n'engage que ma personne, en quoi cela dérange ? Qui ira en enfer demain à ma place ? Nos exhibitionnismes d'une fausse foi musulmane ont de la farine sur la planche pour fabriquer leurs baguettes matinales ! Quand la parole divine interdise l'esclavage, ils se sont torchés le cul avec mais alors. ....? Vous avez beau à chanter le paradis, vous irez en enfer comme moi et quoi d'autre ?

Je rappelle à nos nègres négriers que c'est eux qui ont vendu sans état d'âme ni remord, arraché leurs frères et sœurs dans l'Afrique noire par traîtrise pour les commercialiser comme du bétail dans les comptoirs des négriers blancs. Sans cela, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Tronquer l'histoire n'y changera rien.

Comment peut-on être fier de la traîtrise d'un ancêtre sauvage d'hier en plein 2016 pour déshumaniser son semblable ?

Pour leurs obscurantistes religieux qui se focalisent à faire passer leur connerie ignoble en disant que je ne suis qu'un mécréant ; je rappelle alors aux ressortissants du village de Diaguily sans ces Chrétiens qu'ils montrent du doigt comme "mécréants" ou Satan , les féodaux de Diaguily n'auraient jamais la capacité de construire une mosquée à 1 milliard d'Ouguiyas qui permet à leurs soi-disant marabouts de venir caresser leurs barbes de boucs dans un luxe pareil . Il faut arrêter vos conneries dans un orgueil insensé au XXIème siècle.

Je le dis, le répète haut et fort, radio diaguily doit présenter toutes ces excuses à l'ensemble de la communauté Soninké de partout dans le monde qu'elle a salie l'image en quelques heures lors d'une émission mal préparée et irréfléchie. N'en déplaise au directeur Abibou Dramé et l'animateur Boye Soumaré qui se contentent des ragots de salon après un bon plat mafé où sourré ici et là pour mettre le feu au poudre. L'erreur est humaine, quand on fait une erreur, la moindre des choses est de s'excuser. Voilà ma position ferme sur ce sujet.

Vous avez beau à m'accuser de tout et n'importe quoi y compris le cannibalisme, je ne changerai pas d'un iota tant que les tares sociales de l'esclavage persistent dans le milieu Soninko.

Je vous remercie


Diko hanoune 

dimanche 30 octobre 2016

Vidéo : A écouter cette interview du professeur Yero Sylla en Soninké

Vidéo : A écouter cette interview du professeur Yero Sylla qui vit aux USA. C’est un ancien compagnon de Feu Ly Djril Hamet paix à son âme à la tête l’Institut Pédagogique des langues Nationales (IPN), interview réalisée par l’artiste soninké, Yimbi Kumma  en langue soninké:) dans le Groupe Ganbanaaxun Féddé «  Soyons tous pareils ». Interview très limpide qui jette toute la lumière  sur les tares sociales, sociétales des séquelles de l’esclavage dans le milieu Soninko Mauritaniens.

Extrait : « quand on t’appelle esclave, on t’a diminué, rabaissé, déshumanisé…………un esclave n’a aucune place dans la société…………on ne peut embellir une plaie sans l’avoir soignée… »


samedi 29 octobre 2016

Note d’information: Un cas d’esclavage à Nouakchott : criminelle libre ; 5 militants d’IRA arrêtés !!


مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA - Mauritanie
Note d’information

Un cas d’esclavage à Nouakchott : criminelle libre ; 5 militants d’IRA arrêtés !!

Hier soir, 5 militants de l’IRA ont été arrêtés et placés en garde à vue au commissariat central de Dar Naim après avoir signalé le cas d'une fillette apparemment victime d’esclavage.

En fin de journée Mahfoudh Ould Habib, militant d’IRA attiré par le comportement suspect d’une femme envers la jeune fille présente avec elle dans le taxi et qui ne semblait pas être sa fille entame la conversation avec elle. La femme Mauresque aurait avoué qu’il s’agissait de son Esclave et aurait même déclaré en détenir d’autres! Devant cet aveu flagrant et en accord avec le chauffeur de taxi, ils décident de se rendre tous au commissariat pour porter plainte.

