L’historicité du combat noir en Mauritanie,
l’IRA mouvement de la lumière : un nouvel avenir, un nouvel espoir
Cette réflexion sur le combat noire en
Mauritanie n’est pas exhaustive, je ferai l’économie de certains aspects
événementiels de cette lutte, sur les quels peut être je reviendrai en détail dans
une autre contribution.
Et comme disait
quelqu’un « l’histoire est la mémoire collective du récit des
événements et le tableau des mœurs des temps passés ».
La
contestation, la résistance et le refus sont par essence les qualités de
l’homme pensant alors que l’adynamie, la résignation et le fatalisme sont
celles des soumis, cette catégorie
d’incuries, d’incultes et d’acolytes est toujours du coté du gouvernant du
moment et du détenteur du pouvoir réel. Aujourd’hui cette classe catégorielle
abonnée au registre du chef ignore souvent le combat ô combien noble que les
opprimés et les damnés ont mené pour la déconstruction idéologique de cette société
nationalitaire et inégalitaire. Les grands hommes marquent l’histoire par les
actes qu’ils posent. L’historicité du combat noire remonte avant l’indépendance
avec les organisations négro-mauritaniennes (UGOMS : Union Générale
des Originaires de la Mauritanie du Sud et l’UGOFS : l’Union
Générale des Originaires du Fleuve Sénégal), ces deux organisations avaient
milité pour que dans le cadre l’Union française les négro-africains aient la même représentativité que l’élément maure
du désert. En 1957 lors du congrès d’Aleg, les compagnons de TENE YOUSSOUF GUEYE
avaient également posé la question sur le devenir du pays, notamment sur la
nature de l’Etat à adopter après l’indépendance, est ce que l’Etat doit être
centralisé sous la forme Jacobin du terme ou un État décentralisé ?, la
première thèse soutenue par l’élément maure et la seconde par les négros-mauritaniens,
et l’Etat unitaire l’avait remporté sur l’Etat décentralisé.
en 1966, 19 cadres négro-mauritaniens
remarquant le développent d’un gauchisme du modèle de construction de l’Etat
avaient publié Le MANIFESTE DES 19 ; en 1978, le document intitulé l’Etat
arabo-berbère et la nécessité de régler la question nationale est sorti,
suivi d’une répression en Mars 1979 pendant quelques jours, et un Conseil
National Consultatif fut créer pour étudier la question d’existence et de coexistence
nationale, ce conseil à été saboté par des ultranationalistes de l’encadrement
arabo-berbère. Au courant de cette période la réflexion au sein des cadres
Hratin d’alors avait donné naissance le 5 Mars 1978 au mouvement d’Elhor et sa
charte dont nous la génération montante du refus nous sommes élevés à sa
sève idéologique, et de là les premiers jalons de la lutte hratin furent posés
avec les pères spirituels de la lutte :
(Mohamed Yahye Ould Ciré, Bilal Ould Werzig,
Achour Ould Dembe, Achour Ould Sambe,
Mahmoud Said, Mahmoud Diérri, Mohamed lemine ould Ahmed, Boubacar Ould
Messaoud, lekehil Ould Mouhimd Labd, Sidi Ould Jaber premier martyr de la lutte
Hratin, celui qui devait être le premier agrégé en Mathématique, fut froidement
assassiné par les agents de renseignements de la république
« Islamique » en 1981 à Tunis et d’autres qui ont grandement contribué
à notre émancipation).
Le 13 Mars 1983 les mouvements MEEN,
MPAM, UDM et ODINAM se joignirent pour donner naissance aux FLAM,
ironie du sort c’était la même année ou le plan d’épuration raciale fut élaboré
à Bagdad en Irak sous la supervision de Sadam Houssein qui disait que la
Mauritanie est l’aile avancée de l’arabité dans la zone de l’Afrique de l’ouest
, et dont l’exécution commença en 1986 après l’apparition du Manifeste des
Négro-Mauritaniens opprimés, suite du quel cette communauté se verra
décapiter de ses vaillants hommes civils, tués à Walata (Téne Youssouf Gueye,
Bâ Abdoul Khoudouss et Djigo Tabssirou) et son aile militaires enterrée à Inal, Jreyde,Rache,
Tiguent, et Azlatt.
