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samedi 30 septembre 2017

Quand les autorités sénégalaises font la politique de l’autruche sur la question Mauritanienne ?

Les différents gouvernements qu’a connus la république sénégalaise, ont toujours fermé l’œil sur la situation désastreuse que vivent les noirs mauritaniens en plein 21ème siècle, voire, s’ils ne donnent pas main forte aux bourreaux racistes, esclavagistes et féodaux tapis au sommet de l’état Mauritanien. Pourtant, historiquement, la Mauritanie doit son existence à l’équipe du président feu Senghor qui avait plaidé haut et fort, la reconnaissance de la Mauritanie par les nations unies sur les bancs internationaux à New-York à la veille des indépendances des pays africains que le royaume du Maroc voulait coûte qu’au coûte récupérer pour élargir son territoire. Nous ne comprenons pas ce laisser-aller des différents pouvoirs sénégalais qui observent des populations noires dans des conditions de bestiaux animaux à ses frontières sans réagir. Le président Macky Sall est entrain de louper de marquer l’histoire des sénégalais en prenant tout le monde à contre pied.
Il y a de milliers de déportés Mauritaniens qui vivent au Sénégal depuis en 1989 (soit 28 ans) que l’état sénégalais n’a jamais accordé un morceau de papier pour régulariser leur situation juridiquement qui les permettra d’accéder aux soins, à l’éducation de leurs enfants etc… comme le veut les traités et conventions internationales.
L’esclavage antique se pratique sur des millions de noirs à vol d’oiseau de la capitale sénégalaise par laquelle transitait via l’Île de Gorée la traite négrière vers le reste du monde et les autorités sénégalaises restent muettes, elles ferment les yeux.
Les autorités Mauritaniennes ont corrompu certains grands marabouts soi-disant « guides religieux » sénégalais populaires, qui font office d’un lobbying puissant en faveur des autorités Mauritaniennes, qui mettent pression sur l’état sénégalais pour bloquer les activistes Mauritaniens, expulser, livrer des mauritaniens qui dérangent le pouvoir de Nouakchott, même ceux qui risquent l’exécution une fois sur le sol mauritanien.
Lorsqu’un journaliste de la chaîne 2stv, M. Mamadou Sy Tounkara avait parlé la situation cruelle que vivent les esclaves en Mauritanie avec indignation, le porte-parole du gouvernement du président Macky Sall monte illico-presto au créneau pour traquer le journaliste en menaçant la fermeture de cette chaîne privée. A voir de près, ce sont les ordres de Nouakchott qu’on applique à Dakar, n’est ce pas bizarre ? Les autorités Sénégalaises plaident l’ingérence pour passer sous silence la situation de noirs Mauritaniens, pourquoi quand les activistes parlent la situation Mauritanienne au Sénégal, les autorités Mauritaniennes interviennent pour bloquer les activités des activistes sur le sol sénégalais sans que l’état sénégalais ne plaide l’ingérence à son tour en ignorant les plaintes infondées que lui formulent l’état Mauritanien ? C’est simple, si la Mauritanie ne veut ne pas entendre parler de l’esclavage, le racisme, la féodalité, les déportés etc…, qu’elle trouve une solution durable satisfaisante à tous ces problèmes posés sur la table depuis des années. L’oppression n’a jamais rien réglé sur cette terre ferme.
Le pire est que les autorités Mauritaniennes n’ont aucun respect pour les sénégalais vivants ou résidents sur le sol Mauritanien. Beaucoup d’entre eux subissent l’esclavage en plein fouet directement ou indirectement. L’état Sénégalais s’est toujours montré très faible devant la Mauritanie malgré les multiples provocations.

Diko Hanoune / Abolitionniste Mauritanien

mardi 19 septembre 2017

La direction de l’ONG-IRA-Mauritanie chez Mme Kémi Seba à Dakar.

La direction de l’ONG-IRA-Mauritanie chez Mme Kémi Seba à Dakar. Pour rappel,  le panafricaniste, qui préside  l’ONG d'Urgences Panafricanistes, M. Kémi Saba a été expulsé,  manu-militari, par le gouvernement du président Macky Sall vers la France, après avoir incinéré symboliquement un billet de 5000 Francs-CFA, soit, moins de 10 euros en guise de protestation contre la monnaie du Franc-CFA.  On le dira haut et fort, l’homme courait vers l’Afrique, a été expulsé par un gouvernement africain, voila une incroyable histoire africaine. Bon sang, le patriotisme n’est pas né encore dans le continent. Il fallait l’expulser vers le Bénin puisqu’il est franco-béninois. Le Bénin n’était-il pas plus prêt que la France qui se trouve  4500km du Sénégal?

