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mardi 27 juin 2017

Communiqué de soutien aux victimes de torture

 

مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA - Mauritanie

Le 26 juin est la journée internationale de soutien  aux victimes de torture, IRA – Mauritanie    rappelle que la torture est utilisée en Mauritanie  pour réduire au silence les militants anti-esclavagistes de notre organisation.
C’est ainsi que deux militants de IRA – Mauritanie, en l’occurrence  Abdallahi Maatala Saleck et Moussa Bilal Biram croupissent toujours dans les geôles du système esclavagiste et raciste du système mauritanien. Ils sont détenus dans le bagne Bir Mogrein, a 1200 kms de leur famille, en cellule d’isolement et après avoir subi toutes les formes de torture.  Nous soupçonnons que leur détention est prolongée  jusqu’à  ce que les traces de torture ne soient plus visibles pour témoigner.
Depuis leur transfert de Zouerate à Bir Mogrein le le 19 décembre, ils n’ont reçu aucune visite de leur famille, ni de leurs avocats encore moins de médecin.

Après le refus du Parquet de Nouakchott de considérer la plainte introduite par les treize (13) militants anti esclavagistes, les détenus ont porté la même plainte devant le président du tribunal de la cours criminelle de Nouakchott, qui les jugeait en août 2016 et devant le président de la cours d'appel de Zouerate qui les jugeait le 14 novembre 2016 et les deux ont débouté les plaignants.
 Le 3 novembre 2016 les victimes se plaignirent par l'intermédiaire de leurs avocats au tribunal de grande instance de Paris et  ont porté plainte  sous forme de communication auprès de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, pour que l’Etat mauritanien soit condamné, ensuite, les victimes de torture susnommés déposèrent plainte devant la Rapporteur Spéciale des Nations-Unies sur la torture et autres pratiques dégradantes.

Nous  soupçonnons que leur détention est maintenue jusqu’à  ce que les traces visibles de torture soient effacées afin qu’ils ne puissent faire des témoignages vivants.
Nous lançons un appel urgent a la communauté nationale et internationale ainsi  qu’aux militants des droits de l’homme pour intervenir auprès des autorités mauritaniennes pour obtenir sans délai et sans condition la libération des détenus d’opinion Abdallahi Maatala Saleck et Moussa Bilal Biram injustement incarcérés.


Bruxelles le 26/6/2017                             La commission de communication

Hadietou GANDEGA le vulgaire nègre négrier soninké à Paris (Villetaneuse)


Quand l’état Mauritanien nie l’esclavage, les esclavagistes mauritaniens maures et leurs féodaux noirs disent haut et fort le contraire dans les réseaux sociaux. Cet homme qui s’appelle Hadietou GANDEGA s’en prend à Diko, à la communauté Haratine en générale, exhorte les esclavagistes soninké en France  et partout dans le monde à s’en prendre à Diko parce qu’il combat l’esclavage pour soi-disant disperser les soninké. Selon ses propos, la fin de l’esclavage, sera la fin de la communauté Soninké. Des propos d’une rare violence dans l’extrême vulgarité. Un gourou extrémiste  immigré en France qui joue sur la fibre islamiste pour galvaniser les soninkés à s’en prendre aux abolitionnistes Mauritaniens, qui  se prend comme le roi Wagadou soninké de la France. C’est ressortissant de Djadjebiné dans le Guidumakha.

Ci-dessous, la traduction de l’essentiel des propos qu’il a publié dans un groupe Whatsapp qu’ils ont appelé «  DEMOCRATIYA ISLAMIQUE » qui demandent le châtiment de militants des droits humains. Des propos qui ont fait le tour du monde.

«Mes  bonjours  aux membres du groupe Democratiya islamique, monsieur le président Moussa Camara, mes salutations à tous, je remercie   Dieu   le tout-puissant de nous accompagner jusqu'à la fin de ce mois béni du Ramadan. Democratiya nous sommes avec vous, je vous oublie pas et on vous néglige pas,  nous ne baisseront pas les têtes également.
 Dieu merci, regardez tout ce monde dans ces groupes qu’on appelle  democratiya islamique, regardez  tous ces villageois dans ces groupes democratiya, regardez  les noms de familles qui sont dans les villages du Guidimakha , des noms :  Camara,  Cissé, Gandega, Sokhona, Soumaré etc…

 C'est ça les vrais noms  Soninké, qui  a entendu déjà  un DIKO Soninké ?  Cela  n'existe pas,  tout homme sur terre qui porte le nom DIKO, qui dit, qu’il est  soninké ment, qu’il vient me voir. Soninko, ne soyez pas  fou autour d'une personne qui n'a pas pu sensibiliser ses propres parents qui sont  les Haratine, qui portent les sacs du riz lourds jusqu'à qu'ils crèvent  sous le poids de ces sacs. Nous savons ses parents Haratine n’ont même  pas un lieu pour s’abriter, c’est très bien fait pour eux,  ils habitent  sous des bâches et huttes qui ne méritent aucun respect.  

