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mardi 30 juin 2015

Libération de Djiby Sow




 IRA-Mauritanie prend acte​ de la libération du président de l'organisation Kawtal Djibi Sow suite à l'introduction d'une demande de liberté provisoire solitaire introduite jeudi à la cour d'appel d'Aleg. Cette mesure d'élargissement est encore une manœuvre vaine de l'état pour saper toute alliance entre haratins et négro mauritaniens. D'ailleurs il n'aurait pas dû être emprisonné car le juge ne lui avait pas délivré en mandat de dépôt.

Tout en nous réjouissant de sa libération, nous tenons à réaffirmer aux autorités que cela n'entamera nullement la détermination de nos vaillants détenus, Biram Dah Abeid et Brahim Bilal à aller jusqu'au bout en continuant à rejeter de comparaitre devant cette juridiction qui n'est pas celle compétente pour les juger même s'il faut pour cela purger la totalité de leur peine.
Le collectif des avocats apportera des précisions sur cette affaire dans une conférence de presse  prochainement.

Hamady LEHBOUSS Conseiller du président de IRA-Mauritanie

Le génocide biométrique continue de plus belle





30 juin 2011 – 30 juin 2015 voilà déjà quatre ans que Touche pas à ma nationalité a initié la contestation de l’opération d’enrôlement raciste et discriminatoire lancée par le régime non moins raciste et esclavagiste, incarné par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Si la mobilisation des masses à Kaédi, Maghama, Rosso, Nouakchott, entre autres, a fait reculer le système raciste et permis à un certain nombre de négro-mauritaniens de se recenser, force est de constater que, aujourd’hui encore, l’enrôlement demeure un véritable parcours du combattant pour nombre d’entre eux s’il n’est pas simplement de l’ordre du mirage.

En effet si dans les Hodhs ou dans l’Assaba, pour ne prendre que ces deux exemples, le protocole de l’enrôlement est réduit à sa plus simple expression depuis 2012, c'est-à-dire ouvert à ceux qui ne disposent d’aucun papier d’état-civil pourvu qu’ils soient munis d’un simple jugement établi par un cadi, ouvrant ainsi la voie à l’enrôlement massif de réfugiés touaregs maliens, les Centre d’Accueil du Citoyen des grandes agglomérations et ceux de la vallée du fleuve continuent à rejeter à tour de bras des citoyens noirs munis de tous les papiers requis. 

Les réfugiés rapatriés du Sénégal et dont les deux tiers sont encore exclus de l’enrôlement constituent malgré les dénégations du pouvoir la plus parfaite illustration du caractère discriminatoire et raciste de l’opération en cours.

Touche pas à ma nationalité condamne avec la dernière énergie cette politique du deux poids deux mesures et appelle ses militants et sympathisants et tous les Mauritaniens épris de paix et de justice à continuer à se mobiliser contre ce génocide biométrique qui ne dit pas son nom.
Nouakchott, le 30 juin 2015
Pour le Bureau Exécutif,
Le Président,
Alassane Dia

Communiqué de presse : IRA-Mauritanie

Communiqué de presse : IRA-Mauritanie
  IRA- Mauritanie relève avec fierté la solidarité agissante que reçoivent ses présidents et vice président actuellement en détention arbitraire à la prison d’Aleg où ils ont été soustraits à leur juge naturel. Leur dossier avait été confié à une cour nouvellement mise en place n’ayant guère vocation à connaitre des chefs l’accusation, on ne peut plus dérisoire, portés contre eux.
IRA – Mauritanie salue en particulier :

1. La déclaration du Parlement Canadien recommandant la libération immédiate des militants anti -esclavagistes Biram Dah Abeid et Brahim Bilal Ramdhan,

2. La déclaration faite par le Parlement Européen dans le même sens,

3. L'action commune urgente de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l'Homme) et de l'OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture) lancées aux mêmes fins, revendiquant une enquête sur les conditions et motifs de leur transfert et réclamant le dessaisissement de la cour d'appel d’Aleg au profit de celle de Nouakchott, juge naturel des deux détenus,

4. L'interpellation par le Haut Commissariat des Nations Unies du gouvernement mauritanien pour mener une enquête sur les conditions de transfert des détenus dans le cadre de ce dossier ainsi que les sévices de torture et les privations de visite qui leur ont été infligés,

5. La déclaration d'Agir Ensemble pour les Droits de l'Homme par laquelle, elle demande la libération sans condition des détenus.

Tout en saluant cet élan de solidarité internationale agissant que reçoit sa cause et sa large couverture par les médias nationaux et étrangers, IRA - Mauritanie :

• Réitère son attachement aux droits de ses dirigeants à un procès juste et équitable qui ne peut être, au regard de la loi, organisé que dans le ressort de la Cour d’Appel de Nouakchott.