Le chanteur Français, feu Serge Gainsbourg avait brûle un billet de 500 Francs- Français, dix fois la valeur du billet brûlé par Kémi Seba pour protester contre la cherté des impôts en France et il n’a jamais été inquiété fortiori traqué comme un criminel, un bandit du grand chemin. Mais où va-t-on comme ça en Afrique ?


Cette  visite de soutien chez Mme Kemi Seba, a été conduite par le président IRA-Mauritanie, Elhaj Biram Dah Abeid le 18 septembre passé à leur domicile à Dakar. Il était accompagné de la secrétaire générale de l’ONG-IRA, Mme Coumba Dada Kane et de son conseiller,  le sénateur Youssouf Tijani Silla.

 Elhaj Biram Dah Abeid : « Nous considérons qu’il est normal, qu’un résistant africain comme Kemi Séba, puisse rencontrer des difficultés, des persécutions dans le sillage de tous les patriotes comme Mandela, Lumumba et j’en passe. Mais nous sommes outrés que Kemi Seba soit mis dans un avion  et envoyé en dehors de l’Afrique,   son continent, sa patrie, sa mère patrie….. »


Mme Kémi Seba : «  Les dirigeants ne se rendent pas compte que diviser une famille, c’est quelque part marché sur les pas de l’oppression ; c'est-à-dire ; quand vous avez une famille unie, de nos jours, c’est très  difficile déjà  de fonder des familles, de trouver des familles unies, mais à cause d’une divergence d’opinion, diviser une famille, je pense que c’est la dernière des solutions que les gouvernants africains doivent adopter. Car nous en avons déjà souffert à cause de l’esclavage qui a divisé les familles …… »

Voila une bonne leçon de morale à l’adresse de nos clowns dirigeants voire  les diviseurs africains.



COMMUNIQUE : Les Affaires Etrangères belges à l’écoute de l’IRA Belgique


INITIA  INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

IRA Mauritanie en Belgique ASBL
N° d’enregistrement 0.652.641.140

Une délégation de l’IRA Belgique a été reçue ce vendredi 15 septembre au SPF Affaires Etrangères à Bruxelles.
C’est auprès du Coordinateur de la politique sahélienne, M. Frédéric Meurice, que la délégation a présenté l’état des lieux de la situation en Mauritanie au lendemain du Référendum du 5 août.

Lors de sa dernière mission au Sahel en janvier dernier, le diplomate avait rencontré Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, le Ministre mauritanien des Affaires étrangères.

Si M. Meurice déclare d’emblée que la Mauritanie n’est pas la priorité n°1 de la politique étrangère belge, il est parfaitement au courant des événements qui ont suivi le référendum : les manifestations de l’opposition réprimées avec une violence disproportionnée, l’arrestation du Sénateur Ould Ghadda après son enlèvement par la police politique, et les interpellations de journalistes, syndicalistes et autres sénateurs. Nous lui rappelons que deux militants de l’IRA Mauritanie, Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matala Salek, sont toujours détenus à Bir Mogrein, loin de leurs familles et avocats, au terme d’un procès qualifié de « politique » par Amnesty International.

Conscient de la réalité sociologique de la Mauritanie et de ses répercussions sur la dignité humaine de chaque citoyen, M. Meurice se tient continuellement au courant de la situation par un dialogue politique constant et la vision de la Direction Droits de l’homme et Démocratie très active au SPF Affaires étrangères.

Si par le passé, le Ministère des Affaires étrangères a reçu les dirigeants mauritaniens du mouvement, comme le Président Biram Dah Abeid et d’autres, M. Meurice a pris bonne note qu’une section belge du mouvement IRA est aujourd’hui active en Belgique.

Les militants de l’IRA Belgique ont précisé que le thème central du mouvement de l’IRA – la lutte contre un esclavage par ascendance - a évolué depuis 2008 pour inclure aujourd’hui un vaste programme de lutte pour les droits civiques, la justice, le respect des libertés d’expression, d’associations et des conventions internationales que la Mauritanie a signées. Ils ont aussi souligné que ce programme mis en œuvre par les nombreuses sections de l’IRA en Europe, aux Etats Unis, au Canada et en Afrique se réalise avec le principe intangible de la non violence.



M. Meurice a rappelé que lors de l’Examen Périodique Universel de la Mauritanie au Conseil des Droits de l’Homme à Genève, en 2015, la Belgique est intervenue pour demander à la Mauritanie de protéger efficacement la liberté d’expression de la société civile, notamment les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme, afin qu’ils puissent effectuer leurs activités librement sans aucune entrave, intimidation, harcèlement ou risque de condamnation. Recommandation rejetée par la Mauritanie.