 Dans le patronyme de  noms Soninké , Diko Soninké, Baby Soninké,  ça n'existe pas, ce sont des Haratine , quand on trouve ces gens-là, marchez sur eux  en les mettant de côté.
 Leur rôle ou place est semblable à celui des  animaux qu’on envoie   à la cherche d'eau très loin de la hutte du maitre, à faire  des travaux durs, pénibles.  Même pour aller chercher l'eau, les maures refusent qu’ils prennent des ânes en les obligeant à porter les gourdes d’eau, faites en peau d’animaux sur leurs épaules, sur leurs têtes etc…. parce que les animaux sont mieux respectés qu’eux dans la société. Se sont de personnes qui ne connaissent même pas leur parent donc ne méritent aucun respect……. »


samedi 24 juin 2017

Communiqué de presse: Une nouvelle plainte a été déposée contre la Mauritanie au Parquet de Paris


مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

IRA - Mauritanie

Une nouvelle plainte a été déposée contre la Mauritanie au Parquet de Paris en vertu du principe de la compétence universelle


L’une des salles de conférence du Parlement européen a abrité jeudi 22 juin 2017 une conférence de presse animée par la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique, en collaboration avec l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) avec la présence effective de l’Honorable député, ancien ministre et ancien Président de la Commission Européenne, Monsieur Louis Michel.

Sous l’intitulé «L’esclavage et la torture en Mauritanie : deux luttes à mener au 21ème siècle», la conférence s’est déroulée devant une salle composée de députés européens, de journalistes et de défenseurs des droits de l’homme.

Monsieur Louis Michel a ouvert les débats, reconnaissant la gravité de l’esclavage en Mauritanie, tout en réitérant le soutien de l’Union Européenne à l’action pacifique menée par le mouvement IRA – Mauritanie  et son président. Il a relevé les dimensions culturelles du phénomène de l’esclavage, notamment la résignation des victimes. Il a pointé du doigt l’un des plus grands obstacles à l’éradication du phénomène, en l’occurrence l’Etat mauritanien ainsi que la majorité de l’élite harratine qui ont opté pour le négationnisme des pratiques esclavagistes en Mauritanie contre vents et marées.

Maître Georges Henri Beauthier, avocat auprès des cours et tribunaux belges et français, président de la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique  et Maître William Bourdon, avocat belge et membre de la Fondation, citant les rapports et conclusions des différentes organisations internationales des droits de l’homme et les représentants d’organismes internationaux comme les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme en Mauritanie, ont mis en exergue l’unanime condamnation des acteurs de la communauté internationale sur la persistance de l’esclavage dans ce pays, qui selon eux, entraîne la mort sociale d’une forte majorité des Mauritaniens.

Maître Georges Henri Beauthier, a ainsi indexé la France qui selon lui facilite le déplacement en toute impunité des fonctionnaires mauritaniens accusés de pratiques liées à la torture alors qu’elle complique le voyage des défenseurs des droits de l’homme qui veulent aller en Europe pour témoigner.  Il a annoncé dans la foulée avoir déposé ce jeudi 22 juin 2017 auprès du Parquet de Paris, une plainte contre les présumés tortionnaires et auteurs d’actes esclavagistes mauritaniens  en déplacement en France et en Europe, selon le principe de la compétence universelle. Cette plainte viendrait s’ajouter à d’autres déposées auprès de plusieurs autres institutions internationales, comme la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur la torture et la violation systémique des autres fondamentaux des droits de l’homme que le pouvoir mauritanien transgresse allègrement, notamment sur les militants abolitionnistes du mouvement IRA - Mauritanie. 

Quant à Maître William Bourdon, il a classé le régime de Mohamed Abdel Aziz implanté en Mauritanie comme un régime prédateur des droits de l’homme, en ce qu’il viole les lois condamnant un crime contre l’Humanité tel que l’esclavage et persécute une grande partie de sa population. L’esclavage, selon lui, est systématique dans son application contre les groupes défavorisé haratine en ce que le pouvoir mauritanien soustrait les criminels de l’esclavage de la rigueur de la loi. Il a décrit dans son exposé, un esclavage par ascendance raciale et la torture en tant que levier d’intimidation et de soumission contre toute revendication des antiesclavagistes.  Me Bourdon a dénoncé la complicité de l’Europe avec le régime mauritanien dans ce forfait et ces crimes inhumains sous le couvert de la coopération militaire et sécuritaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. En réalité, dira-t-il en substance, la lutte contre le terrorisme est instrumentalisée pour jouer sur la peur des gouvernements occidentaux afin de mieux sévir contre le mouvement IRA dans son combat contre l’esclavage en Mauritanie et pour  l’instauration d’une alternance pacifique et démocratique au pouvoir ainsi qu’un véritable Etat de droit.

