Toute la Mauritanie a lue votre article dans la presse sous le
titre : « Mauritanie :
Des maîtres d’esclaves a l’agence Taghadoum (ANLSESILP) ». Nous avons
suivi les réactions virulentes, agressives qu’à susciter votre article et nous avons
compris sans difficulté majeure enfin de compte, vous venez de mettre le doigt
dans l’œil du cyclone vorace des féodaux-esclavagistes dans le Guidumakha pourtant
ce qui est le lot quotidien de plusieurs citoyens dans tout le sud-Mauritanien.
Cette regrettable situation est le fruit mûr de la communion des deux
féodalités noires et blanches unies pour le meilleur et le pire comme dans un
couple pour accomplir leur forfait depuis des siècles. La suite logique est là,
ils s’engueulent, se rejettent la responsabilité mutuellement sans jamais
condamner vraiment à fortiori combattre cette injustice cruelle. Depuis les indépendances,
ils sont d’accords sur un principe-accord : « Captif derrière, Jamais
devant », c’est un slogan que vous
devez savoir et le droit s’arrache mais ne se quémande pas. Votre
article a poussé des nombreux anonymes à témoigner, dans le Guidumakha jamais les
chefs de villages, imams sont issus de la caste des captifs. Bouanze est un village
d’exception apparemment où un maire d’ascendant captif a été élu malheureusement
le village a failli se diviser en deux voir si ce n’est pas le cas. Votre
courage doit rassembler les énergies humaines de l’état, des ONG, des religieux
et la société civile pour descendre sur le terrain combattre le fléau à la
place des injures qui ne changeront strictement rien à cette vérité. Dans la
constitution de la république islamique de Mauritanie Article 17: « Nul n’est censé ignorer la loi. »,
alors nous demandons à M. Camara
Moussa Seydi
Boubou de commencer la sensibilisation autour de la loi 2007
dans son village natal Daffort, selon les informations, les pratiques ont encore
la peau dure comme le fait si bien son cousin le journaliste directeur de la Nouvelle-Expression Camara Seidi Moussa que nous félicitations
vivement au passage pour son courage. L’état Mauritanien sous la présidence de Mohamed
Ould Abdel Aziz doit révolutionner la lutte contre l’esclavage et ses
séquelles. La loi incriminant l’esclavage ne concerne pas seulement les populations
arabes où berbères de la société Mauritanienne, elle doit toucher les féodaux noirs
qui nous sortent des textes wikipedia pour expliquer la condition d’esclave.
Nous n’avons pas besoin des explications Wikipedia mais l’application stricte
de la loi votée par l’assemblée nationale Mauritanienne et nous les rappelons,
nous ne sommes pas gouvernés par Wiki-pédiatre des féodaux-esclavagistes.
Rappel de l’esprit
de la loi incriminant l’esclavage.
Article 9 : Quiconque épouse,
fait marier ou empêche de se marier, une femme prétendue esclave contre son gré
est puni d’un emprisonnement d’un an à trois ans et d’une amende de cent
mille (100.000 UM) à deux cinq cents mille ouguiyas (500.00O UM) ou l’une
de ces deux peines.
Article 10 : L’auteur
de production culturelle ou artistique faisant l’apologie de l’esclavage est
puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de cinquante
mille (50.000 UM) à deux cent mille ouguiyas (200.000 UM) ou de l’une de
ces deux peines. La production est confisquée et détruite et l’amende est
portée à cinq millions d’ouguiyas (5 000 000 UM) si la production est
réalisée ou diffusée par une personne morale.
La reproduction ou la
diffusion de ladite production sont sanctionnées par la même peine.
Article 11. - Toute personne
physique coupable d’actes discriminatoires envers une personne prétendue
esclave est punie d’une amende de cent (100.000 UM) à trois cent milles
ouguiyas (300.000 UM).
Toute personne morale
coupable d’actes discriminatoires envers une personne prétendue esclave est
punie d’une amende de cinq cent milles (500.000 UM) à deux millions d’ouguiyas
(2.000.000 UM).
Article 12 : Tout wali,
hakem, chef d’arrondissement, officier ou agent de police judiciaire qui ne donne
pas suite aux dénonciations de pratiques esclavagistes qui sont portées à sa
connaissance est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de
deux cent mille ouguiyas (200.000 UM) à cinq cent mille ouguiyas (500.000 UM).
Article 13 : Quiconque
profère en public des propos injurieux envers une personne prétendue esclave
est puni d’un emprisonnement de onze jours à un mois et d’une amende de cinq
mille (5.000 UM) à cent mille ouguiyas à (100.000 UM) ou de l’une de ces deux
peines.
Quoi qu’ils disent, se sont là des comportements
que la loi condamne qu’on trouve dans le Guidumakha, Gorgol, Fouta Dierri, Fouta
Walo,Trarza et dans tout le sud Mauritanien. Nous demandons au président mauritanien Mohamed
Ould Abdel Aziz et ses conseillers d’agir sévèrement selon l’esprit de la loi
pour la faire respecter.
Louange à Dieu, Que Dieu bénisse la
Mauritanie dans son ensemble Amiine
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