Si l’implication de la diplomatie belge dans la question sensible de l’esclavage et du racisme en Mauritanie ne fait pas la une des medias, elle existe et elle est active. En 2013 déjà, un sénateur belge, André du Bus de Warnaffe avait alerté les plus hautes autorités belges  évoquant l’esclavage, la discrimination à l’égard des Afro-Mauritaniens et les restrictions à l’accès à la citoyenneté.

Au terme de l’entrevue, M. Meurice a confirmé que lors de la prochaine session plénière des Nations unies à New York, le premier Ministre Charles Michel et le Ministre des Affaires étrangères  Didier Reynders ne manqueront pas, lors des rencontres bilatérales qu'ils mèneront tout au long de la semaine, de faire part à leurs partenaires mauritaniens de leurs préoccupations sur la situation instable du pays.

Ira Mauritanie Belgique se réjouit de ce premier contact officiel avec le SPF Affaires étrangères et poursuivra ses interventions pour présenter un autre discours que celui du gouvernement mauritanien spécialiste du « double langage ».


Bruxelles, 19 septembre 2017
Contacts : 0478/503 727 et 0492/504 092



samedi 16 septembre 2017

Témoignage qui fait froid au dos de Bocar Demba DIOP policier Mauritanien


 Je suis resté 18 ans comme agent de la police nationale avec un Bac+2, n’est ce pas  terrible dans un pays soi-disant démocratique, sans discrimination aucune ? Qui peut comprendre cette situation ? Voila comment, on s’est retrouvé avec des maures à la tête de tous les commandements des forces sécuritaires du pays. Tout simplement lamentable.


« Je m'appelle Bocar Demba DIOP; je suis né le 31/12/1971 à Fimbo (département de Maghama), dans la région du Gorgol. J'ai décroché mon diplôme de baccalauréat en lettres modernes françaises en 1994 au lycée de Kaédi. J'ai étudié 2 ans à la faculté des lettres et sciences humaines de Nouakchott. En classe de 2ème année universitaire, j'ai arrêté mes études dans le but de soutenir ma famille et de servir mon pays la Mauritanie. C'était le 02 novembre 1996 que je me suis engagé à intégrer le corps de la police mauritanienne avec mon diplôme de baccalauréat plus deux années. Je suis resté pendant 18 ans comme agent de police sans promotion.

Moi et tous mes promotionnaires noirs au sein de la police nationale, malgré nos diplômes, au moins le bac en poche, on est resté des agents subalternes. La hiérarchie de la police sélectionne d'autres policiers maures blancs et les font accéder aux grades supérieurs pour nous commander dans le service, particulièrement, se servir de nous pour réprimer les populations noires contestataires qui réclament leurs droits lors des manifestations et Sit-in, mieux, nos collègues maures blancs  ne sont pas diplômés d’étude. Vous allez me dire Pourquoi? Parce que tout simplement, ils sont maures blancs et nous, nous sommes des noirs et ils le disent sans se cacher, que,  nous ne méritons rien sur la terre de Mauritanie malgré nos compétences.

Et même si nous avons des diplômes les plus élevés au monde, nous resterons leurs subalternes. Moi personnellement, j'ai participé à plusieurs reprises aux concours d'inspecteur de la police, à chaque fois que je réussisse le concours d’inspecteur, cette hiérarchie de la police raciste et esclavagiste mauritanienne enlève mon nom. Moi et tous les autres noirs, qui ont participé aux concours nationaux, nos noms sont remplacés par des noms de maures blancs. C’est tellement grave, je ne peux  me taire même  au risque de ma vie.  En 2006, moi et 2 autres gradés noirs de la police étaient admis d'office au concours d'inspecteur. La direction générale de la police nous a mis à l'écart pour nous remplacer par des jeunes maures blancs qui n'ont aucun niveau d'étude. Les deux gradés noirs qui avaient participé avec moi, s’appellent : le  Brigadier chef Wagne amadou et Adjudant Mbow Amadou toujours en service. Ces derniers peuvent bien témoigner. Voila pourquoi, vous ne voyez que les noms de maures blancs qui défilent dans les listes  de résultats de chaque concours de la police nationale à causes des magouilles de la hiérarchie.


