La première fois que j'ai entendu parler des Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM), c'était en 1986 pendant les arrestations de leurs membres. Je n'étais pas impliquée dans la vie politique, ni dans la lutte contre l'exclusion de la communauté Négro -Mauritanienne. J'étais dans un autre monde qui est l'ignorance de ses propres droits, et pourtant des membres de ma famille, Saidou KANE dit Moustapha Boly en l’occurrence, consacraient leur vie à la lutte pour l’égalité.
- La première fois aussi que j'ai vu les flamistes, c’est quand l'Etat a ouvert les portes de la prison de 100 m2 de Nouakchott. Je me rappelle de ma première visite dans cette horrible prison et je me garde de détailler la situation inhumaine et dégradante dans laquelle je les ai trouvés. C'était un vendredi jamais je n'oublierai cette matinée. Lorsque j'ai vu, pour la première fois, Djigo tafsir que Saidou Kane (paix à leurs âmes) m'avait présenté, j’étais abattue et révoltée. Ce sera le déclic.
- De retour à la maison, choquée et révoltée par leurs conditions de détention, j'ai pris conscience de la gravité de la situation des noirs de Mauritanie et de notre avenir incertain. J'étais blessée au plus profond de moi-même, et cela m'a permis de prendre connaissance et conscience à quel point ce système raciste, odieux et « fasciste », est décidé à aller jusqu'au bout de son programme d’exclusion des noirs de la gestion du pays.
- Je rends hommage aux fondateurs, à tous les fondateurs, qui ont fait un travail remarquable, qui ont réveillé tous ceux et celles qui « dormaient » comme moi, je remercie celles et ceux qui ont poursuivi le combat à Dakar, en France, en Amérique et partout dans le monde. Enfin je souhaite à votre nouvelle équipe, ici présente, bonne chance et beaucoup d'anniversaires.
- Néanmoins j'ai une petite critique à vous faire et j'espère qu’elle sera prise en compte dans la sérénité. J’aurai souhaité votre présence plus significative sur le terrain, une présence symbolisée par un Président visible sur la scène politique. A ce titre, je dois vous avouer que le silence de votre Président pendant notre résistance contre l’enrôlement à vocation d’exclusion des noirs était pour moi, inadmissible.
- Merci les Flam et merci à Kaw Touré aussi pour sa Présence sur le net.
- Merci aussi à toutes celles et ceux qui combattent de toutes leurs forces contre l'injustice et l'exclusion des négros mauritaniens et haratines dans leur propre pays.
- Merci, encore une fois, à cette génération qui a osé reprendre le flambeau que nous portons aujourd’hui je cite entre autres : Safi Wane, Saidou Kane Junior, Chérif ba, Hapsa Banor, Hamidine Kane Ousmane et Boubacar Diagana, Ciré Ba, Cheikh Oumar BA, Amar Ba, Amadou Birane Bal, Amadou Alpha Ba, Samba Dia, Oumar Silèye Ba, Mamoudou Dème… Je m’excuse auprès de tous ceux que je n’ai pas cités.
- Je ne saurais finir sans souhaiter bon travail à la nouvelle équipe de la section en particulier à Hamadi Sow et Cheikh Dieng, Aminata Niang, Yaaya Maabel Dia qui ont fait un excellent travail pendant notre combat contre l’enrôlement.
Si comme je le disais au début de mon intervention, j’étais « inconsciente » de notre situation, aujourd’hui je crois avoir rattrapé cette « faute ». J’en fais tellement maintenant que parfois vous devez me trouver « excessive ».
La lutte continue
Mariame KANE
www.flamnet.info
- La première fois aussi que j'ai vu les flamistes, c’est quand l'Etat a ouvert les portes de la prison de 100 m2 de Nouakchott. Je me rappelle de ma première visite dans cette horrible prison et je me garde de détailler la situation inhumaine et dégradante dans laquelle je les ai trouvés. C'était un vendredi jamais je n'oublierai cette matinée. Lorsque j'ai vu, pour la première fois, Djigo tafsir que Saidou Kane (paix à leurs âmes) m'avait présenté, j’étais abattue et révoltée. Ce sera le déclic.
- De retour à la maison, choquée et révoltée par leurs conditions de détention, j'ai pris conscience de la gravité de la situation des noirs de Mauritanie et de notre avenir incertain. J'étais blessée au plus profond de moi-même, et cela m'a permis de prendre connaissance et conscience à quel point ce système raciste, odieux et « fasciste », est décidé à aller jusqu'au bout de son programme d’exclusion des noirs de la gestion du pays.
- Je rends hommage aux fondateurs, à tous les fondateurs, qui ont fait un travail remarquable, qui ont réveillé tous ceux et celles qui « dormaient » comme moi, je remercie celles et ceux qui ont poursuivi le combat à Dakar, en France, en Amérique et partout dans le monde. Enfin je souhaite à votre nouvelle équipe, ici présente, bonne chance et beaucoup d'anniversaires.
- Néanmoins j'ai une petite critique à vous faire et j'espère qu’elle sera prise en compte dans la sérénité. J’aurai souhaité votre présence plus significative sur le terrain, une présence symbolisée par un Président visible sur la scène politique. A ce titre, je dois vous avouer que le silence de votre Président pendant notre résistance contre l’enrôlement à vocation d’exclusion des noirs était pour moi, inadmissible.
- Merci les Flam et merci à Kaw Touré aussi pour sa Présence sur le net.
- Merci aussi à toutes celles et ceux qui combattent de toutes leurs forces contre l'injustice et l'exclusion des négros mauritaniens et haratines dans leur propre pays.
- Merci, encore une fois, à cette génération qui a osé reprendre le flambeau que nous portons aujourd’hui je cite entre autres : Safi Wane, Saidou Kane Junior, Chérif ba, Hapsa Banor, Hamidine Kane Ousmane et Boubacar Diagana, Ciré Ba, Cheikh Oumar BA, Amar Ba, Amadou Birane Bal, Amadou Alpha Ba, Samba Dia, Oumar Silèye Ba, Mamoudou Dème… Je m’excuse auprès de tous ceux que je n’ai pas cités.
- Je ne saurais finir sans souhaiter bon travail à la nouvelle équipe de la section en particulier à Hamadi Sow et Cheikh Dieng, Aminata Niang, Yaaya Maabel Dia qui ont fait un excellent travail pendant notre combat contre l’enrôlement.
Si comme je le disais au début de mon intervention, j’étais « inconsciente » de notre situation, aujourd’hui je crois avoir rattrapé cette « faute ». J’en fais tellement maintenant que parfois vous devez me trouver « excessive ».
La lutte continue
Mariame KANE
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