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dimanche 30 juin 2013

Alerte : Abass Diagana et Abdoul Aziz Kane sont entre les mains de la police répressive du faux général Aziz



 Alerte : Abass Diagana et Abdoul Aziz Kane sont entre les mains de la police répressive du faux général Aziz qui sème la terreur à Nouakchott suite à un sit in de Touche pas à ma nationalité « TPMN » dénonçant l’enrôlement raciste qui exclut une grosse partie de la population noire depuis l’intérieur et l’extérieur du pays. Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces arrestations arbitraires, exigeons leur libération inconditionnelle et immédiate. Nous  mettons en garde  le pouvoir du général terroriste  en place de toute atteinte physique ou moral des détenus d’opinons qu’il séquestre en ce moment dans les locaux de la police. Demandons la mobilisation de toutes et tous pour libérer les militants arrêtés arbitraires.

Diko hanoune

« La terre n’appartienne pas à l’état mais à la communauté » nous dit le chef de la communauté de Diaguily à Paris, Mr Soumaré Bakary dit Cheikhou





« La terre n’appartienne pas à l’état mais à la communauté » nous dit le chef de la communauté de Diaguily à Paris, Mr Soumaré Bakary dit Cheikhou depuis le foyer de Montreuil  Rochebrune.

En écoutant Baba Baidy Maal ce matin sur Radio-Mauritanie Freedom, Ah dieu est grand wallahi,  je suis tombé du nid. Le morceau de Baaba Maal un musicien de renommer international en langue peulh  sous le label yeela nous  dit : «  Ganddé koy diimagou woodanii, woodii tan ko gollé é balléé ». Traduction : Sachez que la noblesse n’existe pas, il n’existe que les bonnes œuvres par le travail et l’entraide. Le débat sur la féodalité qui m’opposait à Bâ Bocar AJD/MR, j’avais exactement dit la même chose, cela a suscité  frilosité de certains gourous féodaux cherchant à déformer mes propos en disant que : « Diko hanoune vient de dire qu’il combat quelque chose qui n’existe pas ». Quand on dit vrai et qu’on a la vérité de son côté, on peut dormir tranquille sur ces deux oreilles. Autre chose, j’apprends par l’entretien qu’a accordé le chef de la communauté de Diaguily à Paris Mr Soumaré Bakary dit Cheikhou à la radio Web  Kassataya au micro du journaliste Saidou Diallo. Je suis scandalisé, apparemment l’état n’existe pas en Mauritanie, la terre appartient aux féodaux de YATERA depuis l’antiquité à nos jours. La loi agraire qui nous dit : « la terre appartienne à celui qui l’a mise en valeur »   n’est que du pipo selon le chef de la communauté de Diaguilly à Paris……  Attention là ça ne rigole plus, la parole ou simple témoignage  à tort ou raison  d’un chef de la « communauté », ah oui il nous parle en communauté malheureusement  pèse apparemment mille fois plus que celui d’un chef de l’état Mauritanien, du gouvernement mauritanien, des élus mauritaniens, l’administration Mauritanienne et les autorités locales sur place. En fait en  partir de ces propos très graves qui dévoilent la dure réalité en Mauritanie, on peut résumer l’état Mauritanien depuis son indépendance ne s’est jamais  imposé comme une autorité à part entière fondée sur des lois républicaines dont nul n’est au dessus de celles-ci. On nous fait comprendre que se sont les chefs de tribus maitres d’esclaves chez les maures et les chefs des communautés noires maitres d’esclaves aussi qui représentent la loi. Mon Dieu, a quand un état de droit fort  en Mauritanie après plus d’un demi-siècle d’indépendance ? Nous espérons que l’équipe de Kassataya publiera l’autre partie concernées à s’expliquer pour garder toute sa crédibilité et sa neutralité dans cette affaire qui pollue la commune de Diaguilly depuis plusieurs années. Aha dey, le chef de la communauté de Diaguilly  hausse le ton soudainement : «  il n’y a pas que des esclaves là bas » donc il y a bien des esclaves des Soumaré, Yatera etc… à Diaguilly non ? Malgré les terribles aveux,  on nous fait miroiter que la féodalité, les discriminations selon les ascendances d’esclaves n’existent point, rire……….. Certes après le « tir ami » qui toucha en plein fouet le Général Aziz, on lui reprochait de la mauvaise gestion des affaires du pays depuis son lit d’hôpital à Paris, seulement là on se rend compte qu’il y a des chefs des communautés qui gèrent des régions, des communes, des villages comme bon les semble depuis des foyers parisiens, ah mince quel pays de merde…..