D'autre militants avertis les rejoignent, ils seront tous arrêtés pour « tapage nocturne », la femme présumée esclavagiste sera quand à elle relâchée sans que la police ne se donne la peine de prendre son nom et d’ouvrir une enquête! Le commissaire aurait même déclaré selon un témoin que la jeune fille ne serait pas une Esclave mauritanienne, mais malienne! Que cela soit vrai ou non, le crime reste le même! Toute exploitation supposée de mineur réduit au travail forcée mérite une enquête et une condamnation ferme et sévère si le crime est avéré.

Les cinq activistes de l’Ira ont été transférer au commissariat de Toujounine 1 ; il s’agit de : Baba Traouré , Mahfoudh Habib, Boubakar Yatma, Hamada Kehil et yacoub Hmeida ; leur seul crime c’est d’avoir dénoncer un cas suspect d’esclavage ! 

IRA – Mauritanie exige une enquête sérieuse pour déterminer l’origine de cette relation suspecte entre la jeune mineure (13 ans) et la femme mauresque qui avait reconnu son crime devant tout le monde, et que la police a libérée sans aucune précaution !

Nouakchott le 29 Octobre 2016


La commission de communication

URGENT : Dénoncer l’esclavage est devenu un crime qui peut coûter cher,

URGENT : Dénoncer l’esclavage est devenu un crime qui peut coûter cher, entre 3 et 15 ans de la prison ferme sous l’ère du général putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz. Les antiesclavagistes sont traqués, considérés comme des dangereux qui « divisent » les mauritaniens en séparant le maître de son esclave, qui portent atteinte à la sûreté de l’état ou son pouvoir esclavagiste ; à cette unité nationale qui repose sur la continuité du crime de l’esclavage impunément malgré des lois non accompagnées de décrets d’application. Pour les extrémistes esclavagistes féodaux qui détiennent l’essentiel du pouvoir, les relations du dominé, dominant « maître-esclave » ne devraient changer ni varier d’un iota et celui qui touche à ça, porte atteinte à l’unité nationale, à la cohésion sociale et à la sûreté de l’état.


Cinq militants de l’ONG IRA-Mauritanie sont séquestrés actuellement au commissariat de police de Dar-Naim pour avoir débusqué et dénoncé un cas d’esclavage domestique sur un mineur à Nouakchott la capitale. Les autorités arrêtent les militants abolitionnistes pour protéger les bourreaux esclavagistes en étouffant leurs dossiers. Les militants et militantes IRA sont en Sit-in devant le commissariat de la police ou pleuvent sur eux, les coups de matraques en soutien à leur camarades arrêtés, juste parce qu’ils ont dénoncé un cas d’esclavage domestique sur un enfant mineur de 13 ans. Nous demandons la mobilisation de tous et toutes et exigeons leur libération immédiate.
Liste des personnes arrêtées :

Boubacar Yatma
Baba Traore
Mahfoud Ould Habib
Hamada Ould Keheil
Yacoub Ould Hmeida


PS: Info-Dernière minute, nous avons appris que la victime mineure est de nationalité malienne. Les détenus n’ont pas eu l’assistance d’un avocat ni d’un membre de leur famille comme le veut la loi. Ceci constitue une fois de plus, la violation flagrante des procédures judiciaires par les autorités Mauritaniennes comme dans leur habitude. A noter également l’absence totale du comité contre la torture, la commission des droits de l’homme (CNDH) et du commissariat aux droits de l’homme.

Diko Hanoune/SG : L’association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)

vendredi 28 octobre 2016

LES DÉFIS DE LA NOUVELLE ÈRE PAR CISSÉ DIALLO



Au moment où la communauté « soninké » engage un débat et cherche à trouver les mécanismes idoines pour asseoir les nouvelles bases de son organisation, il s’avère nécessaire et impératif que certaines branches du modèle ancien d’organisation soient élaguées pour assurer la santé générale de notre système d’organisation. A l’aube donc de ce débat crucial pour la communauté, diverses questions sont soulevées par ceux que nous désignons comme étant les tenants d’un conservatisme à caractère primaire, des interrogations sommes toutes légitimes qui nécessitent qu’on s’y penche sérieusement.