A son tour, Biram Dah Abeid, président du mouvement IRA a d’abord remercié l’honorable député et ancien ministre, Monsieur Louis Michel pour son invitation et pour l’organisation dans l’enceinte du Parlement européen de cette conférence de presse, en présence d’un public d’élus européens, d’avocats, de défenseurs des droits de l’homme et de journalistes.  Il a dénoncé de prime abord, la situation des droits de l’homme en Mauritanie, caractérisée selon lui par l’application d’une politique de violence indicible tendant à éradiquer le mouvement IRA au lieu d’éradiquer l’esclavage. Qualifiant le régime de Mohamed Abdel Aziz d’afrophobe et de réfractaire à toute amélioration des droits de l’homme en Mauritanie, mais aussi de «Daïchisant » et de «Fachisant»,  le président d’IRA a cité l’Etat mauritanien comme le principal acteur du maintien et de la pérennisation de l’esclavage, l’accusant de régir des lois pour faire taire les abolitionnistes par l’intermédiaire de mesures liberticides et à coups de répressions, d’arrestations arbitraires, de procès inéquitables, de condamnations lourdes et de tortures.

Biram Dah Abeid a dénoncé également les tentatives du régime de Mohamed Abdel Aziz d’étouffer le large et massif mouvement de droit civique que l’action du mouvement IRA a impulsé en Mauritanie. Dans la foulée de ses dénonciations, il a assimilé la coopération économique, financière, diplomatique, sécuritaire et militaire entre l’Union Européen et les Etats-Unis d’Amérique d’une part et la Mauritanie d’autre part, comme un appui à la gouvernance esclavagiste, assimilant ces appuis massifs comme un soutien indirect à la faction de l’extrême droite mauritanienne, esclavagiste, obscurantiste, xénophobe et réfractaire au droit, qui domine en Mauritanie les franges défavorisés par la répression, le faux et l’usage du faux.
Biram Dah Abeid, a interpellé dans ce cadre les élus européens à qui il a demandé de tenir tête à ceux parmi leurs décideurs qui instrumentalisent l’argent du contribuable européen pour engraisser et solidifier le pouvoir d’une poignée de personnes, dépositaires d’idées suprématistes et antidémocratiques en Mauritanie.

Il a annoncé que le mouvement IRA Mauritanie va continuer la mobilisation et la dénonciation populaire et intellectuelle contre le pouvoir en place, à l’intérieur des frontières comme à l’extérieur, jusqu’à sa chute. Il a appelé toutes les communautés mauritaniennes à faire barrage à la politique du «diviser pour régner » que le pouvoir veut ériger en instrument de dressage des communautés les unes contre les autres. Pour lui, aucune communauté, même celles dont sont issues les esclavagistes et les tortionnaires, ne doit être assimilée à ces derniers. 

Enfin, le président du mouvement IRA, a dénoncé les deux lois proposées par l’Etat et approuvées récemment par le Parlement, et dont l’une d’elle prévoit une peine allant de 1 à 5 ans d’emprisonnement ferme contre quiconque critiquerait ou remettrait en cause les Codes noirs de l’esclavage en Mauritanie, considérés comme la Charia sacrée et principale source du droit dans le pays. Il s’agit selon lui, d’une mesuré moyenâgeuse éloquemment prise par le pouvoir de Mohamed Abdel Aziz pour se mettre en porte-à-faux contre la Déclaration Universelle des droits de l’Homme dont la Constitution mauritanienne, dans son préambule, déclare s’être inspirée.

Tout ce qu’il y a à déplorer, c’est le retard accusé par cinq défenseurs des droits de l’homme, victimes d’emprisonnements arbitraires et de tortures et qui devaient témoigner lors de cette conférence de presse. Une escale mal négociée et les contingences d’un vol non planifié les ont ainsi empêchés d’apporter leurs témoignages qui étaient très attendus par les députés européens, les activistes des droits de l’homme et les journalistes. Toutefois, plusieurs rencontres ont été programmées pour leur permettre d’apporter leurs témoignages durant leur séjour en Belgique.

A noter que plusieurs sections d’IRA en Europe, notamment IRA Belgique, IRA Espagne, IRA France, IRA Italie, IRA Allemagne et IRA Hollande, ont fait le déplacement pour assister à la conférence de presse.