Diko hanoune

REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE DE LA MANIFESTATION DU 29 JUIN 2013 A PARIS CONTRE L'ENRÔLEMENT RACISTE A L'AMBASSADE DE MAURITANIE





































www.ocvidh.org

Juin 2013

DIASPORA MAURITANIENNE DE FRANCE ET L’ORAGANISATION DES TRAVAILLEURS MAURITANIENS DE France O.T.M.F



DÉCLARATION
L’objet de notre démarche touche des dizaines de milliers de citoyens mauritaniens en France et dans le monde, c’est pour ces raisons que la Diaspora Mauritanienne en France et l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens de France se permettent de vous exposer les problèmes rencontrés dans notre ambassade en France et pour lesquels nous sollicitons votre aide et votre intervention.
Historique du recensement en Mauritanie
            Le recensement de la population lancé le 28 novembre en Mauritanie par le Gouvernement en vue de doter notre pays d’un fichier d’état-civil plus fiable dans le prolongement de 1998, s’est révélé dans des conditions et modalités d’application humiliant et discriminant contre les mauritaniens noirs.
Toutefois dès le début du recensement, nous avons constaté que le recensement a été systématiquement utilisé à des fins politiques tendant à écarter notamment la population noire de Mauritanie, toute tendance confondue, en la mettant en position de présumé étranger dans leur propre pays. C’est ce qui expliquent les violentes contestations ayant eu lieu en Mauritanie faisant des victimes en particulier des enfants dont un jeune du nom de Lamine Mangane sauvagement abattu par des policiers de notre pays. Cet enrôlement a été contesté dans sa méthode discriminatoire en France, en Europe, aux Etats Unis et partout dans le Monde.
Contexte actuel en France
C’est dans ce contexte particulièrement lourd qu’une commission de recensement a été crée en France. Cette commission logée dans les locaux de l’Ambassade de Mauritanie a commencé ses opérations d’enrôlement. Ces opérations se sont révélées humiliantes, juridiquement contestables et politiquement condamnables.
Cette commission oblige le mauritanien venant de quatre coins de France et d’Europe à se confiner dans des lieux insalubres, Femmes enfants vieillards compris dès 5 heurs du matin pour une cinquantaine retenue par jour de travail, les autres renvoyés chez eux sans explications ni rendez vous possible, le tout dans des conditions humainement inacceptables, de gêne sur la voie publique et pour les voisins faute de pouvoir d’organisation et d’informations claires de la part de l’Ambassade de Mauritanie. 


Ensuite, les conditions exigées aux mauritaniens de France et d’Europe ne nous paraissent pas acceptables parce que ladite Commission exige pour procéder à l’enrôlement, que le candidat soit en possession d’une carte de séjour établie par les autorités françaises. Or nous considérons que le citoyen en possession d’un passeport, d’une pièce d’identité ou même d’une copie intégrale établie valablement par des autorités mauritaniennes compétentes doit pouvoir se faire recenser d’autant plus que ce dernier se déroule dans l’enceinte de l’ambassade de la Mauritanie. La question est de savoir : comment un pays qui, pour justifier de la véracité des documents qu’il a lui-même établis, doit demander le titre de séjour d’un pays étranger ? Ce qui nous permet aujourd’hui de nous poser de sérieuses questions sur l’indépendance de notre administration nationale.
L’exigence de la carte de séjour a en effet pour conséquence d’écarter du recensement de catégories entières de mauritaniens :
a-      Les mauritaniens dont les titres de séjour sont en cours de renouvellement, qui ne pourront les retirer faute de pouvoir présenter le nouveau passeport  et qu’ils ne pourront avoir faute d’avoir été recensés ;
b-       Les mauritaniens qui sont en cours de régularisation de leurs situations, qui ne pourront avoir leurs titres de séjours que s’ils présentent u passeport qu’ils ne pourront avoir faute de recensement ;
c-      Les mauritaniens qui n’ont pas de titres de séjour, disposant de pièces d’identité valablement établies par les autorités mauritaniennes.
Nous constatons avec regret qu’aussi bien en Mauritanie qu’ici, ce recensement vise à écarter le maximum de mauritaniens noirs du registre de l’Etat civil donc à terme, de nous priver de la nationalité mauritanienne pour devenir malgré nous des apatrides. Nous avons identifié beaucoup d’expatriés mauritaniens noirs qui ne peuvent plus voyager faute de passeport, d’autres qui devraient renouveler leur titre de séjour en France et qui vont par conséquent tomber dans la clandestinité avec toutes les conséquences qui en découlent.
            Forts de ce constat, Nous Diaspora mauritanienne en France et l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens en France :
 -Exigeons, la suppression immédiate et sans délai de la carte de séjour pour le recensement pour les mauritaniens en France.
- demandons à notre Ambassade de prendre des mesures immédiates pour assurer le recensement dans des conditions acceptables qui respectent la dignité des mauritaniens en France.
- Dénonçons avec force et conviction le caractère discriminatoire et épuratoire de ce recensement et qu’il soit mis fin sans délai à cette situation avant qu’elle ne devienne incontrôlable.
-Informons le Ministère de l’Intérieur des risques de désordre public qui serait provoqués par le comportement des Autorités Mauritaniennes à Paris. 
  Attirons l’attention de la communauté internationale, l’Union Européenne en particulier de la volonté du Gouvernement mauritanien de nous priver de notre droit en tant que citoyen mauritanien.
Enfin lançons un appel solennel à toutes les forces vives de la nation, aux amis et sympathisants, aux organisations Syndicales et de défenses des droits l’Homme  de se mobiliser afin de mettre fin à cette situation humainement, juridiquement et politiquement inacceptable.
Paris le 29 juin 2013
OTMF ET DIASPORA MAURITANIENNE DE FRANCE

