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samedi 31 mars 2012

MAPROM, LA JOURNÉE QUI VA CHANGER LA MAURITANIE!




Le Mouvement Autonome pour le Progrès de la Mauritanie(MAPROM) a organisé ce samedi 31 mars 2012 à l’université Paris 8 (Saint-Denis Université) une conférence débat animée par d'imminents Professeurs, tels que LÔ Gourmo Abdoul, Abdel Wedoud Ould Cheikh, Biram Dah Ould Abeid, qui a remplacé Mohamed Yahya Ould Ciré absent pour des raisons privées et GÉRAUD Grégory. En donnant la parole à la science et aux hommes de science pour une discussion constructive, loin des discours stériles, les quatre conférenciers qui ont répondu à  l'invitation ont traité à tour de rôle, différents sous-thèmes en rapport avec le thème général de la conférence : Crise identitaire en Mauritanie.


Lors de sa prise de Parole, le président de MAPROM, Monsieur NIANG Souleymane a tenu à remercier les conférenciers qui ont  donné une suite favorable à la demande de son mouvement pour la tenue de la conférence.Il n'a pas manqué de souhaiter la bienvenue à l'ensemble des participants venus nombreux.


Les conférenciers par ordre d'intervention ont traité les sujets suivants:

1er: Abdel Wedoud Ould Cheikh: "Quelques observations autour des constructions identitaires ethniques.

2e:  Grégory Géraud: "Quels enjeux de domination derrière la question identitaire en Mauritanie ?"

3e:  Lô Gourmo Abdoul: "La dimension constitutionnelle de la crise identitaire en Mauritanie".

4e: Biram Dah Ould Abeid "La question identitaire et l'esclavage en Mauritanie".
























DIAGANA Cheikh

Porte Parole, chargé à l'organisation

www.ocvidh.org

L’interview Henoune Ould Oumar Ould Mbareck ( dit Diko ) au site haratine.com en ligne



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    1 ) A.H.M.E : Bonjour Henoune Ould Oumar Ould M’Bareck Dicko, présentez-vous à nos lecteurs ?
Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer librement dans le site www.haratine.com . Je m’appelle Henoune Ould Oumar Ould M’Bareck, plus connu sous le nom Diko hanoune, je suis né dans le Guidumakha, la 10ème région de la république islamique de Mauritanie, département Ould-Yengé. Je suis issu d’une famille très modeste, je fais mes études primaires à l’école de M’Beidiya Sakha (Gorilakhé), une école construite par la force des biceps d’immigrés Soninké en France, puis j’ai continué mes études au Lycée national de Selibaby, capitale régionale du  Guidumakha  1987-19889 avant de demander le transfert  vers Nouakchott. Le pouvoir du colonel Maaouiya Ould Sid’Ahmed qui avait entamé la phase de dénégrification du pays, me refusa le transfert vers la capitale. Finalement, avec  insistance,  j’intègre le collège d’Elimina  avant  d’être admis au  Lycée arabe de Nouakchott en 1991. Malheureusement, je n’ai pu continuer mes études faute de moyens, le régime du colonel Ould Taya me coupe l’insignifiante bourse qui a basculée ma vie, il sagit d’une petite bourse de 3330 Ouguiyas soit moins de 10 euros tous les trois mois qui me permettait d’acheter des cahiers, stylos, livres et  quelques habits. Je n’ai jamais autant baissé les bras, j’ai multiplié les démarches à la recherche d’un emploi, j'atterris au ministère des affaires étrangères, je suis devenu très rapidement l’homme à tout faire pour le secrétaire général du ministère Mr KHATTRI OULD JIDDOU qui me traitait comme son esclave. J’ai rencontré le doyen Mohamed Yahya Ould Ciré en tant que diplomate avant de tenter ma chance chez ELF-AQUITAINE, une société multinationale  française. Malgré les dures épreuves de la vie, je suis convaincu que l’esclavage et le racisme sont les fléaux qui empêchent la Mauritanie d’avancer. Voila pourquoi, je reste droit dans mes bottes pour combattre l’esclavage et le racisme d’état en Mauritanie dont j’en ai subi moi même de toutes les couleurs. Je suis membre fondateur de A.H.M.E ( Association des Haratine de Mauritanie en Europe) aux côtés du Doyen Mohamed Yahya Ould Ciré, j’assure le poste de Secrétaire général. Mon cas n’est pas isolé, le gouvernement Mauritanien  exerce toute sorte de pression pour entraver la scolarisation d’enfants issus de la communauté haratine. C’est un phénomène récurent dans tous les domaines publics en Mauritanie. lire l'intégralité: http://www.haratine.com/interview111.htm