La commission de communication                                Bruxelles, le 22 juin 2017



vendredi 23 juin 2017

Guidumakha : première arrestation d’un apologiste de l’esclavage




Alerte : Le premier apologiste sur la continuité de l’esclavage dans la violence, le châtiment avec des mots d’une extrême violence sur le réseau Whatsapp à l’adresse des victimes de l’esclavage, un féodal soninké de Hachi-Chagar répondant au nom de Camara Ibrahima de la région du Guidumakha est en garde à vue au commissariat de Sebkha 2 (Thieb-Thieb). L’homme a provoqué un séisme énorme, un électrochoc qui peut conduire vers des règlements de comptes violents dans les villages qui peuvent déboucher sur des meurtres. Il n’a pas mâché ses mots envers les victimes, allant jusqu’à rappeler aux victimes qu’il accuse de « rebelles qui font le machin », qu’il y a peu, son propre grand père enterrait des nourrissons de femmes esclaves s’ils occupent trop les mamans qui cultivent le champ du maitre avec leurs vas et viens d’allaitements de bambins.

Il dit et le répètera dans son audio, l’esclavage a existé toujours et restera tel qu’il est depuis la nuit du temps, que l’esclavage est un fait divin, les anciens esclaves n’oseront même pas demander la mairie du village de Hachi-Chagar à fortiori autres choses. Ces violents propos sont adressés aux membres de Ganbaanaxu Fedde qui veut dire que nous sommes tous pareils ou égaux.

Les familles féodales se mobilisent fortement à Nouakchott pour libérer le négrier nègre féodal, qui prêche l'incitation à la violence, les familles féodales du Guidimakha comptent sur le ministre Amedi Camara, Sokhona Sidney conseiller à la présidence etc… pour corrompre soi-disant la justice, le président de la république et les membres influents du régime.

La libération de cet homme peut finir mal dans les villages du Guidumakha au vu la tension et la haine que ces propos ont suscité entre les villageois, des propos violents, très vulgaires. Les autorités seront tenues responsables si elles refusent d'appliquer la loi contre l'esclavage,  ses séquelles et ceux qui en font l’apologie manifeste sur ces genres d'individus qui ne reculent devant rien pour créer des tensions en violation de la loi dans l'assurance d'avoir le soutien de bras longs bien placés

Chapitre deuxième : des infractions et leurs sanctions signées par Yahya Ould Hademine et le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Article 17 : L’auteur de production culturelle ou artistique faisant l’apologie de l’esclavage est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de deux cent milles (200.000) à deux millions  (2.000.000) d’ouguiyas. La production est confisquée et détruite

L’amende est portée à cinq millions  (5.000.000) d’ouguiyas si la production est réalisée ou diffusée par une personne morale. Outre la peine prévue à l’alinéa précédent, la personne morale peut être interdite d’exercer ses activités de façon partielle ou totale, provisoire ou définitive.

Article 18 : Tout wali, hakem, chef d’arrondissement, officier ou agent de police judiciaire qui ne donne pas suite aux dénonciations de pratiques esclavagistes qui sont portées à sa connaissance est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de cinq cent milles(500.000)  à un million (1.000.000)  d’ouguiyas.

Article 19 : Quiconque profère en public des propos injurieux envers une personne considérant qu’elle est esclave est puni d’un emprisonnement de deux (2) à six (6)  mois et d’une amende de dix milles (10.000) à deux cent milles(200.000)  ouguiyas.




Vidéo lien vers l’audio de la personne incriminée : https://www.youtube.com/watch?v=PfBjqWiUkf8&feature=youtu.be

Mauritanie: plaintes contre l’esclavagisme et la torture devant l'ONU et l'UA


Bruxelles, des avocats ont déposé une plainte internationale pour dénoncer l'esclavage et la torture en Mauritanie. Elle a été adressée au rapporteur des Nations unies sur l'esclavage et à la commission juridique de l'Union africaine. 

Pour les défenseurs des victimes, c'est une situation qui perdure en Mauritanie malgré l'abolition de l'esclavage : des familles entières sont esclaves de mère en fille et de père en fils.

Avec notre bureau de Bruxelles,

C'est dans un lieu symbolique, le Parlement européen, que les avocats ont tenu à présenter leur plainte. L'eurodéputé Louis Michel rappelle que l'esclavage perdure en Mauritanie« L’esclavage a été aboli officiellement en 1981, a-t-il affirmé, il a été érigé en crime depuis 2007 et la loi a été renforcée depuis 2015. Malheureusement il existe encore de très nombreuses situations de servitude totale, de travail forcé et non rémunéré. »

Pour Me William Bourdon, avocat français de l'association mauritanienne Ira, qui lutte contre l'esclavagisme, il n'y a pas de doute : « Il n’y a aucune volonté des autorités mauritaniennes de mettre fin à l’esclavage dans le pays. »

Une plainte internationale a donc été déposée auprès des Nations unies et de l'Union africaine. Biram Dah Abeid est le président de l'association Ira. Il déplore l'acharnement des autorités mauritaniennes contre les militants anti-esclavagisme. « Une peine d’une année à cinq ans de prison a été votée pour sanctionner toute personne qui critique ce code négrier que l’Europe et l’Amérique ont aboli depuis des siècles. C’est l’Etat mauritanien, c’est le Parlement mauritanien », déplore-t-il.