Après le discours de la Baule en 1990, où
François Mitterrand liait l’aide au développement au degré de libéralisation
démocratique, Taya démocratisait Pour réinstaller le même segment de
domination, dans cette dynamique le premier parti des masses serviles fut crée en 1996 (AC),
dissout par Taya en 2002 sous l’instigation de l’aile nationaliste du PRDS (Rachid
Ould Saleh, Mohamed Ould Bellal, Cheikh Elaviye Ould Mohamed Khoune).
SOS esclaves verra le
jour en 1996 Présidé par Boubacar Ould Messaoud passant 10 sans être reconnu,
mais créant des rapports de force importants dans la lutte contre l’esclavage.
La lutte continue, en 2001, l’AHME
(Association des Haratines de Mauritanie en Europe), est créée par le Dr diplomate
Mohamed Yahye Ould Ciré et nos cousins race en Europe, c’est la première
internationalisation véritable de la question Haratine.
En 2008, l’heure de la vérité résonna, oui, l’IRA
est créée, c’était un 5 Novembre ; les membres fondateurs qui ont eu
ce grand génie sont : Biram Ould Dah Abeid, Issa Ould Alioune, Alioune
Ould Youssouf dit Maham, Ramdane Ould Mbeyrik, Hamada Ould Lihbouss, Ahmed
Ould Lihmdi et le doyen Abdalahi Ould M’barek premier martyr de la lutte
révolutionnaire d’Ira décédé asphyxié de Grenades lacrymogènes une semaine
après l’événement du 13 Décembre 2010 au Commissariat d’Arafat 1. La paternité de l’idée revient essentiellement
à Biram Ould Dah, Issa Ould Alioune et Moi-même (excusez moi je sais que parler
de soi ne rime pas avec l’humilité, mais clarification oblige), où nous murâmes
l’idée pendant tout deux mois. L’objectif fixé était la déconstruction du
système hégémonique fondée sur la race qui prévaut en Mauritanie depuis l’aube
des temps qui s’est perfectionné et raffermit par tous les pouvoirs qui se sont
succédé.
Dévoilant ce qui fut jadis fut notre secret, à l’époque nous engageâmes
à trois une étude scientifique, sociétale et religieuse très approfondie, où
nous dégageâmes quelques objectifs
essentiels parmi les quels :
La remise en
cause de la version locale du rite Malékite (Doussoukhi, Lhatab, Ibnou Achir et
surtout l’abrégé du Soldat Egyptien Khlil source d’inspiration des
jurisconsultes du poche et du palais, ces voukaha sont très fréquents en
Mauritanie
Renier la
tribu source d’aliénation des Hratin,
Récuser
l’identité arabe des Hratin, arabité sans fondement historique et scientifique (voir
livre, Le Moyen Orient Désorienté, du Pr Philipe Lannois,)
Cette initiative dont le président Biram Ould
Dah a été primé par deux fois (Weimar en Allemagne 2011, le prix Frontlinder en
Irland 2013) a révolutionné la lutte des droits civiques en Mauritanie, en initiant
le 27 et 28 Novembre 2010 la manifestation de simulation des pendus d’INAL (14
hratin et 14 négro-mauritaniens ligotés et masqués), au cours de la quelle la
décision d’organiser les caravanes
d’Inal, de Sorimalé, et de la liberté ont été décidées.
L’ira est devenu le mouvement des droits
civiques par excellence, la voix des sans
voix, l’espoir des opprimés et l’avenir salutaire de la nation.
La lutte continue
Alioune Ould Youssouf dit Maham
Membre Fondateur et dirigeant d’IRA
Bravo, je te félicite pour le combat que vous meniez. Ce comabt si noble et si difficile est la seule issue de secours parmi d'autres pour notre unité nationale. Je rappelle qu'on a été dans la même promotion à la faculté des sciences économiques.
RépondreSupprimerDIALLO Mamoudou
Economiste.