Diko hanoune aura droit à une Koordo Djeoloise « femme esclave » village natal Kaaw Touré

Diko hanoune aura droit à une Koordo  Djeoloise « femme esclave » village natal  Kaaw Touré. Si Mr Touré le dit avec ironie et humour, ces propos sont loin de me faire rire ni une forme de plaisanteries entre soi-disant militants de nobles causes. Le monde entier doit savoir qu’il existe des castés « esclaves » à Djeol  village natal de Kaaw Touré même s’il l’avoue dans l’ironie. Cet homme ne peut être un exemple pour nous dans la lutte contre les inégalités. Diko Hanoune exige de Kaaw Touré de libérer les castés de son village immediatement.

Diko Hanoune : « Ibrahima Malal Sarr, tu ne connais rien au fouta plus moi Diko Hanoune.Je n'ai pas besoin d'un plumitif négationniste comme toi seydi sarr pour m'expliquer ce que j'ai vue et vécu dans le fouta et Guidumakha. Il fallait garder ton article peu crédible face au fléau de la féodalité. Le fouta d'hier est celui d'aujourd'hui n'ont pas changé grand chose dans le domaine des inégalités sur la base des coutumes. Là mon cher, tu prêches dans le désert et le fouta ne changera pas tant que les idées rétrogrades n’évoluent pas. Seydi Sarr, dit moi comment peut on hérité une connaissance? Pourtant c'est le cas dans le fouta. Kaaw Mouhamadou Toure qui se nerve pour un oui ou non, il sait très bien le colonel Diarra qui a construit la mosquée Djeol chez lui, l'homme est décédé en étant considérer maccudo.N'est il pas temps de réhabiliter la mémoire de cet homme qui a construit la maison de Dieu à Djeol? Là je n'ai pas besoin un doctorat pour le dire.Le système des castes, préjugés, discriminations doivent disparaître dans l’intérêt de tous. Mr Kaaw Touré, je ne suis pas contre le blog poulagou, je  consulte souvent le blog, seulement je n'aime pas sa façon de faire pour détourner un débat qu'il n'a pas ouvert ni provoqué. Encore il mettait un lien qui traite le sujet de la féodalité ou les castes, j'allais suivre, vouloir dire c'est ne pas important, passons à autre chose ..... voila. »

Kaaw Touré :  « Encore une fois Dicko, votre problème est que vous embrassez tout sans maitriser aucun des sujets que vous voulez soulever . La mosquée de Djeol, si vous parlez de la grande mosquée que dirigeait feu notre père Elhadj Baba Touré elle a été reconstruite en 1977 par la communauté djeoloise dans son ensemble et surtout par l´apport financier de feu Elhadj Mahmoud Ba le fondateur du mouvement El falah. Revoyez vos sources. Quant à feu notre oncle Samba Diarra ce que tu ne sais pas c´est qu´il a été élu maire de Djeol bien avant son décès, une reconnaissance et une réhabilitation ne pouvaient être plus éclatantes! Si les Djeolois le consideraient comme un "maccudo" ils n´allaient jamais lui confier les clés de leur commune ou de leur village et pourtant il n´était pas le plus riche ou le plus instruit de la contrée. Feu kaaw Samba Diarra était un homme respecté, respectueux, humble, courtois et Djeolois dans l´âme et prions pour le repos de son âme. Epargnez cet homme de paix et de consensus dans vos imprécations d´hurluberlus et de vos sorties tragi-comiques. A Djeol on dit "halfatee ko bernde e hakkille" et ce n´est pas un vain mot Chez moi. LLC! »

Diko Hanoune : «  Mr Kaaw Touré, feu Samba Diarra paix à son âme a été imposé maire de Djeol par le PRDS, le parti du pouvoir non une reconnaissance ni l'avancé du village natal de Kaaw Touré et son esprit ouvert sur le domaine. En tout cas il a construit ou réhabilité une mosquée à Djeol. Kaaw , ne t’inquiète pas, on ira jusqu'à Dejeol pour comprendre pourquoi tu es agité, tourmenté à chaque fois qu'on parle la féodalité. »

Kaaw Touré : « Haha tu me fais vraiment sourire. Certes il était un candidat du PRDS mais il a été élu par un vote et non par un décret présidentiel. Pour ton voyage Chez moi, Je t´invite même à partir avec moi à Djeol et je te donnerai une de mes "esclaves" comme deuxième épouse(si tu as le courage, lol) et je t´amenerai dans mes champs de culture et mon senzela qui sont entretenus par mes "captifs" et je te donnerai l´autorisation de filmer ce "traitement inhumain" et tu auras une preuve irréfutable que je suis un "féodal et esclavagiste" et j´inviterai mon pays d´asile la Suède à te décerner le Prix nobel de la paix et le monde entier découvrira enfin le grand "libérateur et abolitionniste" Dicko Henoune. Voilà ce qui sera ma contribution dans ta noble "croisade" contre les féodaux et esclavagistes que nous sommes. Lol. »

Ibrahima Malal Sarr : « Tu as déjà collé ce texte. Je suis amateur et je le revendique. Mais rien ne vaut d'avoir été là et de vivre l'évolution et d'être le fruit de cette évolution. Et par la langue Pulaar, je contribue au savoir, au progrès des valeurs, des mentalités, de l'égalité.
Mais je suis épuisé de tourner en rond là. Sérieusement. »

Diko hanoune : « Je ne vois pas la révolution que tu parles en Mauritanie Mr Ibrahima Malal Sarr. Elle n'existe que dans ta tête, j'imagine tu es loin de la réalité. On se donne rendez vous à Djeol wouro Kaaw Touré. Là les non dits prendront fin inchallah. Qui est le marabout, chef de village, imam, koordo, maccudo etc... Quand à Bâ Bocar Ba, il voit déjà qu'il y  a eu bien un travail de recherche scientifique sur la question à Kaedi sa ville natale qu'il ignorait ou  fait semblant d'ignorer. Dans une lutte contre les inégalités, injustices se ne sont pas les palettes de paperasses de diplômes qui comptent mais la volonté et la détermination. Ce Diko qui vous secoue, révolutionnera à nouveau les esprits de la nouvelle génération. Je veillerai à empêcher toute récupération inchallah, puisque apparemment le rôle de nos politicards se milite à dire, faites le boulot et on récupère derrière pour en faire notre cheval  gagnant des batailles électorales dans le fouta et Guidumakha. Les paroles s'envolent mais les écrits restent. Je prends le public à témoins de ce que vous venez de dire...Désormais avec nous, chacun doit récolter les fruits de son travail. Notre objectif no1, c'est de mettre fin à l'esclavage et la féodalité sous toutes ses formes. Je vous remercie tous et bonne continuation en prenant garde de ces mots. » 

A vous de juger