Avec cette plainte, tous espèrent une reconnaissance internationale de cette situation en Mauritanie et des sanctions réelles à l'encontre des esclavagistes.



lundi 12 juin 2017

L'Assemblée Nationale adopte le projet de loi sur la discrimination.

L'Assemblée Nationale adopte le projet de loi sur la discrimination. L'article 10 dudit projet stipule:" Quiconque encourage un discours incendiaire contre le rite officiel de la République de Mauritanie est puni d'un a cinq ans d'emprisonnement". Il a pour objectif de doubler la peine des crimes racistes, des discours haineux et raciaux". 

Il est clair qu'en Mauritanie, les défenseurs des Droits Humains en général, dont les activistes Abolitionnistes en particulier ont toujours été ciblés et persécuter par le système raciste, esclavagiste et féodal. Nous avons toujours été enlevés, séquestrés, torturés puis jetés en prison pour avoir défendu pacifiquement un citoyen lambda contre une injustice, au moment ou les bourreaux se pavanent. Les lois qui visent à protéger les citoyens de l'arbitraire ont toujours été transgressées par les tenants du système.


Nous rappelons que le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz avait promis lors de son investiture en 2014 de s'occuper copieusement du mouvement IRA et son leader Biram Dah Abeid.


 Ce projet de loi n'est que le prolongement de sa promesse.

Par ailleurs, une loi doit être générale et impersonnelle, elle ne doit pas viser à faire taire une quelconque voix qui s'exprime contre l'injustice. Or, ce projet de loi vise à intimider les défenseurs des Droits Humains notamment les militants abolitionnistes qui ont toujours dénoncés les actes ou propos injustes de manière pacifique. A toute loi injuste, nulle n'est tenu à la respectée. Nous nous insurgeons donc contre cette loi injuste qui vise à nous faire taire. En définitif, nous rappelons que les législateurs ne doivent pas voter des lois selon l'humeur de l'exécutif, au contraire, ils doivent étudier les enjeux des projets de lois avant leurs mises en exécution. De la même manière, nous encourageons le pouvoir à agrandir ses prisons. Car, ces mesures ne changeront pas d'un iota notre combat noble et juste.



Par Abdou Babou

dimanche 11 juin 2017

Réponse à M. Cheikh Tourad Abdel Maleck qui traite le rapport de Phillip Alston de « mensonger ».



« Genève : Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck accuse Philip Alston d'avoir produit un rapport "mensonger" sur la Mauritanie…………..

Il a mis en relief le caractère mensonger des allégations contenues dans le rapport, notamment celles relatives à l’exclusion des franges données de la société des hautes responsabilités du pays et à la pratique de la distinction dans l’attribution des documents d’état civil et de la propriété foncière, tout en s’appuyant sur des statistiques des institutions internationales sur les indicateurs de la pauvreté et de la croissance en Mauritanie. »

Ah bon ce type est né le jour où les mensonges se sont propagés sur terre. Effectivement, hier, j'ai assisté au fameux panel de l'état mauritanien organisé dans le palais des nations à Genève, entre 13h 30 -et 15h pour soi-disant démentir où discréditer le rapport très précis de Phillip Aston qui a eu un large soutien et les félicitations de la communauté internationale, de groupes des pays africains qui ont désigné la Tunisie, des pays dans le monde arabe etc...
Ils étaient 5 hauts fonctionnaires sans compter l'ambassadrice de Genève et son staff à vouloir baratiner la communauté internationale en vain . Pire le menteur Cheikh Tourad dira qu'il n'y a aucun problème de recensement en cours en Mauritanie, même les étrangers sont recensés par le pouvoir. Lors de la séance question réponse, j'en ai profité pour le remettre à sa place d'un menteur en prenant l'exemple sur moi même.

Je suis recensé il y'a deux ans, je n'ai jamais eu un morceau de papier mauritanien, comment pouvez vous recenser des étrangers M. CheikhTourad en privant des nationaux leur pièce d'état civil pendant que vous la donnez aux étrangers ? C'est complètement absurde mon gars, revoyez ou retouchez vos copies. Les diplomates ont commencé à rire de nos guignols. Ce pauvre type immoral peut il parler les mensonges des autres pendant qu'il vit et respire par le mensonge ? C'est dommage que presse mauritanienne perd son temps sur ces genres de duperies au peuple, j'espère qu'un journaliste bien veillant prendra en charge cette réponse au commissariat des droits l'homme.