Un gouvernement d'union nationale...quoi faire?



La société mauritanienne traverse une période cruciale. La bannière derrière laquelle devrait se rassembler les diverses sensibilités socio-culturelles à première vue adhésives au pacte républicain, s'affiche  pour l'instant en une constriction à toutes les réalisations propices à la fécondité. D'un coté des extrémistes se rangeant sous la coupole des droits de l'homme, les islamistes fanatiques sortis du « Ribat » décomplexés, agissant désormais à ciel ouvert, les séparatistes, les autonomistes, les jusqu'auboutistes  et de l'autre côté une opposition traditionnelle en plus d'une majorité « standard » qui monopolisent la scène politique et qui se jaugent tout  en s'adonnant à des exercices byzantins. Et il est regrettable que dans ce kaléidoscope qui donne le tournis, de constater avec amertume la démission de nos intellectuels, figures de proue sous d'autres cieux et en tous temps. Cet « acte manqué » a permis l'émergence d’une secte de politiciens « qui n'a fait qu'interpréter la Mauritanie de différentes manières, quand il s'agit plutôt de la transformer ». Il n'y a rien de plus inquiétant que la cécité morale ou la déchéance psychologique des intellectuels qui sont supposés jouer les mages à un peuple pris en tenailles, agonisant entre une administration sans scrupules et une conjoncture économique exécrable. Et puisqu'on parle de notre classe politique, levons un coin de voile sur ce qui se trame dans le microcosme nouakchottois et qui tiendra sans doute en haleine la doxa, au moins jusqu'à l'éventuelle présidentielle de 2014. Nul ne peut, ne doit douter de la sincérité du président de notre  Assemblée Nationale Messaoud Ould Boulkreir. Son initiative, quand elle a pour but de réconcilier les mauritaniens de tous bords nous va droit au cœur. Mais cet « impératif catégorique » ne doit pas octroyer un blanc-seing à notre défenseur des droits de l'homme, le sage Messaoud mais  surtout à tous ceux qui croient s'opposer au pouvoir du général Mohamed Ould Aziz, et qui, me semble-t-il, n'ont pas encore  tiré  des enseignements de notre Histoire récente. Il y a moins d'une mandature celui que tout le monde présentait comme étant  le moins instruit, le moins diplômé, le  « sneidri », je veux nommer le président Aziz, avait réussi un coup de maître en prenant le dessus sur tous les « animaux » politiques nationaux et internationaux suite à des manœuvres frauduleuses dont il a seul le secret. Certes les ruses, les dols, les subterfuges, le guet-apens, vieilles recettes nées avec le diable ignorent la convenance et le politiquement correct. Déjà cinq cents ans avant l'ère chrétienne, un général chinois Sun Tzu dans son ouvrage : l’Art de la guerre disait:  « apprends à connaitre ton ennemi, un ennemi connu est à moitié vaincu ». Ainsi, Aziz connaissant les mauritaniens comme la poche de son boubou blanc acceptait la mise en place d'un gouvernement d'union nationale juste après les accords de Dakar. Pour cela, il a même donné le ministère de l'intérieur à l'opposition, tenu alors par un administrateur consensuel et dont la  compétence et le sérieux sont reconnus par un bon nombre de citoyens mauritaniens: Mr Mohamed Ould R'zeizim. Si Aziz avait soupçonné l'ombre d'un doute sur sa victoire il n'aurait jamais procédé ainsi. En manipulateur avantageux Aziz, avant de démissionner avait mis en place des mécanismes intangibles mais douteux capables de le hisser aussi bien en aval qu'en amont  jusqu'à la magistrature suprême de Mauritanie .L'opposition, les indépendants et une partie de l'opinion n'ont senti le piège qu'une fois devant le fait accompli. En le pressant de proclamer les résultats au bénéfice du général Aziz,Ould R'zeizim, alors ministre de l'Intérieur, a été taxé de tous les maux surtout par ses amis opposants le stigmatisant comme le « traitre » au service du pouvoir. Et voilà que certains politiques tentent de faire l'ébauche du même feuilleton qui a prévalu avant l'élection de 2009 où Aziz avait été élu à plus de 52 pour cent dans des conditions insolites, au nez et à la barbe des membres du fameux gouvernement d'union nationale. 
