Translate

lundi 26 mars 2012

Interview fleuve de Diko Hanoune au site www.haratine.com


img1.gif
A.H.M.E. vous informe qu'une partie de l'interview de Diko Hanoune est sur notre site www.haratine.com .

Mohamed Yahya Ould Ciré
Président de A.H.M.E.
    7) A.H.M.E. : L'esclavage négro-mauritanien existe dans les villages en Afrique mais aussi, il est transposé notamment à Paris, Lyon, Marseille. On sait que dans les foyers, il y a une division du travail qui fait que les esclaves et les castés sont destinés à la cuisine et aux travaux de ménage. Qu'en pensez-vous ?
Les immigrés Mauritaniens ont transporté leur mode de vie et coutumes ici en France. C’est pour cette raison, ils ont du mal à s’intégrer dans la société française. Je vais vous faire une révélation, il n’y a pas si longtemps que ça, les descendants d’esclaves possèdent leurs propres comptes bancaires. Les salaires des anciens esclaves étaient versés sur des comptes gérés par les fils notables des villages. Ils se servaient de l’argent comme ils le voulaient et les anciens esclaves ne disaient rien. Les caisses des villages sont toujours entre les mains des nobles, il y a beaucoup d’argent en jeu, c'est une manne financière importante. D’ailleurs les maires, députés, sénateurs féodaux financent leurs campagnes électorales à partir de ces caisses. Les castés n’ont pas leur mot à dire. Oui, j’en ai connu des foyers à paris où ce sont les anciens esclaves qui font tout : ménage, cuisine et linge sale. Personnellement lorsque j’atterris à paris, on a voulu que la cuisine soit ma demeure pour pouvoir dormir dans les couloirs du foyer ou parterre. J’ai refusé et c’est la raison qui m’a vraiment poussé à quitter la région parisienne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire