C’était en 2009, lorsque j’ai eu mon baccalauréat au lycée Waoundé ndiaye de
Bakel. Je me rappelle, je me suis inscris à l’université de Gaston Berger de
saint louis. Au même moment la Mauritanie décida de rapatrier certains de ses
fils, pris en guetta punch par l’expression ‘’ appel de la patrie’’ je
m’approche de papa et lui annonça que je voulais retourner au pays natal pour
continuer mes études. Vois-ci ce qu’il m’a répondu « mon fils, je sais à quel point
tu aimes la Mauritanie et j’apprécie ta brave décision mais tu es entrain de
réduire tes efforts en poudre. J’aurai préféré que tu restes au Sénégal pour
continuer tes études mais si tu y tiens vraiment bonne chance ». Le 08 octobre
je me suis rendu au HCR de Dakar pour un acquit de droit. Le 10 du même mois
aux environs de 16 h j’avais traversé mais retenu au poste de Rosso malgré mon
acquit de droit, oui ils avaient même jeté ce papier par terre et me retenant
plus 2 heurs dans une espèce de chambre très salle on dirait une prison oui
c’était ma prison. J’étais là seul dans ma chambre quand deux jeunes viennent
me tenir compagnie, ils m’annoncent qu’ils sont arrêtés parce qu’ils se sont
battus. Voilà ! voilà ! Je devine je suis dans une cellule je serais bientôt
transféré à ma cellule définitive, mais qu’ai-je fait ? Je me rappelle de ma
discussion avec Papa. Je saisis vite que le malheur d’être négro mauritanien
viens de commencer. J’étais là à s’apitoyer sur mon sort quand un gendarme
ouvre la porte et me dit en hassanya « gasramarak goum ». Oui je me suis
familiarisé avec cette expression à travers mes lectures sur L’enfer d’Inal ,
je devines et je me lèves pour le suivre. Il me retourne comme les hommes de
tenus le font avec les criminels dans les films et enchaine ma main à la
sienne. Ben ! Elle n’était pas si longue cette fête de fiançailles avec le
gendarme. On arrive au bureau et il me déchaine, j’aperçois ma valise ouverte,
mes habits et livres en pêlemêles. Peut être que quelqu’un a dû glisser quelque
chose dans ma valise? Non je ne crois pas ! Ils se mirent à discuter et à boire
du thé sans gène. Je tourne le dos, sort mon portable et glisse un sms à celui
qui devait m’accueillir. Une idée me parvient en tête de courir et de se jeter
à l’eau pour traverser à la nage mais pas d’issu je suis loin dans un coin du
bureau. Mon ex fiancé gendarme vient à moi et saisi le col de ma chemise et
proliférant des mots qui me sont totalement étranges, je le répondus que je
comprenais rien de ce qu’il dit en poular puis en français. Alors il se mit à
parler un français dégoutant qui faillit me faire rire aux éclats
malheureusement je n’avais pas ce droit ici. Je ne compris rien à part «
comment ‘’ismou’’ toi ». je lui dit « mais Regardez mes documents » . Les insultes
commencèrent à pleuvoir quand un autre je pense plus gradé entre et prit mes
documents s’y concentre quelque minutes et me libère. Je me dirige vers ma
valise, remet mes habilles dans la valise et la referme pour prendre congé de
mon fiancé gendarme sans essayer de connaitre le motif de ces gestes. Il
faisait 18h 30 ou 19 je ne pouvais pas retourner et traverser mais je le
désirai tant et je n’avais pas de ‘’djatigui’’ à Rosso. Direction la gare,
j’appelle mon tuteur et l’informe que je suis relâché il me dit qu’il était au
courant.
Je tombe bien une voiture presque pleine pour Nouakchott je monte et me
demandes pourquoi le chauffeur attend toujours ? Non la voiture n’était pas
pleine mon cher, ce n’est pas comme le Sénégal ou comme la coutume le veut.
Bienvenue au pays de ‘’faye ce que voudra des maures’’, ici la voiture de 5
places transporte 7 personnes et celle des 7 place ? Devinez.
Prochainement je vous ferai le récit de mon arrivé et de mon inscription à
l’université de Nouakchott et mes trois ans en enfer
Quelques minutes plus tard deux passagers s’ajoutent à l’équipage. On ‘est
maintenant au complet deux devant plus le chauffeur et quatre en arrière.
Vraiment du jamais vu ! Je me frotte les yeux pour s’assurer que je ne rêve
pas. Non mon chère, je ne rêvais pas. Sûrement la police routière nous arrêtera
si bien sûre elle nous voit. Bon ce n’est pas mon problème, en tout cas je ne
suis pas le fautif de cette surcharge et je pris d’ailleurs qu’elle nous stop
afin que je puisse au moins respirer. Comme ça je pourrais dormir quelques
minutes. Un homme de fort corpulence, d’une quarantaine, un visage ridé, une
barbe grisâtre, un ‘’doloké’’ blanc très salle, s’approche de notre véhicule et
ouvre la portuaire. Il monte et démarre la voiture à bon c’est lui le
chauffeur. Direction Nouakchott j’ai promis de ne fermer l’œil afin d’admirer
la forêt mauritanien. Tout commence mal une route impraticable, des troues
partout, un goudron mixte de couleurs grisâtre et noire bien sûr. Sous l’effet
des virages et des coups de vents je m’écroule. Un sommeil profond et paisible,
je commence déjà à rêver mon retour à Bakel sarré demba. Brusquement une main
sur mon épaule droite me fait sursauter. Oh là là là , un policier mauritanien
m’interpelle avec un ton très bizarre « carte d’indenté ». Je retire mon acquis
de droit et le lui remet. Il n’y comprenait absolument rien et me dit ‘’hayé
sin hou’’ ? ‘’ Descends voiture’’. Je ne comprends pas comment ce pays vit, il
est ni arabophone encore moins francophone. Nous marchâmes jusqu’au bureau
Tché BA
rappeur Mauritanien via Facebook
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