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dimanche 17 février 2019

Communiqué de Condoléance




مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA - Mauritanie


Communiqué de Condoléance

IRA – Mauritanie a appris  cette matinée  du 17 février 2019, le décès survenu à Gorilakhé de monsieur Oumar Ould M’Bareck Dicko père de notre ami et camarade de lutte Diko Hanoune, secrétaire général de AHME.

Tout en priant  pour le repos de son âme, nous présentons à Diko Hanoune nos condoléances les plus attristées ainsi qu’à ses frères et sœurs et aux habitants du Guidimakha. 

Inna lillahi wa inna ileyhi rajioune
  

                Nouakchott, le 17/02/2019

                                                   La Commission de communication

NÉCROLOGIE : NOS CONDOLÉANCES FRATERNELLES ET ATTRISTÉES AU FRÈRE ET CAMARADE DIKO HANOUNE ET À SA FAMILLE.


NÉCROLOGIE : NOS CONDOLÉANCES FRATERNELLES ET ATTRISTÉES AU FRÈRE ET CAMARADE DIKO HANOUNE ET À SA FAMILLE.

L'ensemble du mouvement GANBANAAXU FEDDE, ses partenaires et ses sympathisants, ont appris ce dimanche 17 février 2019, le décès de notre père et oncle Mr Oumar Ould Mbareck Diko, le père du camarade DIKO HANOUNE, blogueur mauritanien et militant irréductible pour la défense des Droits Humains. Le décès est survenu à Mbeydia Sakha dit Gorilakhé dans la Commune de DAFORT.

Par cette communication, nous adressons nos condoléances les plus attristées à Mr Diko Hanoune, à toute sa famille et à l'ensemble du corps militant mauritanien, africain et universaliste pour des CAUSES JUSTES et HUMANISTES.

Nous exprimons fortement notre soutien fraternel et citoyen à l'endroit de la famille du défunt. Que le Tout Miséricordieux accueille son âme dans le Paradis Éternel. Amine


17 février 2019

Pour la communication GANBANAAXU FEDDE

Table ronde autour de l’abolitionnisme Africain à l’EHESS


La table ronde 'l'abolitionnisme africain au XXIe siècle' a eu lieu hier à l'EHESS à Paris. L'auditorium était complètement rempli, plus de 200 personnes, principalement des représentants de la diaspora africaine à Paris (surtout Mauritanienne, Malienne et Nigérienne) ont rempli le plus grand amphithéâtre de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Ils ne venaient pas seulement de Paris, mais des banlieues et d’autres villes françaises et même de l’étranger. 

Biram et Ali ont fait d'importantes présentations dans ce lieu d'importance symbolique, Paris, capitale de l'ancienne puissance coloniale, dont le gouvernement avait été responsable de la première abolition légale de l'esclavage dans leur pays. Cependant, les lois anti-esclavage coloniales et après les indépendances et l'adhésion aux conventions internationales n'ont pas été pleinement appliquées. Dans de nombreuses régions africaines, les privilèges des esclavagistes étaient restés inchangés, soutenus avant par le colonisateur et après par des gouvernements dont les représentants sont le plus souvent issus de ces mêmes classes. Ceux qui avaient été réduits en esclavage ont continué d'être marginalisés, exclus et exposés au risque de réasservissement. 

Les déclarations de Biram et Ali hier ont montré que leurs mouvements ne toléreraient plus l'esclavage pour personne. Qu'ils exigeraient un engagement similaire de la part de tous les membres de leurs associations. Et qu'ils s'attendent à ce que leurs gouvernements et les alliés internationaux des gouvernements africaines appliquent leurs lois anti-esclavagistes et qu'ils soient cohérents par rapport a leur adhésion aux conventions anti-esclavagistes internationales. S'ils se cachent derrière des lois vides et reproduisent les pires formes d'exploitation, les citoyens et la communauté activiste internationale devraient retirer tout soutien, critiquer, Biram a dit: 'prendre la parole' a leur place. 