• Rejette toute participation de ses dirigeants à la parodie de justice que tente vainement d’organiser le pouvoir, en catimini à Aleg pour priver les détenus d’IRA de la présence des observateurs nationaux et internationaux et des bienfaits du large soutien dont ils bénéficient.

• Salue l’action de son collectif d’avocats et les engage à initier tout acte de procédure permettant de ramener les détenus à leur juge naturel qui n’est autre que la Cour d’Appel de Nouakchott.
Nouakchott le 30 juin 2015
La Commission Communication

Mauritanie : Libération provisoire de M. Djiby Sow, et de la poursuite de la détention arbitraire des membres de l’IRA-Mauritanie MM. Brahim Ould Bilal Ramdane et Biram Ould Dah Abeid

 
L’Observatoire a été informé par des sources fiables de la libération provisoire de M. Djiby Sow et de la poursuite de la détention arbitraire de MM. Brahim Ould Bilal Ramdane et Biram Ould Dah Abeid.

APPEL URGENT - L’OBSERVATOIRE

Nouvelles informations
MRT 002 / 1114 / OBS 088.2

Libération / Harcèlement judiciaire /
Conditions de détention
Mauritanie
30 juin 2015


L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), a reçu de nouvelles informations et vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en Mauritanie.

Nouvelles informations :


L’Observatoire a été informé par des sources fiables de la libération provisoire de M. Djiby Sow, président de l’ONG Kawtal Ngam Yellitaare et de la poursuite de la détention arbitraire de MM. Brahim Ould Bilal Ramdane et Biram Ould Dah Abeid, respectivement vice-président et président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie).

Selon les informations reçues, le 26 juin 2015, les autorités judiciaires mauritaniennes ont ordonné la libération provisoire de M. Sow, en raison de ses conditions de santé très précaires, l’état de santé de M. Sow s’étant gravement détérioré depuis le début de sa détention le 16 janvier 2015 (voir rappel des faits).


L’Observatoire se félicite de cette libération provisoire et remercie toutes les personnes, institutions et organisations qui se sont mobilisées en sa faveur.


L’Observatoire dénonce néanmoins la poursuite du harcèlement judiciaire à l’encontre de M. Djiby Sow ainsi que la détention provisoire de MM. Brahim Ould Bilal Ramdane et Ould Dah Abeid, qui ne visent qu’à sanctionner leurs activités de défense des droits de l’Homme.

M. Biram Ould Dah Abeid, qui se trouve aussi dans un état de santé préoccupant souffre de douleurs à l’estomac, dentaires et d’hypertension, n’a pas accès à un médecin en prison et le régime alimentaire strict requis par son état de santé n’est pas respecté par les autorités pénitentiaires.


L’Observatoire appelle ainsi à mettre fin à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à l’encontre les représentants de la société civile indépendante en Mauritanie.

Rappel des faits :


Le 7 novembre 2014, MM. Biram Ould Dah Ould Abeid, Brahim Bilal Ramdhane, Khattri Rahel, président du Comité de la paix de l’IRA-Mauritanie, Cheikh Vall, militant antiabolitionniste, Abidine Matalla, membre du bureau exécutif de l’IRA-Mauritanie, Samba Diagana et Hassane Mahmoud, membres du Comité de la paix de l’IRA-Mauritanie, et Mohamed Yacoub, membre de l’IRA-Mauritanie, M. Dah Boushab, président de la section d’Arafat de l’IRA Mauritanie, ainsi que M. Djiby Sow, ont lancé une caravane sillonnant le pays afin de dénoncer « l’esclavage foncier et les expropriations foncières », un système qui contraint les membres de la communauté Haratine à devenir des travailleurs agricoles sur leurs terres ancestrales.


M. Biram Ould Dah Abeid a été arrêté le 11 novembre 2014, alors qu’il venait de rejoindre la caravane à l’entrée de la ville de Rosso. Les neuf autres organisateurs ont également été arrêtés ce jour-là.


Le 12 novembre, la police a fermé le siège de l’IRA à Nouakchott. L’IRA-Mauritanie qui n’avait jamais reçu d’autorisation officielle en dépit de ses demandes répétées était sous la menace d’une telle interdiction à tout moment, ce que le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme en Mauritanie dénonce comme « une application arbitraire de la loi » [1].


Le 14 novembre 2014, MM. Biram Ould Dah Abeid, Brahim Ould Bilal Ramdane, Khattri Rahel, Cheikh Vall, Abidine Matalla, Samba Diagana, Hassane Mahmoud, et Mohamed Yacoub ont comparu devant le procureur de Rosso puis devant le juge d’instruction, qui les a inculpés pour « attroupement et rébellion », d’« incitation à la révolte » et de « refus d’exécuter les ordres des autorités administratives » [2]. Ces derniers ont été transférés à la prison de Rosso, tandis que MM. Djiby Sow et Dah Boushab ont été placés sous contrôle judiciaire.