Visiblement ceux-ci(les tenants du conservatisme dogmatique) sont, et c’est le moins qu’on puisse dire, inconscients de la gravité du retard qu’ils accumulent par rapport aux communautés qu’ils côtoient quotidiennement. Cette attitude est révélatrice de deux choses, soit ils optent pour ne plus exister à long terme dans un monde évoluant à pas de géant et au moment où, il serait judicieux pour toute communauté d’assurer sa présence pour ne pas dire sa survie dans ces mouvements mondialisés de mutation, soit ils font à juste titre et de manière encore inconsciente le choix suicidaire d’être vouée à une disparition certaine dans un futur proche et plus personne ne fera plus mention de cette communauté pourtant historique, héritière, rappelons le, de la fameuse empire du Ghana.

Il est évident que les structures claniques qui constituaient le soubassement de l’organisation socio-politique soninké étaient la résultante des rapports des forces de l’époque. Elles étaient bon gré mal gré le fruit d’un certain consensus général et par ce fait permettait une certaine harmonie et cohésion sociale même relatives. Dans cette organisation voulue et conçue par les anciens qui ont bien sûr tenu compte de leur époque et de leur réalité, le clan de la noblesse détenait le pouvoir suprême, l’exécutif, le pouvoir de décider pour la communauté épaulée en cela par la branche dite des marabouts qui était son partenaire privilégié et qui détenait elle, si l’on peut se permettre un rapprochement avec notre réalité contemporaine en terme de sémantique, les pouvoirs législatif et judiciaire par le fait que cette branche a eu l’avantage à travers l’histoire de bénéficier d’une instruction religieuse et à ce titre, décrétait les règles du vivre ensemble de la collectivité selon les besoins et sous le contrôle bien entendu du clan de la noblesse, l’exécutif désigné, règles qui parfois empiétaient et allaient à l’encontre d’une justice sociale élémentaire pourvu que les intérêts des deux branches qui ont l’avantage des rapports de force soient préservés et maintenus en l’état. Ces deux branches de l’organisation « soninké »qui contrôlent et détiennent le monopole du pouvoir sont immédiatement alliées au clan des médiateurs « les mangous ». Cette branche a pour principale vocation de pacifier les relations entre les différents clans et tribus pour que la communauté puisse vivre dans l’apaisement général.
Puis nous avons le clan des‘’Niakhamala’’, une branche composée essentiellement de professionnels et des gens de métiers entre autres les forgerons, bucherons, cordonniers, Griots qui sont souvent d’origine étrangère et vivent de leurs métiers tout en jouant un rôle important dans l’organisation des cérémonies et accessoirement le rôle d’entremetteurs-facilitateurs sociaux aux côtés de la branche « des mangous ». A ce titre, ils jouissent des petits privilèges de la part de la noblesse et du clan dit des marabouts à diverses occasions. Littéralement « Niakhamala » signifie d’ailleurs : « célèbre moi, je prendrais soin de toi ».

En dernier lieu et au bas de l’échelle de la stratification arrive le clan ou la branche dit des esclaves, qui étaient il faut le reconnaitre à l’époque ancienne, des travailleurs sans salaire n’ayant aucun droit d’expression quel qu’il soit. Le lot quotidien de l’esclave dans la société soninké comme dans toutes les sociétés humaines d’ailleurs est d’obéir au maître sans conditions et d’autant plus qu’en milieu soninké traditionnel, son accès à l’agrément de Dieu est subordonné à sa soumission totale au dictat, aux désirs et à la volonté du maître sous les pieds duquel se trouverait sa demeure au paradis lui a-t-on inculqué! Il s’agit là d’une astuce qui permettait à l’esclave d’accepter sa condition soit disant voulue par Dieu, une manière de soumettre davantage celui-ci aux jougs inhumains de la noblesse en l’aliénant psychologiquement.Ce mode de fonctionnement de la société soninké a connu son heure de gloire, bien sûr au détriment, sur tous les volets de la vie sociale, de la branche ou du clan dit des esclaves, une classe laborieuse muselée et à qui était attribuées les tâches ingrates. Aussi, la classe des « niakhamala », malgré ses petits privilèges, qui en réalité ne l’avantagent qu’en apparence, n’intègre pas bien entendu le cercle matrimonial des deux clans qui détiennent le monopole de la gouvernance de la collectivité. ils sont, à l’instar de la classe dite des esclaves considérés comme des « folemmou », littéralement ceux qui sont de condition inférieure. Mais cette considération ou cette étiquette ne le dérange guère aussi longtemps que les petits privilèges que l’on a évoqués sont préservés, les « niakhamala » sont décidés à défendre le système bec et ongle sans aucune vision à long terme en ne tenant compte naïvement que de soit disant intérêts immédiats et illusoires: l’audition par intérêt au prix de la préservation de son EGO…!!!

