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jeudi 30 mai 2013

Coran : Nécrologie



Le 29 Mai 2013, aux environs de 16 h, décède à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris un illustre homme :Laghdaf Ould Homody. Arrivé en France le 1er Janvier 1997 pour un problème de reins, Laghdaf a subi plusieurs greffes, des opérations chirurgicales dont une à cœur ouvert. Ces soins indispensables mais douloureux, n'ont à aucun moment entamé le moral d'acier de l'homme. Diminué physiquement à causes également des nombreuses séances de dialyse, le corps  martyrisé, le"fils de Dahah"n'a jamais émis la moindre manifestation de plainte depuis plus de quinze ans!C'est suite à une enième operation cette fois à la jambe, suivie du énième coma que Laghdaf Ould Homody a été appelé à Dieu. Le défunt avait comme amies trois vertus cardinales: sincérité, franchise et loyauté. Son auguste épouse Aichetou Sy qui partageait son quotidien pour le meilleur et pour le pire ne saurait me démentir. A l'occasion de cette affligeante journée  du 29-05-2013,je lui presente mes condoléances les plus attristées, à ses enfants ainsi qu'à la famille Homody d'Atar,particulièrement l'ambassadeur Mohamed Said Ould Homody,l'ancien maire Haibé Ould Homody,Marièm et Rabia Mint Homody.Que Dieu l'accueille en son saint paradis. Amen.
  En musulman, je ne saurais terminer ce texte necrologique sans rappeler une seconde fois le stoïcisme dont a fait preuve le défunt Laghdaf Ould Homody devant la mort pendant des années, des mois, des jours sur son lit d'hôpital comme s'il voulait dire à ses nombreux visiteurs:
   "A voir ce qu'on fût sur terre et ce qu'on laisse
   Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
   Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler
  Puis après comme moi, souffre et meurs sans parler."...A Dieu grand-frère, tant qu'il y aura des hommes comme toi!

   ELY OULD KROMBELE

A l'attention des organisations associatives, syndicales et partis politiques




Nous avons été informés de la situation actuelle en Mauritanie et ses répercussions en France suite aux difficultés rencontrées par les ressortissants mauritaniens concernant la délivrance ou le renouvellement de leur passeport du fait du recensement national actuellement en cours à l'Ambassade de Mauritanie à Paris qui exclut beaucoup de ressortissants mauritaniens (exigence de la carte de séjour pour le recensement des Mauritaniens en France) :

1) - ceux dont les titres de séjour sont en cours de renouvellement, qui ne peuvent pas retirer les retirer faute de pouvoir présenter le nouveau format de passeport et qu'ils ne peuvent obtenir faute d'avoir été recensés

2) - ceux, en cours de régularisation de leur situation, ne pourront avoir leur titre de séjour que s'ils présentent un passeport qu'ils ne peuvent obtenir faute de recensement

3) - ceux qui n'ont pas de titre de séjour et qui souhaitent régulariser leur situation, ne peuvent pas le faire, faute de recensement bien qu'ils soient Mauritaniens et disposent de pièces d'identité valablement établies par les autorités mauritaniennes.

Tous ces Mauritaniens seraient à terme des sans papiers, perdraient leur travail et deviendraient apatrides, une situation que personne ne peut humainement, socialement et politiquement envisager.

En Mauritanie, les centres de recensement sont devenus de véritables lieux d'épuration ethnique, remettant en cause la nationalité mauritanienne des négro-africains devenant de véritables apatrides dans leur propre pays. Les manifestations qui se sont déroulées dans les grandes villes ont été réprimées dans le sang, les forces de l'ordre tirant à balles réelles faisant ainsi plusieurs morts et blessés graves dont des enfants de 15 ans.

Pour toutes ces raisons, le MRAP vous propose une rencontre

Le mercredi 5 juin 2013 à 19 heures dans les locaux du MRAP – 43, boulevard Magenta – 75010 Paris – métro : Jacques Bonsergent

Pour organiser ensemble une conférence de presse afin d'alerter l'opinion publique et interpeller le gouvernement français de cette situation.