Qu'est ce qui irrite l'état mauritanien dans le rapport de Philipp Alston ? Nous pensons à sa proposition d'un mécanisme social de revenu minimum universel pour éviter la dépendance des personnes que l’état Mauritanien ne veut pas entendre. Tout l'intérêt d'un système hégémonique repose sur la dépendance, voila comment certains pays maintiennent les populations dans la pauvreté pour qu'elles restent dépendantes de leur système dominateur. D'ailleurs, les nations unies reconnaissent que les états sont responsables de la pauvreté de leur population. C'est tout, ni plus, ni moins.

En effet toute la mauvaise gestion et les dérives autoritaires du pouvoir mauritanien viennent des hommes et femmes qui dirigent le commissariat aux droits de l'homme, la commission des droits de l’homme, du directeur général de l'agence Tadamoun, les conseillers du premier ministre qui sont missionnés à Genève sans bagage intellectuel ni connaissance des dossiers, de l'ambassade de la Mauritanie à Genève, des ong fantômes que dirigent des pervers immoraux qui travaillent pour le gain personnel sans état d'âme. J'ai même voulu les aider en leur disant que ce n'est pas en niant votre problème que vous auriez et/ ou sauriez la solution.


Diko Hanoune 

vendredi 9 juin 2017

Interview de Samory Ould Beye, président d’El-Hor, membre de la direction du manifeste des Haratine

Interview de Samory Ould Beye, président d’El-Hor, membre de la direction du manifeste des Haratine, également cadre syndicaliste dans la société civile accepte de répondre à nos questions.
El-Hor  qui est le premier mouvement de lutte pour l’émancipation des victimes de l’esclavage crée vers les années 1974 par un groupe restreint de premiers cadres Haratine. Il revient sur son voyage de Genève sur l’invitation du Bureau International du Travail (BIT), de sa participation au panel organisé par Anti-Slavery à propos du rapport sur l’extrême pauvreté en Mauritanie présenté par Philipp Alston. Il dénonce l’acharnement des autorités Mauritaniennes sur sa personne qui tentent de bloquer son travail et ses activités.


Boubacar Messaoud, Salimata Lam, Samory Ould Beye à Genève


Nos excuses auprès du public sur la qualité des images, se sont des discours prononcés lors du Panel organisé par l’ONG Anti-Slavery  dans le cadre d’un rapport sur l’extrême pauvreté présenté par  Phillip Alston le 07 juin 2017 au palais des nations. Il s’agit de : Boubacar Ould Messaoud président l’ONG SOS-Esclaves, Mme Salimata Lam membre de SOS-Esclaves, Samory Ould Beye président El-Hor et cadre syndicaliste engagé dans la société civile.



jeudi 8 juin 2017

Les ONG Fantômes du pouvoir Mauritanien agressent dans l’enseigne du Palais des Nations à Genève.


Je remercie le rapporteur Phillip Alston qui a défendu un rapport en béton qui a eu le large soutien de la communauté internationale, l’ONG Anti-Slavery et son équipe solide, l’ONG Peuples Menacés et son équipe d’Allemagne, le président SOS-Esclaves, le vétéran Boubacar Messaoud et la courageuse Salimata Lam, le président El-Hor, M. Samory Ould Beye qui assiste aux travaux du Bureau de l’organisation internationale pour les droits de travailleurs dans le monde (BIT), du représentant IRA Suisse Mohamed Bandiougou. Je n’oublierai jamais la présence soutenue de Marie Foray, juriste, et Tiphaine Gosse, journaliste indépendante, qui ont été expulsées de la Mauritanie lorsqu’elles travaillaient sur la question de l’esclavage. Le Panel organisé par Anti-Slavery a été un grand succès, ce qui a provoqué les courroux des ONG bidon inféodées avec l’état Mauritanien qui hurlent des mensonges partout pour soi-disant soutenir l’état Mauritanien.

