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samedi 29 octobre 2016

URGENT : Dénoncer l’esclavage est devenu un crime qui peut coûter cher,

URGENT : Dénoncer l’esclavage est devenu un crime qui peut coûter cher, entre 3 et 15 ans de la prison ferme sous l’ère du général putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz. Les antiesclavagistes sont traqués, considérés comme des dangereux qui « divisent » les mauritaniens en séparant le maître de son esclave, qui portent atteinte à la sûreté de l’état ou son pouvoir esclavagiste ; à cette unité nationale qui repose sur la continuité du crime de l’esclavage impunément malgré des lois non accompagnées de décrets d’application. Pour les extrémistes esclavagistes féodaux qui détiennent l’essentiel du pouvoir, les relations du dominé, dominant « maître-esclave » ne devraient changer ni varier d’un iota et celui qui touche à ça, porte atteinte à l’unité nationale, à la cohésion sociale et à la sûreté de l’état.


Cinq militants de l’ONG IRA-Mauritanie sont séquestrés actuellement au commissariat de police de Dar-Naim pour avoir débusqué et dénoncé un cas d’esclavage domestique sur un mineur à Nouakchott la capitale. Les autorités arrêtent les militants abolitionnistes pour protéger les bourreaux esclavagistes en étouffant leurs dossiers. Les militants et militantes IRA sont en Sit-in devant le commissariat de la police ou pleuvent sur eux, les coups de matraques en soutien à leur camarades arrêtés, juste parce qu’ils ont dénoncé un cas d’esclavage domestique sur un enfant mineur de 13 ans. Nous demandons la mobilisation de tous et toutes et exigeons leur libération immédiate.
Liste des personnes arrêtées :

Boubacar Yatma
Baba Traore
Mahfoud Ould Habib
Hamada Ould Keheil
Yacoub Ould Hmeida


PS: Info-Dernière minute, nous avons appris que la victime mineure est de nationalité malienne. Les détenus n’ont pas eu l’assistance d’un avocat ni d’un membre de leur famille comme le veut la loi. Ceci constitue une fois de plus, la violation flagrante des procédures judiciaires par les autorités Mauritaniennes comme dans leur habitude. A noter également l’absence totale du comité contre la torture, la commission des droits de l’homme (CNDH) et du commissariat aux droits de l’homme.

Diko Hanoune/SG : L’association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)

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