Paris, le 29 mai 2013
SOURCE MRAP

L’esclavage, une survivance tenace


PAR ANGÉLIQUE MOUNIER-KUHN

Le militant Biram Dah Abeid dénonce sans relâche l’asservissement des Haratines dans son pays. Il effectue actuellement une tournée européenne et était à Genève la semaine dernière



Biram Dah Abeid est un Mauritanien à la peau sombre. Des cernes creusent ses yeux; elles sont la rançon de l’énergie qu’il déploie ces jours à plaider en Europe la cause des siens, les Haratines, l’une des communautés noire de la Mauritanie. Il se présente comme un «affranchi». Mais, précise-t-il d’emblée, «un dicton de chez nous dit qu’il existe aussi peu de différence entre l’affranchi et l’esclave que d’espace entre la queue de la vache et le sol».



Aux XIIe et XIIIe siècles, en se fondant sur d’antiques écrits re­ligieux, les Arabo-Berbères qui avaient conquis cette terre du nord-ouest de l’Afrique rédigent des codes négriers soumettant les Haratines à l’esclavage. En 2013, une partie de cette communauté est toujours asservie aux maîtres «blancs». En 1981, pourtant, l’esclavage est officiellement aboli par la junte au pouvoir à Nouakchott. «Mais un article stipulait qu’il fallait indemniser les maîtres. Or, l’Etat n’a jamais indemnisé personne. Puis, en 2007, pour la première fois de l’histoire de la Mauritanie, les autorités ont décrété que l’esclavage était un crime. Malgré tout cela, il reste une pratique massive et multiforme», explique Biram Dah Abeid.



Elle affecterait entre 10 et 20% de la population, des hommes et des femmes, ayant hérité de leur condition par filiation maternelle, et qui doivent, aujourd’hui comme dans la nuit des temps, une obéissance totale à leur maître tout au long de leur vie. «Ils travaillent sans repos, sans salaire, sans soin. Ils n’ont droit ni à l’éducation, ni aux voyages, ni à la propriété», explique le militant mauritanien. Les maîtres peuvent utiliser leurs esclaves femmes «sans aucune restriction», ajoute-t-il, et les soumettre, quel que soit leur âge, à leur bon vouloir sexuel. Leurs enfants, souvent, ne connaîtront jamais leur père. Au fil du temps, en parvenant à thésauriser le peu de bien auquel leur statut leur donne accès, près des deux tiers des Haratines ont racheté leur liberté. Mais, même affranchis, ils restent discriminés, et rares sont ceux qui parviennent, sur le seul socle de leur mérite, à accéder aux postes à responsabilité.



Avocat de formation, président fondateur de l’IRA (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie) et adepte de la non-violence, Biram Dah Abeid a voué sa vie à dénoncer ces survivances hors d’âge. Il a vu le jour en 1965, d’un père qui, lui aussi, était né émancipé par un concours extraordinaire de circonstances. «Le maître de ma grand-mère, qui avait été capturée lors d’une razzia à la fin du XIXe siècle et vendue comme esclave, est tombé malade alors qu’elle portait son enfant. En guise de prière à Dieu, son maître a promis de l’affranchir. L’homme a guéri, et mon père est né libre.»



Libre, mais sans jouir de tous les droits. Jamais il n’a obtenu celui de faire venir au Sénégal, où il s’était installé, les deux enfants qu’il avait conçus avec sa première épouse, une esclave. En désespoir de cause, il l’a répudiée avant de se remarier et d’engendrer une nouvelle fratrie. «J’en suis l’avant-dernier et l’unique garçon, le seul à avoir fait l’école, relate Biram Dah Abeid. Mon père a toujours compté sur moi pour relever tous les défis. Et le plus grand défi pour lui, c’était l’esclavage. A sa mort, je lui ai promis de lui faire une guerre implacable.»



Il continue de la mener, en sillonnant la Mauritanie dans sa voiture à mégaphone. En tribun habitué des foules denses, il se rend dans les villages les plus reculés pour dénoncer le poing brandi «l’idolâtrie» esclavagiste. «L’esclavage est parti d’une condition ­globale, idéologique, mentale, religieuse, raciste, qui reflète l’omnipotence d’un clergé tirant sa force d’interprétations fallacieuses et intéressées du Coran. En Mauritanie, l’esclavage est considéré comme le 6e pilier de l’islam. Il n’y en a jamais eu que cinq», dit-il.