 C'est pourquoi, j'ai décidé en 2016 dans le mois de juillet d'anticiper à ma retraite. La police avait même voulu s'opposer à ma demande pour continuer toujours à m'exploiter comme tous les autres policiers noirs qui souffrent. Ce sont des fonctionnaires que l’état a mis dans une situation d’esclavage administratif. Ils n'obtiennent aucun grade, les maures blancs ne font que les exploiter, pour  les affronter  à leurs frères et sœurs noirs qui contestent  lors des manifestations pour les tabasser. Moi Bocar Demba Diop, je suis très conscient de cela. Et j'ai dit non à cette pratique. L'avocat maître Fatimata Mbaye peut en témoigner quelque chose concernant ma retraite anticipée. Car, c'est grâce à elle que je suis parvenu à trouver ma retraite anticipée. Et jusqu'à présent, la police et le trésor public refusent de faire mon carnet de pension de ma retraite pour ne pas la verser évidement. Depuis en 2016, je ne trouve pas mon salaire ni ma pension de retraite. Je milite maintenant auprès du mouvement IRA-Mauritanie. Et je soutiens avec conviction Birama Dah ould Abeid dans son combat. Je demande à mes collègues actifs comme des retraités à suivre ma voie en dénonçant cette hiérarchie raciste, esclavagiste et sectaire qui menace la stabilité dans le pays.


Bocar Demba Diop/ Policier à la retraite anticipée à cause du racisme d’état en Mauritanie. »

jeudi 14 septembre 2017

Les militants des droits civiques américains ont réussi leur pari en accueillant les victimes



Les militants des droits civiques américains ont réussi leur pari en accueillant les victimes Mauritaniennes chez son voisin. Tout ceci témoigne, que, les libertés collectives et individuelles sont bafouées au quotidien ; ne sont pas respectées dans un pays qui tangue dans une soi-disant « démocratie » au garde-à-vous  militaire et leurs armes sans pitié.

Des vidéos de la conférence de presse conjointe entre IRA-Mauritanie et la délégation de la société civile américaine, qui a été expulsée de la Mauritanie injustement pour camoufler les pratiques de l’esclavage antique, d’un racisme primitif et l’impunité totale assurée aux bourreaux que le régime considère comme des « Héros » de la Nation.  Cette conférence  de presse a été doublée par des témoignages de victimes mauritaniennes des différentes violations des droits humains en Mauritanie. Elle  s’est déroulée à la salle de conférence du café de Rome  à Dakar le 13 septembre 2017.

On peut dire que la société civile américaine ne s’est pas déplacée pour rien, elle a pu voir et étendre, ce que le pouvoir du régime Mohamed Ould Abdel Aziz voulait leur cacher.  Les victimes mauritaniennes ont été outrées par le comportement, le  changement de veste à la dernière minute du régime d’autoriser cette délégation Américaine de séjourner sur le sol Mauritanien sans raison évidente à part, celle de vouloir cacher la terreur qu’elles vivent depuis fort longtemps. Il est facile de faire des faux rapports pour les envoyer à la communauté internationale, s’il faut montrer le vrai travail concret de lutte contre l’esclavage, le racisme, c’est la panique au sommet de l’état puisqu’il n’existe pas. Mieux encore, les autorités  Mauritaniennes reçoivent de financements colossaux dans le cadre de la lutte contre l’esclavage, qui sont détournés en permettant l’enrichissement illicite de certains fonctionnaires de l’état avec la complicité de fausses ONG, prête-nom qui font la passerelle.

  
Voila la raison qui a poussé la motivation  des victimes sans moyens, à traverser vers le pays voisin afin de témoigner leur souffrance devant les américains, en plus, l’hospitalité est presque sacré dans la tradition des Mauritanien. Aucun mauritanien ne peut supporter, qu’on l’empêche ou prive  d’accueillir un hôte, qu’il soit visiteur ou un étranger qui a fait des milliers de kilomètres pour le voir. Le pouvoir Mauritanien est tombé si bas dans cette affaire.


Vidéo  de El-HAJ Biram Dah Abeid, président IRA-Mauritanie: Mauritaniens et américains pour l'abolition définitive de l'esclavage en Mauritanie

Vidéo : Maitre Assane Dioma Ndiaye "nous allons attaquer le Sénégal pour ..."

Vidéo ; Torture des noires en Mauritanie, une victime raconte...

Vidéo en Wolof: Esclavage en Mauritanie


Bonne lecture.
Quelques images symboles fortes








Le gouvernement de la Mauritanie refoule des militants antiesclavagistes américains. Note d’information


مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA – Mauritanie

Le gouvernement de la Mauritanie refoule des militants antiesclavagistes américains.
Note d’information

La société civile de la ville de Chicago, composée de fondations et organisations de droits civiques, d'associations de cultes musulman ou chrétiens, de corporations professionnelles – magistrats, avocats, élus des circonscriptions et de l'Etat de l'Illinois - est l'héritière, depuis  feu révérend Martin Luther King, d'une solide et constante tradition de soutien à toutes les causes justes, notamment les luttes contre l'esclavage, le racisme et l'Apartheid et l’oppression de personnes d'ascendance africaine. Elle compte surtout à son actif, le combat acharné et patient pour la promotion des droits civiques aux Etas Unis. Et C'est exactement en vertu de cette vocation internationaliste, que l'organisation Abolition Institute est née, il y a cinq ans dans le but d’éradiquer les inégalités de naissance en République islamique de Mauritanie.

