C’est bien ce que le célèbre A.O.H a appris à un célèbre webmaster. Tout part d’une déclaration terrifiante d’une griotte qui avait, en épousailles, succombé à la force charmante du noble A.O.H ; ce tombeur de célèbres femmes battues si on en croit la Diva. L’article fait l’effet d’une bombe car en Mauritanie, ce genre de chose se sait, se dit, se cloporte mais tout bas… Oser le dire en public, à l’occasion d’une conférence de presse, cela dérange la noble mentalité de chez nous.
Sous ledit article, un pseudo, connu de tout le petit univers du web mauritanien francophone, interpelle le directeur de la presse électronique. Qui est donc ce Vlane ? demande-t-il au célèbre webmaster qui a bien compris que le D.G de la presse électronique prenait ses airs de courtisan irrésistible. Le webmaster explique vaguement qu’il s’agit là d’un poète à ses heures gagnées et bloggueur à ses heures perdues. Aziz lui doit d’ailleurs autant de défenses que d’attaques prétendument remarquables et remarquées, grâce à Dieu, par tous les diables aziziens ou non sauf apparemment son directeur de la presse électronique.
Sans se jouer trop longtemps de l’espiègle webmaster, le noble A.O.H finit par lâcher « ah ! » en reconnaissant enfin votre serviteur, Vlane.aosa, qu’il ne connaît que trop. C’est là qu’il ajoute avec le ton d’un noble grand seigneur : « ah ! Je vois... C’est un hartani à mon grand-père ».
Mille excuses, noble maître, j’ignorais que nous sommes liés par l’histoire, le sang, les cris, les larmes et même, apparemment, surtout par un reste de propriété symbolique ou plus, car, sans jamais avoir connu les liens de votre noble famille, suis-je à l’abri de ne pas tout devoir à votre tente jusqu’à ce qui me distingue de vous ? Pour tout vous dire, je croyais qu’on appartenait, comme vous dites, aux Ehel Cheikh Sidiya. Sont-ils aussi de vos gens ?
Croyez bien que je regrette que nous n’ayons que ce genre de « lien-là » sinon, mettez-vous à ma place, imaginez-moi à l’idée d’être vous… Ce qui est fait est fait mais n’ayez crainte, votre ex-épouse sera désormais à l’abri de moi. Dieu a voulu qu’il y ait toujours une noble distance de vous à moi : respectons-la…
Pour le reste, par Dieu, je le jure, j’ignorais que j’avais de la famille attachée aux vôtres ; vous êtes donc de Boutilimit. Excusez mon ignorance mais « akhirou zemane », j’ignore tout de votre famille sauf que les Hormatallah sont une nombreuse famille machallah où l’on trouve, comme partout, le meilleur et le reste.
Seriez-vous, comme Bodiel Ould Houmoid, des nobles h’ratines ? car ce dernier nous a expliqué tantôt qu’il y avait h’ratine et h’ratine et que les nobles h’ratines, dont il est issu, ont leurs propres h’ratines ; le noble hartani a même ajouté que sa famille était les maîtres de certains oulad Bush.ba de souche ; peut-être alors suis-je des uns et vous des autres. Mais si vous n’êtes pas un noble hartani, qu’êtes-vous donc à part ce qui me vaut l'honneur d’être connu de vous ?
Pour le reste, monsieur le directeur de la presse électronique, ne parlez pas comme vos ancêtres présumés et ne dites pas « c’est un hartani à » sinon vous tomberiez sous le coup de la loi car vous auriez tous les traits d’un petit esclavagiste fier des crimes de ses ancêtres. Méfiez-vous ! De même que nous semblons n’avoir rien en commun, ni valeurs, ni principes ni excès, de même la peur a changé de camp.
Ce sont des propos comme les vôtres qui donnent envie aux h’ratines de rejoindre Birame ; heureusement pour vous, nous sommes nombreux à être des métis au milieu de vos lumières fraternelles ; nous ne pourrons jamais, comme vous, choisir un frère contre l’autre. Nous sommes condamnés à vous répondre de là où chacun se distingue de l’autre !
Merci Aziz...
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