jeudi 29 mars 2012

DECLARATION : DU COLLECTIF DES MALIENS DE FRANCE POUR LA PAIX



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Depuis le 17 janvier 2012, la République du Mali fait face aux attaques perpétrées par des groupes armés qui se font appeler : Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et le mouvement Ançar- Eddine  (des salafistes).

Ces groupes armés constitués d’une minorité des touaregs maliens et des ex militaires lourdement armés venus de la Libye mènent ce combat avec l’appui des militants d’Al Qaïeda Maghreb Islamique (AQMI) contre l’intégrité du territoire du Mali et son unité nationale.
Après l'attaque de Ménéka, de Kidal, la tuerie d'Agel hoc, l'attaque de Léré et Niafunké, l'assassinat du chef de village de Hombori, le camp de Tésalit, lieu stratégique du Mali est tombé entre les mains de la bande armée le 14 mars 2012 A son tour, la commune de Diré a été attaquée et occupée pendant 2 heures avec  la complicité de 3 personnes de la garde. Ils ont fouillés des bâtiments administratifs, se sont pavanés dans la ville sans faire de victime, et ont emporté le véhicule de l’hôpital et celui d'un privé.
Ces exactions ont été commises par les membres du MNLA, avec le soutien des terroristes d’AQMI et des narcotrafiquants, au mépris des dispositions des Conventions de Genève relatives au droit international humanitaire.
De façon sporadique dans les trois régions au nord du Mali (Tombouctou, Gao et Kidal) les populations civiles déjà confrontées à l’insécurité alimentaire vivent dans la terreur subissant des attaques et harcèlements de tous genres. Actuellement près de 200.000 maliens (femmes et enfants) ont été contraints de se réfugier dans les pays voisins : Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Algérie, avec tous les problèmes que cela engendre.
Il s’agit là ni plus ni moins, que :
-          d’une agression contre l’intégrité du territoire Mali,
-          d’une atteinte grave à son unité nationale, où la nation malienne se caractérise depuis des temps séculaires par un brassage culturel, ethnique et religieux,
-          d’une remise en cause des actions de développent du Mali, notamment dans sa partie septentrionale,
-          et enfin l’expansion des menaces transfrontalières (terrorisme, trafics d’armes, de drogue, entre autres) dans toute la bande sahélo saharienne.  
Ainsi nous, maliens de France et Franco-maliens, rassemblés au sein d’un Collectif des Maliens de France pour la Paix : CMFPaix
Appelons toutes les maliennes, tous les maliens et les amis du Mali à une marche unitaire :
Marche unitaire 
Samedi  7  avril  à  14 h
Rassemblement : Métro Boissière (Ligne 6)
devant les numéros 55/57 de l’Avenue Kléber
Contacts : 06 64 82 35 02 – 06 63 92 86 49 – 06 23 03 34 34 – 06 10 38 90 18
Nos Coordonnées :Email : cmfpaix1@gmail.com

Le Collectif                          
Paris le 28 mars 2012

Objet : Démission des responsabilités de l'IMEJ et donc de TPMN


                       
                        Nouakchott le 28/03/2012
 


Objet : Démission des responsabilités de l'IMEJ et donc de TPMN

Cette lettre d'information s'adresse à la famille des combattants pour l'égalité et la justice en Mauritanie, même si, je ne doute pas que les forces obscures tant du pouvoir raciste que leurs acolytes tapis dans l'ombre essayeront de s'en saisir pour ébranler l'élan de notre combat légitime.
Je démissionne de toutes mes responsabilités au sein de l'IMEJ que j'ai créé avec à l'époque une poignées de déterminés qui, au lendemain de la capitulation de la direction d'Ajd/mr, ne voulaient pas abandonner la lutte. Cela dans un contexte où de nombreux héros de nos jours avaient tenté leur chance en vain pour tirer leur épingle du jeu avec l'avènement du pouvoir d'Abdel Aziz. Il va de soit que ma démission de la présidence de l'IMEJ se traduit également par ma démission de toute responsabilité dans Touche pas à ma Nationalité dont l'IMEJ a impulsé la dynamique et entretenu la flamme jusqu'à nos jours, rejoint de plus en plus par d'autres organisations progressistes et individualités auxquels je rends ici hommage à juste titre.
J'ai longtemps hésité à rendre publique ma décision, pensant notamment à ce que pouvait en faire nos ennemis ou tout simplement nos adversaires qui, je le présume, n'hésiteront pas à crier que l'IMEJ et TPMN est divisé, affaibli … Mais le devoir de vérité devant l'histoire et devant tous ceux et celles qui ont cru en ma modeste personne et qui jusqu'à ces dernières heures n'ont cessé de faire ce qu'ils ont pu pour préserver notre lutte de nouveaux soubresauts, m'a décidé à rendre ma démission publique.
C'est l'occasion pour moi de rappeler que ni l'IMEJ, ni TPMN ne sont divisés. Plutôt que de m'engager dans des bras de fer stériles qui aboutiraient à une cission pouvant aboutir à deux embryons d'organisations inutiles, j'ai choisi de me retirer tout seul en refusant catégoriquement toute dissidence. Car comme je l'ai toujours affirmé, les combattants des dignes et grandes causes juste doivent, lorsque c'est nécessaire faire le choix du sacrifice personnel au profit de la préservation des acquis de la cause commune. Aussi n'ai-je jamais cru, en ce début du troisième millénaire, à l'idée de l'homme providence qui, seul, pourrait apporter le salut à son peuple...
Une certaine pudeur et surtout mon souhait de préserver l'intérêt commun, me défendent d'entrer dans les détails des causes de ma démission des responsabilités de l'IMEJ et de TPMN, mais je me permettrais de les résumer en deux points :
-TPMN était constitué dans l'esprit d'un collectif d'organisations et pourtant pour des raisons évidentes d'un désir effréné de leadership, certains se sont évertués à le faire fonctionner comme un mouvement indépendant qui prend ses décisions sans s'en référer aux organisations fondatrices et même en allant directement s'implanter sur le terrain. Paradoxalement, c'est seulement lorsque TPMN a besoin de fonds ou de coup de main dans la mobilisation que la coordination se rappelle de ses organisations structurantes. L'absence de concertation avec les instances des organisations mères crée non pas seulement des frustrations légitimes, mais encore et surtout des prises de décisions réactionnaires (manif pour gâcher la fête de la réconciliation du pouvoir) et surtout en dehors de toute vision sur le futur et de ce qui devrait être les points focaux de nos revendications en ce moment (l’exigeante notamment de l'introduction du pulaar, soninke et wolof) qui sont pourtant à portée de main si nous savions seulement prouver que nous y tenons comme nous le fiment pour les enrôlement-recensements.
-Malgré leur ré-engagement à mettre un terme à leurs absentéismes dans les réunions de la coordination TPMN et à oeuvrer dans le sens d'une efficience de nos actions de protestation (par focalisation sur l'essentiel), mes camarades du bureau exécutif de l'IMEJ ont persisté dans leur dispersion et manque de suivi s'avérant ainsi incapables de redresser la barre en se concentrant sur la réorganisation et la priorisation des batailles.
-Face à une telle situation où je ne suis plus en mesure d'assumer correctement les responsabilités qui étaient les miennes en tant que président de l'IMEJ – en apprenant par exemple au hasard et dans la rue que TPMN envisageait de faire telle ou telle action – le réalisme et l'honnêteté veulent que j'en tire toutes les conséquences en démissionnant de la responsabilité que l'on m'avait confiée. Je comprends l'émotion des membre du bureau exécutif de l'IMEJ qui ont refusé d'accepter ma démission, celle de nos nombreux militants et sypatisants en Mauritanie comme à l'étranger, mais lorsqu'on a plus la possibilité d'assumer des responsabilités conformément à nos convictions, on en tire toute la conséquence et ce que je fais aujourd'hui.
Enfin, je ne saurai terminer cette lettre sans souligner que je quitte mes responsabilités pour le bien de notre cause, mais je ne quitte pas la lutte pour l'égalité et la Justice.