Aussi, à cette fin,  la déclaration de Chicago appelait-elle, en 2014, à l'engagement des mauritaniens et des partenaires du pays. Abolition Institute a créé le prix annuel nommé Aichana, du nom de la première femme libérée de la servitude, par Sos-Esclaves.  Il convient de rappeler que l'Ong Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA – Mauritanie) jouit, également, d'une coopération étroite avec Abolition Institute et d'autres organisations de l’Illinois ; elle obtint, en 2017, la prestigieuse distinction. Enfin, au titre de l’élan collectif,  un autre partenaire de Abolition Institute, Anti-Slavery International, bénéficie d'un financement de 1 million de dollars US, de la part du gouvernement fédéral, comme contribution à l’émancipation des victimes d’inégalité de race et de caste en Mauritanie.

Sous la houlette de Abolition Institute, la société civile de Chicago à invité et reçu, successivement, Boubacar Messaoud, leader de Sos-Esclaves en 2016 et Biram Dah Abeid les 7 et 8 juillet 2017. S’en suivirent, sur place, d’importants programmes d'échanges et de rencontres avec des hommes d'églises, des imams, des avocats, des magistrats et des personnalités de marque tel le révérend Jessie Jackson, compagnon du Dr King, icône de la lutte pour les droits civiques et premier candidat afro-américain à la Présidence des États-Unis d'Amérique. Au terme des discussions, la société civile de Chicago, exprima le vœux de visiter la Mauritanie, afin de s’imprégner de l’expérience des abolitionnistes locaux mais aussi écouter les autorités de l’Etat hôte. La période du 8 au 15 septembre à été retenue, non sans respecter le préalable d’informer le Département d'État américain et le gouvernement de la Mauritanie. La précaution a été scrupuleusement suivie.
Or, dès son arrivée à l’aéroport de Nouakchott, la délégation est interdite de séjour en Mauritanie et refoulée, sur le même vol, au retour vers Paris, sa provenance. Bien entendu et comme d’usage, la décision ne se fondait sur aucune motivation écrite.

Cette fuite en avant de la part du pouvoir intervient dans un contexte général d’atteintes aux libertés d’expression, d’emprisonnement de journalistes, de sénateurs et d’intimidation d’hommes d’affaires, tous abus précédés, en 2016, d’actes de tortures sur des détenus d’opinion. Elle atteste, d’amblée, de l’aversion défensive des dirigeants, envers les composantes du mouvement pour légalité raciale. L’enjeu de l’esclavage des noirs et son rapport d’intimité sinon de causalité, à la domination matérielle et symbolique, suscitent, depuis trois décennies, les mêmes réflexes de déni et d’occultation. Dès que la question est évoquée, les décideurs de la Mauritanie officielle, gardiens spontanés de l’oppression multiséculaire, s’empressent de cacher, de frauder, de se barricader sous le prétexte de prévenir l’éternel complot de l’étranger. Or, ironie du sort, l’attitude suicidaire du repli sur soi, contribue davantage à cliver le champ social et susciter la défiance réciproque. En cela, la récente mesure de refoulement aux frontières participe de la même inclination à opposer les communautés ; quand le système s’efforce à différer l’étalage de la vérité, il tente d’abord de s’assurer le contrôle des esprits, condition structurelle au pillage des ressources par les héritiers de l’hégémonie ethno-tribale.

Au-delà des condamnations de routine et de l’indignation accoutumée, l’IRA expose, ici, les faits nus et réitère son appel à poursuivre l’action multiforme pour une Mauritanie de la citoyenneté, hors des privilèges et à contrepied de la violence politique. Il s’agit de réactiver, sans cesse, le processus d’obstination, de subversion et de contre-culture dont la réussite dépend, pour l’essentiel, de la faculté à fédérer les concours et cumuler les énergies. La cause de la lutte anti-esclavagiste, chez eux, ne concerne pas seulement les mauritaniens ; elle requiert la participation de  volontaires, venus de l’humanité optimiste. Les militants américains de la dignité de l’Homme noir y ont une place de choix, compte tenu de l’histoire commune. Nous les saluons et exprimons la fierté de les savoir avec nous, parmi nous, pour toujours !!


Dakar le 13/09/2017              La commission de communication

Reportage Photos















mercredi 13 septembre 2017

Les intellectuels négro-mauritaniens doivent arrêter de critiquer les maures blancs de la Mauritanie

Les intellectuels négro-mauritaniens doivent arrêter de critiquer les maures blancs de la Mauritanie, car, ce ne sont pas des exemples à suivre dans leur  sainteté d’esprit sur la lutte contre  l’esclavage et ses séquelles.  Disons la vérité, les maures, au moins, ils respectent les personnes âgées issues de leur communauté comme le veut le saint Qoran.

Pourquoi les soi-disant chefs traditionnels des villages Soninko dans le Guidumakha, refusent systématiquement le droit d’ainesse à une frange voire catégorie de personne dans cette société, qui,  pourtant considère ce principe  comme « sacré » en son sein ?
Voila ce qu’on dit dans notre milieu aux villages: « La préséance de l’aîné sur le cadet, du vieillard sur l’adulte et de l’adulte sur le jeune est un principe fondamental » dans le milieu Soninko voire même au sein des musulmans en général, peut-on dire que les féodaux Soninké dans le Guidumakha sont des musulmans aujourd’hui ? C’est une question qui mérité d’être posée.

Est-ce que pour la féodalité noire, un descendant d’esclave ne peut  être musulman au point que les autres musulmans doivent le respecter quel que soit sa piété dans la foi? Selon le saint Qoran, tous les musulmans sont des frères, qu’en est-il dans le milieu  noir mauritanien dans se cas de figure précis, qui s’accroche à leur coutume ancestrale  pour rabaisser des humains comme eux?

Les féodaux noirs refusent de respecter certaines personnes âgées selon l’enseignement islamique, qu’ils considèrent comme leurs anciens esclaves. La chefferie traditionnelle des villages, revient au plus âgé du village selon la règle coutumière, pourquoi les descendants « d’esclaves », sont exclus et continuent d’être exclus en 2017  dans ce mécanisme traditionnel au Guidumakha?

Le respect des personnes âgées selon le prophète (PSL)

Anas Ibn Mâlik a dit : « Un vieillard est venu voir le Prophète, mais les gens présents mirent beaucoup de temps à lui céder le passage. Le Prophète dit alors : « Ne fait pas partie de notre communauté celui-là qui ne se montre pas clément avec notre petit et n’honore pas notre grand. » (At-Tirmidhî).

Dans ce hadith que nous étudions présentement, le Messager de Dieu dit (sur lui la paix) : « Et n’honore pas notre grand ». Les personnes plus âgées telles les vieillards ont droit au respect et aux honneurs des membres de la communauté et notamment les plus jeunes. Violer ce droit est un signe de manque de fidélité et d’impolitesse pouvant conduire à l’irrespect des droits des gens. Le respect de la dignité de la personne humaine est sacré. Il est du devoir de chacun de prendre, en toute circonstance, la défense des personnes âgées.

(Texte reçu pis repris étant donné que c’est une vérité qui crève l’œil)

Bano Sidibé/ pour le Guidumakha Xoroyé (pour la grandeur du Guidumakha)

Communiqué de presse: Biram Dah ABEID invité d’honneur du 6è Congrès Panafricain de Munich



مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA – Mauritanie

Dans son intervention aux congressistes, le président de l'Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA -  Mauritanie), Prix des Droits de L'Homme de l'ONU 2013, invité d'honneur de ce 6è Congrès, a attiré l'attention du public sur l'esclavage dont les personnes d'ascendance africaine continuent d'être victime dans les pays arabes. S'agissant de son pays, la Mauritanie, il a dénoncé les interprétations fallacieuses de l'islam qui s'appuient sur un "code nègre" qui maintient les structures et modes de pensées esclavagistes dans le pays. Il a informé le public sur l'esclavage par ascendance qui continue de régir les rapports sociaux en Mauritanie et dont la composante haratines (esclaves et  anciens esclaves) est la principale victime.
Il a dénoncé le génocide, les exécutions sommaires et le racisme dont les noirs ont été et continuent d'être victimes en Mauritanie.

L'évocation des 28 négros africains exécutés pour célébrer symboliquement le 28è anniversaire de l'indépendance du pays a fait couler des larmes à certains Congressistes.

Dans son allocution le président du Mouvement abolitionniste mauritanien a demandé aux participants et participantes de faire pression sur leur gouvernement pour que la Mauritanie applique ses propres lois relatives à l'esclavage et toutes les conventions internationales ratifiées par son gouvernement.

Dans cette même allocution, il a rendu hommage au jeune patriote africain Kemi Seba victime de la collusion de certains milieux de gouvernance néocolonialistes africains a cause de ses positions pour la renaissance de l'Afrique et en faveur des personnes d'ascendance Africaine.