Au début du mois, Biram Dah Abeid a été récompensé du prix 2013 de l’ONG dublinoise Front Line Defenders pour les défenseurs des droits de l’homme en danger. Car la notoriété dont il jouit en son pays lui vaut des égards contrastés. Le 27 avril 2012, il a défrayé la chronique en incinérant publiquement des ouvrages religieux, les codes d’esclavage. Sa condamnation pour «violation des valeurs islamiques du peuple mauritanien» l’a envoyé tout droit en prison, pour la troisième fois. Il s’en félicite comme de son acte le plus «éclatant»: «Cela a créé un déclic au sein de la population, équivalent à une insurrection morale. Des dizaines de femmes et d’hommes sont descendus dans la rue pour s’opposer à ma condamnation; cela a créé un nouveau rapport de force en Mauritanie.»



Il entend dorénavant mettre à profit sa tournée en Europe pour inciter les capitales à faire, elles aussi, assaut de pressions sur Nouakchott. Après avoir témoigné devant des parlementaires européens, il était en Suisse la semaine passée, où il a vu des représentants du Département fédéral des affaires étrangères et des diplomates à Genève, avant de se rendre en Allemagne, puis en France. Le conseiller national Luc Barthassat (PDC/GE), qu’il a rencontré, déposera une interpellation parlementaire sur la Mauritanie en juin à Berne.



A sa sortie de prison, le 3 septembre 2012, des milliers de personnes attendaient Biram Dah Abeid pour l’escorter sous les vivats à son domicile. «La prison, jure-t-il aujourd’hui, j’y retournerai s’il le faut.»

Source : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/5e5c952c-c7cd-11e2-ac35-8b264631d434/Lesclavage_une_survivance_tenace

mercredi 29 mai 2013

Association Sociale «AS»



 Association Sociale «AS»                     «AS»   الرابطة الاجتماعية  
  Récépissé N˚001126            V                  001126 :ترخيص رقم  
                                   UN GRAND APPEL :
              A LA RECHERCHE   DE Volontaires ET DE FONDS :
 Une association dénommée Association Sociale(AS) fait appel à toute personne de bonne volonté pour se porter volontaire afin de dispenser, pendant les grandes vacances aussi bien que durant l’année scolaire,  des cours  de soutien aux élèves démunis dans toutes  les  Moughattaas, surtout à Riyad, pour les classes d’examen (Bac  D,C,A,O), Brevet et l’Entrée Sixième. Le but de cette entreprise est  de conscientiser les mauritaniens  sur l’importance du volontariat comme un moyen de développement, et aussi sur le devoir qui incombé à tout être humain d’aider son prochain.
 Apres sept mois de contacts avec les élèves, nous avons constaté que les lacunes existent surtout en matière d’alphabétisation en français . Pour cette raison nous devrons insister sur des cours d’alphabétisation dans cette langue, au cours des vacances scolaires.
Par ailleurs, nous sollicitons une assistance  matérielle  et financière  sous forme de tables, d’ordinateurs (neufs ou usagés); de craie, de tableaux , de moyens de transport, et de fonds liquides.

Le profil que nous recherchons :
ü Une personne qui peut enseigner Physique (français), Mathématiques (français), Sciences français) ; Arabe ; Philosophie (en arabe), Histoire Géo (en arabe) et en Français pour Bac (C, D, A, O) ; Brevet et l’Entrée en Sixième.
ü Et toute personne qui peut enseigner d’autres matières  est la bienvenue.

Les cours vont débuter à partir du 11 juillet 2013
Contacte le chef du projet au : 22612757ou 41097047


                                                         Le secrétaire général
Source: Boulkheir Dien, ancien prisonnier d'opinion d’IRM-Mauritanie.

LE COMBAT CONTINUE!!!



Les mauritaniens d'Europe sont outrés et indignés par le recensement en cours dans notre ambassade à Paris et l'ont fait savoir. Pendant des jours de mobilisations, les habitants du 16 eme arrondissement de Paris semblent être très en colère.

Et pour exprimer leurs ras-le-bol de la mauvaise organisation qui entoure cet enrôlement de la HONTE les habitants du quartier de l'Ambassade ont adressé deux courriers, l'un au Ministre français des Affaires Etrangères, Laurent FABIUS et l'autre au Député- Maire du 16 eme arrondissement de Paris Claude GOASGUEN afin d'intervenir auprès des services de l'Ambassade de Mauritanie pour une organisation digne et humaine  pour ainsi éviter au quartier des manifestations interminables et bruyantes.

Le combat continue!!