Nous devons tous pourtant intégrer un nouveau paramètre, le fait que le monde connait désormais une mutation totale à travers l’éducation, les migrations de masses, et sa transformation en un village planétaire par le biais des nouvelles technologies et les nouveaux moyens de communications, tout cela accélère tous azimuts. Et la conséquence directe de ces mutations est la naissance, la multiplication et l’amplification des mouvements de revendication des droits qui ne laissent plus aucun individu digne ce nom dans une léthargie mortifère. C’est pourquoi même des sociétés conservatrices comme la nôtre n’ont pas d’autres choix à cette ère nouvelle que de bouger et de faire bouger les lignes. Aussi, il devient légitime pour chacun d’avoir sa place dans la société nouvelle même ces personnes que l’on a trop longtemps négligées, humiliées, privées et opprimées dans leurs corps, leurs âme et leurs mentales, ces personnes qui ont occupé le bas de l’échelle de la stratification sociale horizontale, ces personnes qu’on a désignées avec le sobriquet « d’esclave »

Alors, désormais, rien ne sera plus jamais comme avant, l’ère du statut quo est révolue. Cette classe revendique haut et fort ses droits, tous ses droits, rien que ses droits très longtemps bafoués. La nouvelle société soninké doit désormais célébrer en son sein les valeurs de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la justice pour tous. C’est pourquoi il faut répondre aux interrogations et proposer des alternatives crédibles pour un avenir apaisé. Et Il faut donc commencer par bannir de notre sphère sociale les expressions humiliantes et discriminatoires et faire la promotion d’une citoyenneté égalitaire: les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes attributions et qualifications pour tous. Et Ensuite, nos intellectuels doivent désormais s’évertuer à étudier le passé, non pour s’y complaire et le sacraliser mais pour y puiser des leçons qui nous permettrons d’améliorer le futur et notre avenir en intégrant à nos anciennes valeurs les nouvelles valeurs universelles de l’époque contemporaine: Les distinctions sociales ne doivent être fondées que sur l’utilité commune.

Et Enfin,nos hommes de sciences, nos intellectuels et ceux qui détiennent un pouvoir quelconque dans la collectivité doivent lutter pour des idées et des intérêts généraux et non pour des clans, des familles et des intérêts particuliers et égoïstes.


LES TENANTS DU CONSERVATISME PRIMAIRE INCITÉS À RECHERCHER DES MÉCANISMES IDOINES POUR ASSEOIR LES NOUVELLES BASES DE SON ORGANISATION SOCIALE, SOULÈVENT DES INTERROGATIONS SOMMES TOUTES LÉGITIMES QUI NÉCESSITENT QUE L’ON S’Y PENCHE SÉRIEUSEMENT, À SAVOIR ENTRE AUTRES:


A/ PAR QUEL ATTRIBUT FAUDRAIT-IL DESIGNER LE CLAN ESCLAVE SI L’ON CHANGEAIT CETTE DÉSIGNATIONS ?

En réponse à cette triste question, nous disons entre autres : que le changement ne se résumerait pas au changement de la désignation; les Soninko devront se rendre compte que tous ces attributs existaient, sinon plus, en France, pays de prédilection pour leur immigration, mais depuis plus de deux siècles, elle s’en est débarrassée ; or nous sommes bien d’accord que les Soninko intègrent individuellement la sphère culturelle Française par plusieurs petites portes : L’on imite quasiment tout ! Cependant, en dépit de l’adoption de sa langue apprise à l’école, l’on remarque entre autres, la manière de s’habiller. Chez certains le plat traditionnel est servi à table avec ouverts et consorts, il arrive parfois que l’on épouse même l’intonation vocale en parlant pourtant Soninké !
Mais qu’en est- il quand il s’agit d’intégrer les grands principes qui fondent l’égalité entre les hommes pour permettre l’équilibre social ? Alors c’est bien là, où commence le déni de la réalité. 