Il y a trop de preuves pour continuer à nier que l'esclavage et son héritage perdurent et empêchent de larges groupes de personnes de mener une vie digne et de jouir de pleins droits de citoyenneté. Biram a dénoncé l'hypocrisie des gouvernements passés et présents comme un négationnisme. On ne peut qu'être d'accord avec lui sur le fait que ceux qui connaissent les réalités du terrain - ce qui se passe dans les villages et dans les villes et même dans les relations sociales les plus intimes - doivent parler et faire preuve de tolérance zéro pour les abus persistants. Ali a discuté de la situation non seulement du Niger mais de tous les pays du G5 Sahel esclavage. Les délégués de trois ONG maliennes sont intervenus pour dénoncer les récentes circonstances au Mali. Le soutien de la salle était fort, et certains qui sont intervenus dans le débat ont déploré que, en tant que descendants d'esclaves, ils continuent d'être exclus et humiliés même dans la diaspora française et ailleurs.

Voila, mes chers amis, un résumé très incomplet et encore 'chaud' de l'événement d'hier que j'ai voulu partager avec vous. Dès que les vidéos officielles et les comptes rendus seront publiés, je partagerai les liens. 

Dr. Benedetta Rossi
School of History and Cultures, University of Birmingham, Arts Building
Birmingham B15 2TT, United Kingdom

L’abolitionnisme africain au XXIe siècle Table-ronde sous la présidence de Catarina Madeira-Santos, EHESS ; Mots de bienvenue : Christophe Prochasson, président de l’EHESS ; Benedetta Rossi, University of Birmingham : « L’abolitionnisme ouest-africain : introduction et contextualisation » ; Ali Bouzou, secrétaire général de l’ONG Timidria, Niger, et secrétaire exécutif du réseau ouest-africain de lutte contre l’esclavage : « G5 Sahel et Niger : défis et stratégies » ; Biram Dah Abeid, député mauritanien et président de IRA Mauritania : « L’esclavage aujourd’hui en Mauritanie » ; 11h15 : Commentaires par Abdel Wedoud Ould Cheikh, Université de Lorraine, et Klara Boyer-Rossol, Labex HASTEC et IMAF.















mercredi 13 février 2019

Intervention de Biram Dah Abeid à la conférence sur l’esclavage au 21eme siècle


Intervention de Biram Dah Abeid à la conférence sur l’esclavage au 21eme siècle  le 13. 02. 2019 au Sénat de Rome (Italie)  sur l’invitation de la Fédération Italienne  des Droits Homme. La conférence s’est tenue sous le patronage du Sénat et de la Chambre des Députés de la République Italienne.

Les participants  sont: Sénateur Alessandro Alfieri , Commission des Affaires étrangères du Sénat Italien ; Antonio Stango , président de la Fédération Italienne des Droits de l’Homme ; Alberto Civica , secrétaire général UIL  Lazio ; Francesco d’Ovidio , responsable pour des opérations du Département des droits fondamentaux de l’Organisation Internationale du Travail ; Toni Iwobi , vice président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat de la République ; Nicoletta Pirozzi ,  responsable du programme de l’Union Européenne de l’Institut des Affaires Internationales et professeur au Département Science Politique de l’Université  de Rome III ; Silvia Stilli , porte parole de l’Association des Organisations Italiennes pour la coopération et la solidarité internationale ; Marta Grande, présidente de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Députés ; Lia Quartapelle, Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Députés ;  Fabrizio Petri, président du Comité Interministériel pour les Droits de l’Homme ; Giuseppe Maimone, professeur d’Histoire  et des institutions  d’Afrique et Asie, Département des Sciences Politiques et des relations internationales de l’Université Palerme ; Laura Harth, représentante à l’ONU du Parti Radical Non Violent, Transnational et Transparti.