Apres les exposés des orateurs qui ont commenté le rapport du rapporteur, la séance question réponse est entamée, le nommé Mohamed Vall Ould Youssouf envoyé par le pouvoir  comme dans ses sales habitudes  s’en  prend violemment au président Boubacar Messaoud , emportant avec lui la modératrice Sarah Mathwson  qui est restée calme et polie, puis il enchaîne  ses agressions verbales gratuites dans une impolitesse caractérisée sur le rapporteur, très calmement, M. Philipp Alston quitte la salle sans lui dire un mot. J’étais dans l’obligation de souffler la fin des délires du monstre Mohamed Vall Ould Youssouf en lui rappelant devant l’assistance qu’il avait collaboré avec les assassinats et déportations de noirs en 1989 donc il n’a rien à dire surtout  pas prétendre donner des leçons de morale à quiconque sur terre.  Le comportement de ce type  n’a pas besoin de commentaire pour faire comprendre à la communauté internationale que les complices du pouvoir sont des dangereux immoraux en puissance sans état d’âme.

Cette agression s’est passée devant l’ambassadeur de Genève, M. Traoré qu’on a longuement donné la parole pour exposer la vision de l’état Mauritanien sans qu’on lui coupe la parole une seconde, il y avait le directeur de l’agence Tadamoun, M. HAMDI OULD MAHJOUB, le ministre chargé du commissariat des droits de l’homme M. CheikhTourad Ould Abdel, le journaliste Isselmou Sahili qui a été peiné le pauvre etc…. Pour rappel, lors de la présentation du rapport d’examen périodique universel  sur les droits de l’homme en Mauritanie, c’était la nommée Hawa Sidibé qui avait agressé physiquement Yacoub Diarra, président IRA-Section Italie. Elle a produit la scène, voire pire, elle était debout cherchant à frapper Abidine Merzoug en tant qu'orateur  L’ONG des peuples menacés (UNPO).  


On remarque les premiers responsables de l’état sur place, qui ont assisté à la scène ignoble, n’ont pas  dit un mot pour se désolidariser ou s’excuser d’un tel comportement aussi ignoble qui ternie l’image du pays devant le parterre international. C’est tellement regrettable, les pires ennemis du pouvoir mauritanien, sont logés au cœur  du pouvoir.


Diko Hanoune 

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mercredi 7 juin 2017

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’ARMEPES-FRANCE : QUELQUES ENSEIGNEMENTS DE L'AFFAIRE DE FRÈRES DIALLO D’OULIMBONI.


Ce jeudi 1 juin 2017 à Sélibaby , capitale régionale du Guidimagha dans le Sud mauritanien, les 2 frères DIALLO (Harouna et Madjigui) ont été libérés d'une détention de 35 jours. Ils avaient été mis aux arrêts après leur implication dans une bagarre avec un homme issu du milieu féodal villageois, qui avait tenu des propos injurieux à connotation esclavagiste à leur encontre. Après plusieurs tentatives d'un traitement à l'amiable refusé par la partie du monsieur ayant reçu des coups lors de la bagarre, le procureur a trop longtemps gardé le dossier en souffrance avant de réunir les protagonistes dans son bureau pour acter un traitement final dans la journée du 1 juin. Le cas de nos jeunes compatriotes était suivi de près  par L’AMEES (Association Mauritanienne pour l'Éradication de l'Esclavage et ses Séquelles), notre partenaire du forum GANBANAAXUN FEDDE. Ainsi les services d'une avocate en la personne de Maître Fatimata Mbaye , avaient été sollicités pour assister les frères DIALLO dont leur cas est pris comme une aubaine pour certains féodaux soninkés pour corriger les antiféodaux et les antiesclavagistes considérés comme des “rebelles” contre l'ordre coutumier dominant dans nos localités. Par ce communiqué, nous comptons détailler les conditions de l'accord trouvé et revenir sur des ambiguïtés constatées chez les autorités locales par rapport aux faits présumés ou avérés relevant de l'esclavage.

■ Premièrement, sur la base de l'accord amiable, les deux camps s'engagent à retirer leurs plaintes respectives. Le camp des féodaux a demandé une somme de 400000 UM pour remboursement des soins reçus par leur blessé protagoniste. Finalement cette somme a été fixée  à 200000 UM sur décision arbitrale du procureur . L'exigence de présentation d'excuses émise “fièrement” avec insistance par le camp du monsieur blessé à l'origine des propos injurieux, est restée sans suite.
 Par ailleurs le procureur  s'est limité à un habituel rappel laconique de l'arsenal juridique relatif aux pratiques et faits d'esclavagisme (actes et propos) en Mauritanie.

■ Deuxièmement, il nous a été signalé que la déposition des frères DIALLO à la brigade de gendarmerie de Sélibaby n'aurait pas été prise en compte intégralement ou très mal prise . De ce fait la lecture de l'affaire a été forcément impactée au bénéfice de l'autre camp.

■ Troisièmement, nous appelons nos partenaires du terrain à un activisme intelligent face à un ordre féodalo-esclavagiste radical qui est décidé à polluer notre engagement ouvert et sain par des coups piéges et provocateurs.

