La Mauritanie fait face à une situation d’une extrême gravité qui exige urgemment la cohésion de tous les acteurs de la vie nationale pour éviter le chaos tant redouté qui pointe désormais à l’horizon avec une rapidité fulgurante. La Mauritanie est victime d’un pouvoir à la base putschiste, dirigé par Ould Abdel Aziz, un putschiste multirécidiviste, dépassé et dépourvu de toute capacité à comprendre la réalité du pays, les enjeux sous-régionaux et internationaux. Un pouvoir qui est manifestement démuni de toute capacité intellectuelle et morale pour diriger un pays et qui, évidement, est entrain de le conduire inexorable vers l’abîme.
En plus de la situation Economique et sociale dramatique à laquelle le pays est confronté, citons ici quelques unes des fautes graves d’Ould Abdel Aziz relevées par la COD qui le disqualifie :
I) Violation de la loi de la république : Alors que la lois oblige le Président de la république à déclarer et a publier son patrimoine au moment de son investiture et au moment de son départ, Ould Abdel Aziz, lui prétend, après de multiples dénonciations de l’Opposition, qu’il l’a finalement déclaré devant le président de la cours Suprême – déclaration faite plus d’une année après son investiture - Or la loi n’oblige pas seulement une déclaration, mais explicitement la publication du patrimoine du président élu. En réalité Ould Abdel Aziz cache son patrimoine au peuple Mauritanien.
II) Détournement des fonds publics : sur ce point la liste est longue (voir le document publié par la COD intitulé : « la Mauritanie sous Ould Abdel Aziz »), nous nous limitons ici au cas le plus flagrant reconnu par Ould Abdel Aziz lui-même : il s’agit d’un montant de 50 millions de dollars, un don saoudien à la Mauritanie qui a disparu des caisses de l’Etat. Il n’a jamais été budgétisé et à ce jour le Parlement ignore la destination de cette somme. Les explications données par Ould Abdel Aziz sont loin de tenir la route – puisqu’il le sait bien, qu’il ne peut pas engager des dépenses non budgétisées à l’insu du Parlement, donc il s’agit tout simplement d’un détournement jusqu’à preuve du contraire.
III) Plonge le pays dans l’insécurité : En engageant la Mauritanie dans une guerre à l’extérieur de ses frontières sans l’avis du Parlement, Ould Abdel Aziz a violé les lois de la République, il a fragilisé le pays et créé les conditions de sa déstabilisation. Une guerre qui est en réalité une guerre par « procuration ».
IV) Détériorations nos rapports avec les pays voisins, frères et amis : Depuis la prise du pouvoir par Ould Abdel Aziz, nos rapports avec les pays voisins et frères sont tendus. Ces derniers jours, Ould Abdel Aziz et son ministre des affaires étrangères n’ont pas trouvé mieux que de s’immiscer dans les affaires intérieures maliennes en prenant des positions favorables à la rébellion touareg. Ces prises de positions irresponsables prennent un caractère gravissime dans une période où notre cheptel a plus que besoin des pâturages maliens pour sa survie.
V) Destruction de l’Etat Civil National : Pour des raisons encore non expliquées – probablement liées aux fraudes massives des élections présidentielles de 2009 – l’essentiel de l’Etat Civil a été purement et simplement détruit, transformant ainsi la quasi-totalité des Mauritaniens en des « sans papiers » et rendant toute élection impossible.
VI) Mise dans l’illégalité de toutes les Institutions de la République : Au jour d’aujourd’hui toutes les Institutions de la République : municipalités, Parlement (Assemblée Nationale et le Sénat) et donc le gouvernement, fonctionnent en toute illégalité. Ces institutions ne disposent d'aucune prérogative légale puisque leurs mandats ont expiré depuis plusieurs mois et Ould Abdel Az,iz est dans l’incapacité d’organiser des élections faute d’Etat Civil et de moyens - les caisses de l’Etat vidées par sa gestion gabegique -
VII) Incapacité de venir au secours du peuple en danger : Avec l’absence de la pluie cette année dans la plus part de nos régions, la Mauritanie fait face à une sécheresse d’une gravité sans précédent. Les Organismes nationaux, internationaux sont tous unanimes pour dire qu’au moins 700.000 personnes sont en dangers imminents, sans parler du cheptel mauritanien qui risque tout simplement d’être décimé. Mais Ould Abdel Aziz semble ignorer complètement la réalité de cette calamité. Il n’a pas hésité de déclarer le 13 mars courant, à Nouadhibou, qu’il n’y a pas de sécheresse en Mauritanie et que celle-ci n’existe que dans la tête de l’Opposition des « viillards révolutionnaires ».
Pour le salut de la Mauritanie Ould Abdel Aziz doit partir : Lorsqu’on a dirigé un pays et qu’on l’a conduit à la situation dans laquelle où il se trouve aujourd’hui, et qu’on a commis tant de fautes graves, la seule alternative, négociable peut être, qui reste est le départ du pouvoir.
Source: For-Mauritania
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