Au frère le Président Biram Ould Dah Ould Abeid, et à travers lui tous les membres du Bureau Executif de l’Ira-Mauritanie.
Honorables frères et sœurs de l’IRA, mon salut militant, il m’a été donné de vous présenter à plusieurs reprises quelques réflexions à propos de ma position personnelle vis-à-vis d’un certain nombre d’affaires intérieur à l’organisation et particulièrement par l’intermédiaire des camarades, Abidine Ould Merzoug, brahim Ould bilal abeid, Yacoub Ould Saleck, Med Vall Ould Sidi Meila, de même j’ai eu à entretenir le président Biram dah Abeid à propos des préoccupations militantes pendant notre séjour en prison.
Ce dans l’espoir que vous donnerez à ces questions les débats qu’elles exigent dans l’objectif de séparer la grain de l’ivraie, j’étais et je demeure dans tous ces cas, poussé par mon passé militant à l’intérieur comme en dehors de l’organisation, ainsi que mon activisme déterminé pour les objectifs et les besoins du combat pour la libération des esclaves et anciens esclaves.
Malheureusement, personne ne m’a questionné au sujet de ces pensées ni les raisons de leur exposition au même degré que les demandes de la conservation de l’état actuel, dans l’espoir de voir le jour de la sagesse arrivée ou non, mais il est apparu qu’au long des jours, les priorités ont changé, on y coulisse des rencontres non officielles, oblitèrent les engagements des militants sincères, et c’est ainsi que les irrégularités se sont étendues.
Honorables camarades, j’ai eu à garder beaucoup de convictions pour l’intérêt général de l’organisation, beaucoup sont les pensées que j’ai enseveli dans ma poitrine, pour ne pas provoquer de dissensions au sein de notre maison commune ; et pour cette raison, j’ai vécu les semaines et les mois passées une oppression interne sans précédent, ce fut un sentiment (malheureusement) que je n’ai jamais ressenti même à l’intérieur de la prison. De même que s’est ancrée en moi une conviction contraire aux nouvelles orientations de l’initiative de peur d’être emporté ou avalé par des politiques contraires à mes convictions.
J’ai milité et l’homme peut devenir un obstacle devant les aspirations, mais il revient à chacun de connaître ces limites et de respecter ses principes avec lesquels il a grandi et qu’il lutte pour atteindre ses objectifs dans la vie, avec constance, transparence et la fidélité aux engagements.
Je ne garde aucune pour personne, hors le respect, l’estime et je resterai en contact avec tout le monde, avec votre permission et ce quelque soit nos divergences d’opinion.
Veuillez, recevoir l’expression d’amour et d’estime que j’ai pour tous.
Votre camarade de lutte Oubeid Ould Imijine
Fait à Nouakchott le 4 mai 2013.
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