Le président des réseaux IRA a dénoncé aussi le silence de la communauté internationale sur le génocide des musulmans Rohingas, l'implication d'un prix Nobel de la paix dans ce forfait et encore le silence de la fondation du Nobel.

Biram Dah Abeid a aussi fustigé le régime mauritanien qui tente de contrer la fatalité démographique et démocratique en confisquant le peu de libertés individuelles et collectives en réprimant les forces anti-esclavagistes et démocratiques mauritaniennes à savoir l’interdiction de IRA - Mauritanie, l’emprisonnements et la torture de ses membres, le harcèlement des syndicalistes, des journalistes, des élus et des hommes d'affaires.



Nouakchott le 12/09/2017            La commission de communication



Déclaration AMEES: INTIMIDATION CONTRE DES RESPONSABLES DE LA SECTION DE DAFOR ET BOUANZE


Depuis quelques mois, les responsables d’AMEES sont l’objet de provocation et d’intimidation par certains cadres féodaux haut placés de l’état.

Le dernier cas , sous l’instigation de certains cadres, des gendarmes sont venus de la Moughataa de Ould Yengé pour menacer les responsables de notre organisation leur interdisant de construire leur siège au sein d’une concession appartenant à un de nos responsables de la section ; ayant été obligés d’arrêter la construction, ils se sont rendus à Sélibaby pour voir la haute autorité régionale.

Par ailleurs, dans la même Moughataa de Ould Yengé à Bouanze, d’autres féodaux, le chef du village Demba Diadié Camara et l’Imam de la grande mosquée Diadié Boubou Cissé, sont venus provoquer l’un de nos militants Yakhouba Coulibaly lui réclamant de quitter le terrain dans lequel il a construit une pièce. Alors que le terrain a été provisoirement prêté aux habitants par son père pour lieu de prière des Fêtes.

Ce dernier ayant refusé, le chef de village et son Imam sont partis porter plainte contre Yakhouba à Selibaby sans passer par le Hakem de Ould Yengé.

Le bureau exécutif de l’AMEES, informé de ces tracasseries qui font suite à d’autres actes d’intimidation et de provocation contre nos militants :
Proteste énergiquement conte les manigances de ces nostalgiques de l’esclavage ;

Demande aux autorités administratives compétentes de mettre fin à de telles provocations et laisser nos cadres et militants mener leurs activités dans la totale légalité.

Informe l’opinion nationale et internationale de ces graves actes outrageants et d’intimidation contraires aux lois régissant la lutte contre l’esclavage et ses séquelles en République Islamique de Mauritanie.

Nouakchott, le 12 septembre 2017

Le bureau exécutif

samedi 9 septembre 2017

Les autorités Mauritaniennes interdisent la visite d’une délégation Américaine.


Les autorités Mauritaniennes empêchent comme dans leur sale habitude, toute  mission ou enquête sérieuse indépendante sur la persistance de l’esclavage, du racisme dans le pays malgré leur  discours pompeux négationniste, qui nie l’évidence de  ces réalités tristes très visibles. L’état, le parti au pouvoir et leurs ONG fantômes inféodées avec le pouvoir, sont financées à coup de milliards  pour alimenter la chaîne du mensonge d’état depuis l’indépendance à nos jours.

L’état mauritanien n’accepte que des rares visites ou missions téléguidées, encadrées, lors des quelles, il est interdit d’entrer en contact direct  avec les victimes; selon la logique des fonctionnaires formatés, recrutés pour mentir, pour produire des rapports  qui abondent dans le sens que  veut entendre les bourreaux esclavagistes, racistes tapis au sommet des institutions de l’état. Nous ne pensons pas que des visites inopinées soient acceptées tant que la volonté politique n'y sera pas au rendez-vous avec le sommet de l’état. Les autorités veulent  des visites de plaisanteries voire touristiques  pour étaler des textes de lois, jamais  appliqués  sur le terrain, des rapports mensongers que l’état défend devant la communauté internationale suivis de faux témoignages d’ONG fantômes qu’on présente  comme les représentants de la société civile.  L’arbre qui cachait cette forêt mensongère vient de s’écrouler parterre.

Les rapporteurs des Nations Unies, les ONG internationales et toute institution sérieuse qui tente de faire son travail sur le terrain d’une manière indépendante, objective, est systématiquement expulsée ou interdite sur  le territoire mauritanien. Pire, elle est traquée à l’international  comme des criminels, et ceci, jusqu’à dans les couloirs des Nations Unies à l’exemple du rapporteur Philipp Alston pour le faire taire.