■ Quatrièmement, nous demandons aux autorités compétentes dans la région, l'application stricte de l'arsenal pénal en vigueur concernant l'esclavage et ses différentes manifestations dans nos localités. Par la même occasion nous les alertons sur la nécessité de veiller sur ce qui s'y couve notamment  sur les problématiques du foncier. Certains féodaux zélés se préparent à déposséder des citoyens paisibles de leurs terres parce qu'ils osent refuser d'être assignés comme esclaves dans la communauté.



La Cellule de Communication ARMEPES-FRANCE  (La CeCom)

Nos remerciements à M. Phillip Aston pour son travail sérieux



 Merci Monsieur le président de cette assemblée;
Mesdames et messieurs les représentants des états membres ; 
Nos remerciements  à M. Phillip Aston pour son travail sérieux en tant que rapporteur des nations unies sur la pauvreté.

La Mauritanie est un pays très riche par son sous sol, un pays très peu peuplé avec des potentiels énormes si les richesses n’étaient pas dilapidées.  La pauvreté est imposée aux populations par les dirigeants pour rendre plus docile les citoyens.

La première cause de cette pauvreté des  masses  trouve  ses conséquences dans la loi 1981 qui interdit l’esclavage mais ouvrant des droits à l’indemnisation les maîtres  seulement  à la place des victimes de l’esclavage. Il n’y a jamais  eu de structures d’accueil pour sortir les victimes d’esclavage dans la misère, elles n’ont pas accès à la santé, à l’éducation de leurs enfants, il n’existe aucun système social en place. Les victimes sont confrontées au dilemme d’errer dans la nature ou retourner dans leur condition de servitude chez le maitre. Souvent, elles préfèrent retourner dans l’esclavage.

Les ONG : IRA-Mauritanie, SOS-Esclaves et d’autres  libèrent  beaucoup d’esclaves, l’état mauritanien refuse de financer ses ONG pour ne  pas prendre en charge  les victimes.  L’état mauritanien n’a pas trouvé mieux à faire que de  s’attaquer aux populations noires pour exproprier leurs terres afin de les appauvrir d’avantage.

Remerciements aux ONG partenaires comme Anti-Slavery, Peuples menacés d'Allemagne etc... 

Nos recommandions à l’état Mauritanien :
-De reconnaître l’esclavage comme principale source de la pauvreté des Haratine ;
-Mettre de structures d’accueil pour les victimes de l’esclavage et du racisme
- Un système social pour aider les plus diminues ;
-L’arrêt des expropriations de terres ;
-L’arrêt des arrestations arbitraires de militants IRA-Mauritanie et la libération  de Abdallahi Mataalah Seck et Moussa Bilal Biram, détenus à Birmoghrein 1200km dans le désert.

Je vous remercie

Diko Hanoune

SG de l’association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)

Le rapporteur Phillip Alston : les trois quart (3/4) de Mauritaniens vivent en dessous du seuil de l’extrême pauvreté.


Le rapporteur des Nations Unies sur l’extrême pauvreté en Mauritanie, M. Phillip Alston a défendu son rapport qui concerne la Mauritanie mais également d’autres pays. Il introduit que la Mauritanie est un pays extrêmement riche de son sol et sous-sol mais la pauvreté est grande. Il  regrette que les ONG abordent rarement le thème de la pauvreté dans leurs rapports qui concernent ce pays. Un pays dans lequel, il n’existe aucune couverture sociale. Il exhorte les ONG à demander une couverture sociale pour les populations qui souffrent à avoir des revenus minimums  universels pour la stabilité.

Un pays riche dont les populations vivent en dessous du seuil de la pauvreté, près de ¾ des citoyens mauritaniens vivent en dessous du seuil de la pauvreté, ce qui ne peut être négligeable. Il remarque l’absence très significative dans  l’état les populations noires (Haratine et négro-africaines) qui restent invisibles. Il note l’absence de débat sur l’exclusion de ces populations, le pouvoir fait le déni son cheval de bataille dans l’incapacité d’avancer des chiffres fiables sur le nombre de Haratine et Négro-Mauritaniens vivant sur son sol. Tout est imaginé sans base ni fondement.

Le débat va se poursuivre demain, il y aura les recommandations des états membres, les ONG non gouvernementales et ces ONG inféodées avec le pouvoir  mauritanien qui nient la souffrance des mauritaniens comme dans leur sale habitude.  C’est tellement ignoble de dire tout va bien alors que tout va mal, voire très mal,  si on ne dit pas que ça va mal, comment les autres peuvent venir nous aider ? Le résultat du déni, c’est le chaos inévitable. Il faut appeler à l’aide si on veut recevoir de l’aide  un jour non le contraire en embellissant ce qui est crasse.


Diko Hanoune