Le 24 décembre 2014, le parquet de Rosso at requis cinq ans de prison ferme contre Biram Ould Dah Abeid et 8 autres militants de l’IRA-Mauritanie pour « appartenance à une organisation non reconnue » et « rassemblement non autorisé ». M. Djiby Sow, était lui aussi poursuivi pour « rassemblement non autorisé ».


Le 15 janvier 2015, la Cour correctionnelle de Rosso a condamné à deux ans de prison MM. Djiby Sow, Biram Ould Dah Abeid et Brahim Ould Bilal Ramdane, pour « appartenance à une organisation non reconnue » et « rassemblement non autorisé ». Les sep autres inculpés ont été acquittés et libérés ce jour là.


Malgré l’appel interjeté par les avocats des défenseurs, aucune date de procès n’a été fixé à ce jour.

Le 3 mars 2015, des calculs rénaux ont été diagnostiqués à M. Djiby Sow. En dépit de la demande de son médecin de faire pratiquer un scanner, celui-ci n’a pu en bénéficier que dix jours plus tard.


Sur la période du 8 au 22 juin 2015, M. Sow, a été admis trois fois en service de réanimation à l’hôpital de Nouakchott, avant d’être systématiquement reconduit en prison malgré un état de santé préoccupant dû à des conditions de détention déplorables.

Le 17 juin 2015, M. Sow, qui n’a pas été autorisé à sortir de prison, n’a pas pu subir l’intervention chirurgicale dont il devait bénéficier ce jour-là.


Actions requises :


L’Observatoire vous prie de bien vouloir écrire aux autorités mauritaniennes en leur demandant de :


i. Garantir en toute circonstance l’intégrité physique et psychologique de MM. Djiby Sow, Biram Ould Dah Abeid et Brahim Ould Bilal Ramdane, ainsi que de l’ensemble des défenseurs des droits humains en Mauritanie, et leur fournir tous les soins médicaux requis par leur état de santé ;


ii. Mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris judiciaire, à l’encontre de MM. Djiby Sow, Biram Ould Dah Abeid, Brahim Ould Bilal Ramdane et des autres membres et sympathisants de l’IRA ;


iii. Libérer immédiatement M. Biram Ould Dah Abeid en raison de son état de santé préoccupant puis de prononcer sa libération inconditionnelle ainsi que celle de M. Brahim Ould Bilal Ramdane, en ce que leur détention ne semble viser qu’à sanctionner leurs activités de défense des droits de l’Homme ;


iv. Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement :


- son article 1 qui stipule que « chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales aux niveau national et international » ;

- son article 9.1 qui énonce que « dans l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, y compris le droit de promouvoir et protéger les droits de l’homme visés dans la présente Déclaration, chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de disposer d’un recours effectif et de bénéficier d’une protection en cas de violation de ces droits » ;

- et son article 12.3 qui prévoit que « chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, d’être efficacement protégé par la législation nationale quand il réagit par des moyens pacifiques contre des activités et actes, y compris ceux résultant d’omissions, imputables à l’État et ayant entraîné des violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi que contre des actes de violence perpétrés par des groupes ou individus qui entravent l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales. » ;

v. Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Mauritanie.


Addresses :


• S.E M. Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République Islamique de Mauritanie, Ministère du Secrétariat Général à la Présidence, B.P.184- Nouakchott, Tél : 00 222 525 70 29/ 4525 20 10 ; Fax : 00 222 525 85 52


• M. Mohamed Ould Mohamed Raré, Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation de la République Islamique de Mauritanie : BP 195 - Nouakchott – Mauritanie - Téléphone : + 222 525 15 84 ; fax : + 222 529 09 89 mail : mmelhadi@interieur.gov.mr ; leminesidi@yahoo.fr

• Sidi Ould Zeïne, Ministre de la Justice de la République Islamique de Mauritanie, B.P.350- Nouakchott, Tél : 00222 5258204/7002, Fax : 00 222 525 70 02


• M. Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, Directeur des droits de l’Homme, Commission nationale des droits de l’Homme, Email : ctmohamed2000@yahoo.fr


• S.E. Ambassadeur Mme Salka mint Yamar, Mission permanente de la Mauritanie auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Rue de l’Ancien-Port 14, 1201 Genève, Suisse. Fax : +41 22 906 18 41. Email : mission.mauritania@ties.itu.int


• Ambassade de la Mauritanie à Bruxelles, Avenue de la Colombie 6, 1000 Bruxelles, Belgique. Fax : +32 2 672 20 51, info@amb-mauritania.be

Prière d’écrire également aux représentations diplomatiques de Mauritanie dans vos pays respectifs

***
Paris-Genève, le 30 juin 2015

Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel.


