Nous avons eu Balla Touré chargé de
communication de l’IRA-Mauritanie au téléphone, la mission se passe très bien sans incident surtout « très
enrichissant » selon les propos de Balla Touré. Des contacts avec les
autorités locales ont eu lieu, toutes les parties concernées par cette affaire
de terre ont été entendu. Le préfet du département de Gouraye a été très réceptif
aux explications des missionnaires. Il s’agit belle et bien d’une affaire qui repose
sur le phénomène qu’on appelle la féodalité
en Mauritanie c'est-à-dire rapports de forces entre « anciens esclaves et
anciens maitres ». Les anciens maitres veulent confisquer la terre que
cultive les membres de la coopérative Khollé Moukké qu’ils considèrent comme
leurs anciens esclaves, des êtres inférieurs n’ayant pas droit à la terre,
malheureusement cela dure depuis 6 ans. Cette situation se passe devant le préfet
du département de Gouraye, la police, et le gouverneur de la région de Selibaby
qui chapeaute tout ce beau monde. Les villageois viennent de démentir fermement
l’existence d’une quelconque « commission de conciliation du village de Diaguily ».
C’est la fuite en avant, les victimes rajouteront: « nous avons toujours
cherché une solution à l’amiable mais nous nous heurtons à des durs à cuire,
sans pitié parce qu’ils ont des bras
longs ». Nous pensons cette affaire devienne l’affaire de tous, pourquoi
devrons nous laisser ces gens là empêcher d’autres de récolter les fruits de
leur labeur ? Les autorités Mauritaniennes sont appelées à appliquer
strictement la loi, la terre appartienne à celui qui la mise en valeur. Se sont
des cas qu’on trouve le plus souvent dans le sud de la Mauritanie jusqu’au
Guidumakha. Il est temps que la loi soit mise au dessus des traditions,
coutumes et sentiments. Personne n’a le droit d’empêcher un autre de vivre
dignement sur la sueur de son front. Que les autorités Mauritaniennes prennent
leurs responsabilités dans cette affaire très grave.
Disons
Halte à cette injustice
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