Pourtant, il suffit d’adhérer à l’application des principes de la citoyenneté pour admettre de désigner les habitants une cité par le nom de leur cité : Un Nouakchottois, un Tavraghzéïni remplaceraient sainement un Komoncâniké, un hôroncâninké qui induisent la volonté de nuire l’un  par son abaissement et d’honorer l’autre par sa valorisation.


B/ PAR QUELLES COUTUMES ALLONS-NOUS REMPLACER CELLES QUE L’ON VOUDRAIT  VOIR DISPARAÎTRE ?


De même que la question précédente, il faut une volonté de changement en profondeur qui passe par l’acceptation de l’égalité voire la parité devant les lois qui régissent les règles de la communauté, l’implication équitable de tous devant les devoirs et droits, encore une fois les distinctions sociales ne doivent être fondées que sur l’utilité commune. Ces mécanismes reconnus par tous, peuvent permettre de ne pas avoir recours au changement des coutumes sauf si celles-ci ne répondent aux exigences de notre conviction religieuse. En la demeure, le rejet de certains groupes de la manière dont se déroulent actuellement les coutumes, fera inévitablement son petit bonhomme de chemin, autrement dit, fera tâche d’huile.


C/ COMMENT PEUT-ON METTRE À DOS TOUS LES SIENS POUR SOUTENIR UNE CAUSE QU’ILS NE PARTAGENT AVEC NOUS ?


Le porteur d’un tel souci : « Soutenir une cause que les siens ne partagent avec soi », à parfaitement raison, mais cette raison ne pourrait le dédouaner de comprendre également que, les porteurs, voire, les initiateurs des causes « révolutionnaires » souffrent de la même inquiétude par rapport aux leurs qu’ils ont également à dos , ils craignent et, pour la sécurité des ceux-ci, c’est-à-dire ces initiateurs-acteurs; et, pour leur propre sécurité contre les représailles qui pourraient être engendrées des antagonistes de la démarche. Outre cette vision des choses, n’oublions pas que les grands hommes dont les noms perpétuent jusqu’ici, étaient confrontés également aux mêmes soucis, mais ils étaient guidés par une volonté indéfectible, la volonté de libérer autrui du poids de l’injustice, même si eux n’en souffraient guère: Tout homme est né libre, cette liberté dérobée à un moment donné, doit être absolument réhabilitée à un autre moment donné tant qu’une seule âme juste existe sur terre. Voila selon moi, ce que devrait être la vision d’un intellectuel véritable, d’un esprit visionnaire, donc une implication logique de la communauté Soninké dans cette action dont le résultat s’intitule « intérêts communs ».

L’une des causes pouvant unifier les acteurs des deux camps, est le partage des idéaux communs qui consiste à vouloir sublimer (comme précisé plus haut)la place à la justice comme à l’égalité; à l’équité comme à la parité devant les devoirs et droits qui régissent la société. 
Mais la lutte d’une telle dimension a besoin d’être nourrie d’une alimentation bio, autrement dit, qui ne souffre d’aucune sophistication, de faux semblants. Son socle doit englober entre autres, la volonté absolue dans l’engagement, la lucidité dans l’objectif, le courage dans l’action, l’autonomie dans la démarche etc…afin de supporter le poids qu’incombe le changement des fondements séculaires dont les nostalgiques veulent préserver à bras-le-corps.

