La Présidence de la République a rendu
public ce 21 avril 2013, un décret nommant le président et les membres de la
Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH). Le renouvellement des
membres de cette institution s’est déroulé à travers les méthodes et habitudes
de clientélisme et d’opacité, propres à tous les régimes ennemis et prédateurs
des droits humains. L’institution de la CNDH devait être un instrument
indispensable à l’Etat de droit et de la plus haute importance ; hélas, dans
notre pays, l’image de cette institution est souillée du fait qu’elle a été toujours
utilisée par les pouvoir publics comme vivier pour les laudateurs, les
mouchards et informateurs de tout acabits qui s’adonnent sans moralité ni
vergogne, aux rôles hideux de trouble-fête et de faux témoin, au profit du
pouvoir et des groupes dominants esclavagistes.
La CNDH doit constituer un cadre de concertation entre l’administration et la société civile concernées par les questions de droits de l’Homme.
Les personnalités désignées pour présider ou être membres de cette commission doivent être de hautes moralités, compétentes et fortement impliquées dans la défense et la promotion des droits humains.
La commission doit également refléter toute les composantes nationales, tel que stipulé dans l’article 10 de la loi l’instituant « … la composition de la commission et la désignation de ses membres sont fondées sur le principe du pluralisme et reflètent la diversité sociale et culturelle de la Mauritanie».
D’autre par, l’exclusion de la communauté wolof de cette nouvelle version mauritanienne de la CNDH est une grave violation des droits fondamentaux des minorités, édictées dans les instruments internationaux de défense de droit de l’homme et des textes instituant cette institution.
IRA Mauritanie, préoccupée par la descente dans l’abime de cette institution, soucieuse de la protection des droits des minorités et favorable au respect des dispositions du pacte international relatif aux droits civils et politiques et la loi instituant la CNDH, dénonce
La CNDH doit constituer un cadre de concertation entre l’administration et la société civile concernées par les questions de droits de l’Homme.
Les personnalités désignées pour présider ou être membres de cette commission doivent être de hautes moralités, compétentes et fortement impliquées dans la défense et la promotion des droits humains.
La commission doit également refléter toute les composantes nationales, tel que stipulé dans l’article 10 de la loi l’instituant « … la composition de la commission et la désignation de ses membres sont fondées sur le principe du pluralisme et reflètent la diversité sociale et culturelle de la Mauritanie».
D’autre par, l’exclusion de la communauté wolof de cette nouvelle version mauritanienne de la CNDH est une grave violation des droits fondamentaux des minorités, édictées dans les instruments internationaux de défense de droit de l’homme et des textes instituant cette institution.
IRA Mauritanie, préoccupée par la descente dans l’abime de cette institution, soucieuse de la protection des droits des minorités et favorable au respect des dispositions du pacte international relatif aux droits civils et politiques et la loi instituant la CNDH, dénonce
- L’appropriation que l’Etat a fait de la CNDH en plaçant à ces commandes et
dans ses différents rouages des auxiliaires notoires de la police politique
- L’exclusion de la communauté Wolof de cette institution ;
Nouakchottm 10 Mai 2013
la commission de communication
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