  Le général Aziz qui pourtant n'a jamais fait l'Ecole de Guerre prépare cette fois encore un stratagème digne du cheval-cadeau de Troie. L'idée d'un éventuel gouvernement d'union nationale pour le pouvoir mauritanien n'est pas d'actualité pour le restant de l'année 2013.Mais les « experts » s'y pencheront au moment opportun parce que c'est une procédure envisageable et qui, pour l'instant est  différée en attendant de régler quelques détails dont l'enrôlement par exemple et ce, en vue d'aiguiser d'abord tous les appétits de manière à faire couler autant de salives. Pour briguer un second mandat de 5 ans(2014-2019) notre général-président a besoin de l'initiative de Messaoud Ould Belkheir pour tenir en haleine l'opinion comme prélude au réchauffement des salles. Encore faut-il se référer à l'Histoire. Le 29 Août 1939 les Russes et les Allemands signaient un pacte de non-agression, avant qu'ils n'envahissent simultanément la Pologne déclenchant ainsi la 2ème guerre mondiale, le 1er septembre. Ce pacte n'était que le double-réalisme des deux protagonistes, et qui répondait aux vœux secrets des dictateurs Hitler et Staline: l'un voulant avoir les mains libres à l’Est, l’autre se préparant au pire en attendant l'heure fatidique. Le vrai-faux réalisme d'Ould Abdel Aziz c'est de faire croire à l'opposition sa réticence à former un gouvernement d'union nationale alors même que c'est son vœu secret. Ses agents de renseignements, ses laudataires ne donnent pas de répit au président de l'Assemblée Nationale qui a pour mission informelle de faire adhérer le maximum de partis politiques, d'Ong à son initiative. D'ici là, le fruit qu'est l'opposition aura mûri et il suffirait de le cueillir sans coup férir. On se demande si Messaoud le sincère, le candide, le « chreigman » (comme moi d'ailleurs à certains moments) n'a pas vu venir « le malin génie » de l'enchanteur Merlin- AZIZ dans ses manœuvres ô combien dilatoires! D'ailleurs Messaoud a-t-il le choix que de jouer aux entremetteurs? La configuration du microcosme politique mauritanien a subi des mutations notoires et il n'est pas sûr que le parti de l'actuel président de l'Assemblée Nationale puisse lui garantir derechef une place de choix à l'hémicycle. D'où sa disponibilité à vouloir jouer les Mahatma, et autre Madiba...Mais tout ça Aziz n'en a cure, car ce qui l'importe c'est asseoir son autorité de fait aussi longtemps que possible en restant le premier magistrat du pays jusqu'en...2024, année où il n'aura que 67 ans, à l'issue de son troisième mandat. 
      D'ailleurs en dehors de quelques coups fourrés, de déceptions programmées, de confiances rompues de contrats non honorés ,rien de constructif ne sortira d'un éventuel gouvernement d'union nationale anté-élection présidentielle de 2014.Mohamed Ould Abdel Aziz maitre à bord du bateau ivre Mauritanien en perdition usera de tous les moyens peu orthodoxes pour briguer un second mandat. Sa nouvelle stratégie après le feuilleton du Ghanagate, qui, me semble-il l'a beaucoup affecté, assommé, semble désormais la politique de la « bouche-cousue ».Excellente stratégie de communication et qui nous enseigne que malgré le coup de feu du fils, le tir « ami » du père, la confusion du Ghanagate, le dilemme des stupéfiants notre général nargue son peuple et n'est pas prêt de démissionner.
    La réélection du général AZIZ en 2014 aboutira sans doute à une véritable crispation de la scène politique. L'opposition démocratique en prendra un coup duquel elle ne pourrait plus se relever, du moins de façon crédible. Ceux comme Ahmed Ould Daddah,Messaoud Ould Belkheir,Ahmed Ould Sidi Baba,Ba Mamadou Alassane,Ladji Traoré,Mohamed Abderrahmane Ould Moine pour ne citer que les caciques dont on regrettera l'expérience et la compassion, se débarrasserons de leurs tabliers de politiciens-gérontocrates pour sûrement s'occuper de la rédaction de leurs mémoires. Ceux nombreux qui voudraient prendre la relève auront à mesurer leurs ambitions en se battant sur deux fronts: le pouvoir et les extrêmes. Une opposition démocratique faible favoriserait l'émergence de toutes les cellules dormantes du fanatisme. Artung minen!
   
Capitaine Ely Ould Krombelé