Alors, il serait recommandable à la communauté Soninké : Si elle tient à pérenniser sa cohésion sociale dont les soubassements étaient régis sur des accords, disons, amiables (précisé plus haut également) elle devrait en accepter désormais la phase de dénonciation engagée aujourd’hui, et que rien ne peut plus en contrecarrer le processus; émonder les branches nuisibles des soubassements d’antan, sources de divisions d’aujourd’hui. Dès lors, esprits avisés, avides de l’édification des mentalités de votre communauté au rang de celles du concert des nations, il est grand temps de s’unir pour donner force à la bonne cause, la cause des acteurs des mouvements pour la Justice autrement dit : LA PARITE ABSOLUE !
DERNIER MOT : ÉVOLUONS DE MENTALITÉS AFIN DE POUVOIR PARTICIPER À 
L’ÉCRITURE DE LA NOUVELLE PAGE DE L’HISTOIRE DE NOTRE CHER PAYS!
Cissé DIALLO

Note d’information: Le leader de l’IRA reçu en audience à l’Elysée




 
مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA - Mauritanie



Dans le cadre de la tournée de sensibilisation sur l'esclavage et la campagne pour la libération des treize (13) militants de l’IRA arbitrairement détenus depuis juillet 2016, le Président Biram Dah Abeid, a été reçu en audience le mardi 25 Octobre, au Palais de l'Elysée par Thomas Melonio , Conseiller Afrique du Président de la république française ; il assume les fonctions de chef de la Cellule Afrique, en remplacement de Helene Le Gal, nommée ambassadeur en Israël. 

L’entretien portait sur les derniers développements politiques et le jihadisme dans le Sahel. 
Les deux hommes abordaient la question des droits de l'Homme en Mauritanie, l'esclavage les dernières arrestations de militants abolitionnistes, la dynamique de rassemblement de l’opposition démocratique et les risques d’atteinte à l’intégrité constitutionnelle du pays. 

Le Président de IRA a dénoncé les manœuvres de Ould Abdel Aziz visant à perpétuer le régime de discrimination, de prédation et de gestion autocratique et d’impunité structurelle". Biram Dah Abeid a mis en relief les effets cumulés de plusieurs décennies d’hégémonie ethno-tribale, qui exacerbent les tensions entre les différentes nationalités, la frustration des cadets sociaux et fragilisent, alors, la communauté de destin.

Le leader de l’IRA décrira le soi-disant « dialogue » de cette dernière semaine, comme une « faconde stérile », vouée à occulter la discorde dans la nation et les défis qui menacent les fondements de la cohésion interne, en particulier l'unité nationale, l'égalité et la justice. Dah Abeid dira la détermination de son organisation et de celles alliées à empêcher tout tripatouillage de la Constitution. Il demande, au Gouvernement français, de relayer, sur la scène diplomatique, la volonté, par les mauritaniens, de placer l'armée républicaine, hors des luttes d’accession au pouvoir. Ainsi, l'instauration d'un système civil d’alternance par les urnes deviendrait réalité pérenne. 

Quant au terrorisme dans le Sahel, le Président de l’IRA a estimé que la Mauritanie reste un maillon faible. A rebours des affabulations de Ould Abdel Aziz quand il s’efforce de faire croire, aux Occidentaux, que le pays est à l'abri de la menace du terrorisme, Biram Dah Abeid insistera sur l’actualité et la permanence du péril. Il soulignait « l'engagement total de l’IRA », contre les groupes obscurantistes qui sèment la haine et la violence en France et dans le monde : « Nous allons accentuer, dans nos campagnes nationales et internationales, la promotion de la tolérance, de la liberté religieuse et de conscience et du dialogue des cultures », précisera-t-il. 

Au sujet de l'esclavage, de la torture et de la détention des militants de l’IRA, le Président Dah Abeid saluait l'action de la France, notamment son appel à la mise en place d'une commission indépendante d'enquête sur les sévices allégués, par les prisonniers de Zouérate.
Concernant la santé économique de la Mauritanie, Biram Dah Abeid a décrit un pays « à genoux, ruiné par la dilapidation des derniers de l'Etat et une paupérisation sans précèdent, en partie à cause de « l'enrichissement imputé à Ould Abdel Aziz et à ses prête-noms ». 

Pour sa part, M. Melonio affirmait, l'attachement de la France à obtenir, partout, le respect des droits et des valeurs démocratiques et exprimait le soutien de son Gouvernement aux efforts de la Société civile de Mauritanie, pour l'ancrage du pluralisme et des modes pacifiques de régulation du pouvoir. 

La Commission de communication
Nouakchott, le 28 Octobre 2016