L’Observatoire, programme de FIDH et de l’OMCT, a vocation à protéger les défenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible.



lundi 29 juin 2015

Une injustice cache une autre dans le but de mieux diviser les leaders de la Caravane contre les expropriations des terres de la vallée et de l’esclavage foncier.



 A la  suite d’une pression internationale sans précèdent et avec l’accumulation des vices de procédure de  la justice mauritanienne et   la condamnation des trois    militants de droit l’homme Biram Ould Dah Ould Abeid, Brahim ould Bilal Ramdane  de l’IRA  et de Djiby Sow de  Kawtal  a deux ans d’emprisonnement  pour le motif lié purement et simplement   à leurs activités de militants pacifistes à  mains nues. Nous voilà dans l’accumulation  des errements et des calculs malsains des autorités et de leur  habituelle subtilité  qui consistent  à  vouloir diviser pour mieux régner. La mobilisation de l’opinion internationale a été d’un apport considérable pour la libération  de Mr Djiby sow ce 26 juin 2015 alors qu’il souffrait de calculs rénaux et de problèmes dermatologiques dans la prison centrale de Nouakchott ou il avait été évacué d’Aleg vers Nouakchott ,après avoir été soumis aux tortures à l’isolement  par les autorités pénitentiaires afin d’obtenir auprès de ce leader charismatique   des aveux  sous leur diktat pour mieux enfoncer Biram Ould Dah Ould Abeid l’homme que le général cherche à abattre à tout prix. 

Cette libération de Djiby Sow  est une première victoire  vers un acquittement total de ces militants qui n’ont commis aucun crime ni délit  si ce n'est défendre les plus pauvres d'entre nous  contrairement  à ces officiers et sous-officiers qui gèrent notre pays en ayant sur les mains le sang de nos compatriotes Négro-Mauritaniens,  assassinés de sang-froid   dans les casernes militaires sans même que justice ne soit encore rendue ou que les ayants droit ne fassent encore leur deuil depuis plus deux décennies. Si l’on doit encore parler un peu de justice dans ce pays comment  cautionner que les braves femmes de Thiambènes à 15 kilomètres de Rosso puissent être arbitrairement  et sauvagement emprisonnées  et que la dame au "col blanc" sans pagne , sous la protection du pouvoir du général Aziz se pavane et se vante avec   un  acte de propriété  falsifié qui devait la conduire en prison dans un état de droit qui ne serait pas la Mauritanie. Et  Pourquoi, l’Imam, de la mosquée de Thiambène, son muezzin et son chef de village sont encore en prison pour leur soutien à la vérité et à la justice, pendant que les autorités cherchent partout des divisions entre ces  vaillants militants des causes nobles pour asseoir  leur hégémonie à travers leurs  sbires  et laudateurs sur les populations de la vallée. Nous allons ,malgré  notre satisfaction de la libération de Djiby  Sow ,garder le cap de l’unité,  et du refus de faire croire qu’il s’est désolidarisé  de ces codétenus, slogan que les  tenants du pouvoir tiennent pour monter les uns contre les autres et créer une  autre injustice sur l’injustice déjà ,de libérer un  et  laisser les autres malades  à Aleg ,cohabitant avec les cafards , les maladies et dans des conditions d’hygiène incroyables selon des sources pénitentiaires dont je garderai l’anonymat .

. Ni la politique de diviser pour mieux régner, ni le calcul de la libération de l’un en laissant les autres ne pourra détériorer  ou infléchir la détermination de  nos vaillants militants qui ont juré de donner leur sang aux démunis et au peuple Mauritanien. Reconnaissons que libérer un prisonnier et en laisser deux autres, pourtant souffrant des mêmes maux est un beau calcul du pouvoir mais  regardons ou se situe  la justice dans ce pays ? Est-ce en emprisonnant Biram Ould Dah Ould Abeid, Djiby Sow ,Brahim Ould Bilal et les habitants de Thiambène on a validé l’intérêt de cette  caravane contre les expropriations de terre ou non ? Je pense que le pouvoir cherche une porte de sortie face à sa pirouette  et son mensonge autour de cette arrestation arbitraire, offrant  le alors  une fenêtre de sortie mais pour cela libérez d’abord  ces détenus d’opinions sans condition , sans quoi toutes les manœuvres dilatoires et autres formes de démagogie à l’ancienne seront vouer à l’échec. Djiby, Biram et Brahim sont désormais indissociables, vous pouvez encore jouer mais vous allez perdre et vos agissements et méthodes contribuent à cimenter ces rapports et cet élan  national et international de solidarité.

Sidi Ould Baye  Patriote Incontestable