La lutte continue
Mamadou Kalidou BA

mercredi 28 mars 2012

Triomphe et Victoire de la Démocratie


C'est avec un interet tout à fait particulier,que nous avons suivi de bout en bout et à travers l'espace audiovisuel tant public que privé, toutes les étapes ainsi que les differentes péripéties de la campagne en vu de la tenue des eléctions presidentielles 2012.Il y a lieu de saluer ici et en grandes pompes,la victoire et le triomphe de la démocratie dans votre pays.Encore une fois de plus,le peuple Sénégalais,ses dirigeants,ainsi que ses differents acteurs de la vie politique, viennent de prouver et d'administrer à la face du monde entier,leur degré de sagesse et de maturité.Ceci doit inspirer à plus d'un titre, tous les despotes éclairés ainsi que tous les dictateurs qui ont la boulimie du pouvoir, et qui n'ont comme seule et unique ambition que de tricher,de tripatouiller et de tordre éternellement le cou aux dispositions constitutionnelles de leur pays,pour s'eterniser au pouvoir et contre la volonté de leurs peuples.Il convient également de saluer au passage,tous ceux qui se sont impliqués dans le bon deroulement de ce scrutin et de ce processus eléctoral,qui est un modéle de succès et de réussite ainsi qu'un bon exemple à suivre.Disons également bravo! à l'ensemble des corps habillés du Sénégal ainsi qu'aux forces de l'ordre qui ont su faire preuve de compétence et de profesionnalisme avérè dans la gestion des troubles qui ont marqué la période préeléctorale.
Nous souhaitons bonne chance au nouveau président élu à savoir: Mr Macky Sall ainsi qu'à sa future équipe dirigeante.Et nous avons bon espoir qu'ils parviendront à relever ensemble,tous les défis auxquels ils seront réellement confrontés et cela,pour le bonheur du peuple Sénégalais tout entier.

Amitié
Mr Bakary Biry Koïta : Juriste,Politologue et Islamologue Mauritanien
Portable: 36.35.84.27 Nouakchott Mauritanie

mardi 27 mars 2012

Mali: Ils ne passeront pas !