Nous sommes solidaires de cette délégation de militants des droits civiques Américains. Nous condamnons fermement l’altitude de l’état Mauritanien qui refuse de prendre en charge la lutte contre l’esclavage et les inégalités. Ce qui se traduit par des arrestations, emprisonnements, harcèlements judiciaires avec  des faux procès en cascade contre les militants abolitionnistes Mauritaniens. Nous demandons à la communauté internationale de prendre les vraies mesures qui s’imposent contre le pouvoir mauritanien pour faire respecter les traités et conventions signées et ratifiées par la Mauritanie.    

 La Mauritanie interdit d’entrer sur son sol une délégation américaine de militants sur les droits civiques

« La délégation de ce groupe de militants américains sur les droits civiques est composée notamment du Professeur Jonathan Jackson, Porte-parole National, Rainbow PUSH Coalition et fils du Révérend Jesse Jackson, du Révérend Mitchell Johnson, Membre du Conseil d’Administration, the Abolition Institute, Lynda Lawrence, Membre du Conseil d’Administration, the Abolition Institute et Lauréat du prix 2017Aichana Abeid Boilil Award pour son plaidoyer contre l’esclavage en Mauritanie. »

Communiqué de l'Ambassade des Etats-Unis sur l'expulsion des 12 américains militants des droits civiques
« L'Ambassade des Etats-Unis en Mauritanie est préoccupée par le fait que le 8 septembre, 12 américains, militants des droits civiques, ont été refusés l’entrée en Mauritanie

Cette délégation privée, organisée par l'Institut d'Abolition basé àChicago et l’ONG des droits civiques Rainbow PUSH, devait effectuer une visite en Mauritanie du 8 au 15 septembre pour en savoir plus sur ses efforts courageux pour éradiquer l'esclavage et ses séquelles, et promouvoir la cohésion raciale.

Cette délégation devait rencontrer l'Ambassadeur des États-Unis à Nouakchott, les hauts responsables du gouvernement mauritanien et les dirigeants de la société civile mauritanienne. 

Au cours de leurs réunions et ces interactions, la délégation souhaitait connaître les succès de la Mauritanie dans l'éradication de l'esclavage et promouvoir ces réussites au niveau international. Le gouvernement américain est déçu et préoccupé par la décision de leur refuser l'entrée au pays. »


Diko Hanoune/ SG de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)

jeudi 7 septembre 2017

IRA – Mauritanie: Le pluralisme à terre


مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA – Mauritanie

Le pluralisme à terre

IRA – Mauritanie est consternée de voir sa démocratie foulée au pied par la junte militaire. Comment concevoir que des personnalités les plus crédibles et respectables puissent ainsi subir le harcèlement et l’humiliation, pour finir par se faire traduire en justice, sans aucun motif légitime ?

Nous dénonçons, avec la plus grande vigueur, la persécution des syndicalistes Samory Beye président de la confédération libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM)  et Mohamed Nahah président de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) ; les leaders, dont la notoriété n’a d’égale que la valeur morale, se distinguent par leur engagement constant pour la protection des travailleurs et le respect de la dignité humaine ; et voilà, qu’en lieu et place de la reconnaissance due, ils échouent devant un juge, tels des délinquants passibles de la correctionnelle. IRA – Mauritanie leur apporte son soutien sans réserve, eux que le gouvernement du moment et même ses prédécesseurs, n’ont pu dompter, encore moins assujettir.

Notre réprobation s’exprime, avec autant de rigueur indignée, contre le viol  de la liberté d’expression et l’intimidation, ainsi appliqués à d’éminents chefs de  publication et de journalistes de renom. L’autonomie de la presse, souvent citée en exemple et preuve de l’ouverture politique et de l’Etat de droit, est alors piétinée par ses promoteurs autoproclamés.

Nous déconcerte puis nous révolte le règlement de compte que les autorités s’obstinent à entretenir, aux dépens de sénateurs dont la non-violence découle de l’usage exclusif de la qualité d’élus; l’emprisonnement de certains d’entre eux atteste d’une surenchère mesquine, pour les punir d’avoir refusé et combattu un coup d’Etat perpétré par le régime à travers des réformes anticonstitutionnelles.

Comment le Président Ould Abdel Aziz pouvait-il accepter des milliards offerts par l’homme d’affaires Ould Bouamatou lors d’une précédente campagne électorale et considérer criminel le concours du susdit à la défense de journalistes, de syndicalistes et d’hommes politiques ? Dans une telle différence de traitement, l’hypocrisie dispute la palme à l’incohérence.

Il était plus vertueux pour le pouvoir de Mohamed Abdel Aziz de réagir, plus promptement, au sort des populations vulnérables du Brakna et de l’Assaba, confrontées à une catastrophe naturelle qui a semé la désolation faisant une quinzaine de morts et des dizaines de blessés.


Nouakchott le 07/09/2017              la commission de communication

Reportage photos