Il est encourageant de lire de tels témoignages de
gens qui résistent et luttent contre l’esclavagisme et contre l’hégémonie des
grandes tentes et des grandes maisons et des grandes familles en Mauritanie.
Cette lutte est indispensable pour unifier
les populations et surtout les travailleurs de Mauritanie – appuyez vous
– recruter des militants parmi les travailleurs des petits entrepôts, des
petites usines et manufactures – les travailleurs agricoles (pas les
propriétaires - les travailleurs agricoles pauvres et ceux qui sont toujours
esclaves – fournissez leur une direction pour la libération de ce régime
d’esclavage rétrograde et d’un autre âge.
Mais sachez que sans l’abolition du
néo-colonialisme en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et au Sénégal et
dans tout le Sahel vous n’aurez rien accomplit et tout sera toujours à
reprendre.
La France est derrière chacun de ces gouvernements
et les consolide même ceux qu’elle prétend rabrouer et leur faire des
remontrances à propos de l’esclavage secret – que les autorités françaises
savent très bien existé tout comme le Président de la Mauritanie le sait – et
pour cette raison vous ne pouvez d’une main appelez à abolir l’esclavage
et l’exploitation de l’homme par l’homme et de l’autre côté de la bouche
en appeler au chef des esclavagiste pour sa mansuétude – pas un
seul ouvrier – pas un seul esclave ne vous suivra dans cette voie de
collaboration
Voici cette dernière phrase qui détruit tout le
reste de l’exposé « Enfin, je lance un appel solennel au président de la
République mauritanien qui est le seul ayant la possibilité de régler ce
problème de discrimination qui règne dans le pays. Le Guidimakha comme
la Mauritanie n’appartient pas à une seule famille mais à
l’ensemble de la population vivant sur son sol.»
C’est faux le président mauritanien n’a ni la
volonté ni le pouvoir de détruire les bases sociales de son pouvoir -
l’esclavagisme – et le néo-colonialisme soumis à la France sa véritable mère
patrie.
Pour vous mauritanien je vous souhaite de
vous dégoter un meilleur «père de la nation « que celui-là -
Regardez donc parmi ceux qui
croupissent en prison pour avoir résister à la colonisation et au
néo-esclavagisme vous y trouverez un chef digne de vous et plus il
aura fait de prison politique (pas de prison pour crime de droit commun
évidemment) meilleur il sera votre chef.
Robert Bibeau/ Canada
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