 
De mauvais plaisantins, au plus des farfelus,  se sont emparés des leviers du pouvoir, ont suspendu la constitution et s'apprêtent à s'installer au palais de Koulouba. Le rôle de la communauté internationale est de les en déloger le plus vite possible, sans tergiversations et sans la moindre négociation avec des hommes qui sont à contre-courant du progrès  et de la volonté des peuples. Ce serait un fâcheux précédent d'entériner ce qui se passe au Mali et d'accepter le fait accompli. Non, rien n'est perdu, ces hommes n'ont aucune légitimité. Pour une fois, c'est au pays africains de prendre leurs responsabilités. Toutes leurs responsabilités. Ce qui veut dire que nous n'avons pas à attendre les condamnations de l'Union européenne ou des Etats-unis pour dire que ceci est un crime contre la démocratie et l'espoir. Pourquoi sommes-nous toujours à la traîne ?  Même devant l'évidence ! Qu'on aime ou pas le président Amadou Toumani Touré, ce n'est pas la question ! Il ne s'agit pas de défendre un homme, mais un système politique qui, s'il n'est pas le meilleur, est tout de même le moins mauvais dès lors qu'il permet l'alternance sans heurts. La seule préoccupation à l'heure actuelle  est à la restauration sans arrière- pensées de l'ordre constitutionnelle. Et c'est c'est tout. Aucun pays africain ne doit  souiller sa respectabilité en prenant langue avec des militaires qui, pour moi, se sont mis en retraite d'eux-mêmes et doivent être  mis au arrêt afin qu'ils répondent devant la justice des crimes qu'ils ont commis lors de cette prise de pouvoir illégale. Le devoir des démocrates africains est de persévérer afin que le capitaine  Sanogo et compagnons, comiques d'une époque que l'on croyait révolue, comprennent qu'ils ne nous auront pas par l'usure. Que la seule issue qui leur est offerte est celle du retour du président élu par les Maliens. Nous ne devons pas leur laisser une sortie honnorable puiqu'ils n'ont pas d'honneur. Nous appelons, en premier lieu, tous les pays et toutes les organisations de la sous-région à mettre en quarantaine le nouveau régime malien;  il est porteur d'un mal contagieux.  C'est aussi l'occasion pour l'Union africaine de nous prouver qu'elle sert vraiment et réellement à quelque chose. Elle doit tout mettre en oeuvre pour que ces militaires dégagent. C'est aussi une occasion, dès aujourd'hui, de réfléchir à la création d'un tribunal africain dont l'une des compétences serait de juger ceux qui bafouent la légalité. Elle réparerait ainsi sa faute originelle, car en 1963, date de la création de l'O. U. A - ancêtre de l'U. A - des militaires avaient assassiné  Sylvanus Olympio, président du Togo, sans que personne ne trouve à redire. Je reste convaincu que si ce premier coup d'état sur le continent avait été décrié et condamné avec fermeté, l'Afrique aurait pu arrêter l'hémorragie. Ici, il en va de notre volonté d'entrer de plain- pied dans le vingt et unième siècle. Celui où  l'homme africain a le droit de choisir le projet de société qui lui convient et, surtout,  par qui il veut être gouverné ! Le capitaine Sanogo s'est choisi tout seul, il doit partir ! Tout l'enjeu est là, et nulle part ailleurs !
 
Sakho Mamadou
 
( Mamadou Boubou Sakho )     

Rencontre avec Biram ould Abeid

 

Bonjour, Chers amis

Monsieur Biram ould Abeid président de l'IRA est de passage en France. La section IRA-france profite de cette occasion pour vous inviter à le rencontrer.

Ce rencontre sera pour lui une occasion de vous faire un bilan plus détaillé de la ZIYARA de INAL ( plate forme et recommandations).

 Cette réunion aura lieu : le Samedi 31 mars à  14H au 17 rue Poirier de Narçais ( paris 75014) metro Porte d'Orléans.

Par manque de place,  nous vous prions de bien vouloir désigner une personne par association

Merci de votre compréhension

Le président de la section IRA-France

Mamadou SY

Le chef de l'Assemblée générale appelle à lutter contre l'esclavage moderne.

26 mars 2012 –
A l'occasion de la commémoration de la Journée internationale du souvenir des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique lundi au siège de l'ONU à New York, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Nassir Abdulaziz Al-Nasser, a rappelé que l'esclavage a entraîné des inégalités sociales et économiques profondes.
« Nous sommes ici pour reconnaître la longue souffrance des victimes innocentes et le courage des héros, des résistants et des survivants de l'esclavage et de la traite. Nous célébrons le courage de ces innombrables femmes et hommes qui se sont rebellés contre cette pratique cruelle et brutale, afin de retrouver la liberté, la dignité et l'indépendance », a déclaré M. Al-Nasser dans un message lu à l'Assemblée générale par son chef de cabinet.

La traite transatlantique des esclaves, qui a marqué l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire humaine, a duré 400 ans, malgré une vive résistance par des millions de personnes asservies.

Le thème de la Journée de cette année, « honorer les héros, les résistants et les survivants » a pour but de rendre hommage au courage des hommes et des femmes qui ont vaillamment combattu les pratiques inhumaines de l'esclavage.

La traite transatlantique des esclaves, souvent connue sous le nom de commerce triangulaire, reliait entre elles les économies de trois continents : Europe, Afrique et Amériques. On estime entre 15 et 20 millions le nombre de personnes, hommes, femmes et enfants, à avoir été expulsés de leurs maisons et vendus comme esclaves dans les différents systèmes de commerce des esclaves.

L'article 4 de la Déclaration universelle des droits de l'homme stipule que « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ». Pourtant ce fléau existe toujours sous des formes différentes.

« Les formes contemporaines de l'esclavage et des pratiques assimilables à l'esclavage ont émergé sous forme de racisme, de traite des êtres humains, d'exploitation sexuelle, de travail des enfants, de mariages forcés et de recrutement forcé d'enfants soldats », a mis en garde M. Al-Nasser.

Le Président de l'Assemblée générale a rappelé que tout le monde a un rôle à jouer pour éradiquer les formes modernes de l'esclavage, y compris le secteur privé, la société civile et les individus. Ce n'est pas seulement une affaire concernant les gouvernements.

« C'est pourquoi j'ai convoqué un dialogue interactif sur 'la lutte contre la traite : partenariats et innovations pour mettre fin à la violence contre les filles et les femmes' le 3 avril ici à New York », a dit M. Al-Nasser.

« Aucune plainte n’a été déposée contre l’ancien dictateur Mouawiya à part celle de deux militaires : Ibnou Diagana et feu Ousmane Dia….»


On parle souvent dans les rencontres, dans les salons, dans les espaces de liberté, des victimes de 86 à 91 en Mauritanie. On fait des narrations, on raconte des scènes très tristes : tel a été victime de ceci ou de cela. C’est bien beau de ne pas oublier si vite une gifle infligée à son peuple.  Mais ce qui est regrettable dans tout ça jusqu’à présent, c’est qu’aucune plainte n’a été déposée  contre l’ancien dictateur Mouawiya à part celle de deux militaires : Ibnou Diagana et feu Ousmane Dia. Avant, on avait l’expression que tout allait très bien et que celui qui avait donné l’ordre de faire expulser, de tuer et d’humilier des milliers de noirs en Mauritanie sera bientôt traduit devant la justice internationale pour répondre de ses actes. Mais hélas, le temps file et les défenseurs des victimes, victimes de beaucoup de séismes internes, perdent chaque jour du terrain de façon alarmante.
N’Diaye Saidou Amadou
Lire l’hommage aux deux hommes Diagana Mamaou Youssouf et Feu Ousmane Dia sur ce lien : http://haratine.blogspot.fr/2011/06/les-deux-hommes-qui-ont-empeche-les.html

lundi 26 mars 2012

Communiqué :Initiative pour le Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA-Mauraitanie)




Initiative pour le Résurgence du mouvement Abolitionniste
 (IRA-Mauraitanie)
Communiqué
Nous avons suivi avec un très grand intérêt le déroulement du scrutin présidentiel organisé, ce dimanche, au Sénégal. Cette élection consacrée par la victoire de Monsieur Maky Sall à la Magistrature suprême prouve la maturité du peuple Sénégalais et sa classe politique. C’est aussi une leçon de patriotisme et de civisme que le Sénégal tout entier donne au continent africain aux prises avec un cycle odieux de coups d’Etat inauguré le 08 Août 2008 par la rébellion de Mohamed Ould Abdel Aziz lequel ouvrait grandement la porte à une instabilité politique dont, aujourd’hui, les agissements des mutins du Mali n’en sont que des suites logiques.
A cette occasion solennelle, IRA – Mauritanie :
1.       Félicite le peuple sénégalais qui affirme une nouvelle fois sa détermination  à continuer sur la voie de la démocratie loin des traditions putschistes auxquels quelques Etats africains sont aujourd’hui rompus ;
2.       Félicite le Président élu, Monsieur Maky Sall et lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions ;
3.       Condamne avec la dernière énergie le push obsolète et infâmant qui secoue le Mali et engage la communauté internationale d’user de tous les moyens pour restaurer la légalité constitutionnelle de manière à dissuader toute récidive éventuelle;
4.       Appel le peuple mauritanien à méditer l’exemple sénégalais dans toutes ses dimensions et œuvrer en conséquence pour préparer les conditions d’une véritable alternance démocratique dans le pays.
Nouakchott le 26 Mars 2012
La commission de communication