La Diaspora mauritanienne à travers sa représentation en France s’indigne de la
façon la plus catégorique des conditions de traitements qui leur sont réservées
par les autorités mauritaniennes en France. En effet, depuis le début des
activités relatives à l’enrôlement des ressortissants vivant en France, nous
remarquons de la manière la plus effective que nos représentants diplomatiques
n’ont montré aucune volonté manifeste pour nous permettre d’accéder à nos
droits en tant que citoyens mauritaniens.
Ce recensement n’est donc pas classique ni dans ses objectifs ni dans ses modalités et constitue un enjeu important pour le Gouvernement mauritanien en quête de légitimation des quotas ethnique dans les structures politico-administratives de l’Etat et pour les populations négro-africaines (noires) de Mauritanie qui pourraient être privées de leur nationalité.
Encore plus grave, l’Ambassade de Mauritanie oblige le mauritanien venant de toute l’Europe à s’entasser dans un rang, Femmes et enfants compris, dés 4 h du matin pour la quarantaine retenue par jour travaillé, le tout dans des conditions humainement inacceptables.
Les autorités mauritaniennes exigent par ailleurs, de chaque mauritanien la présentation de certaines pièces d’identité dont la carte de séjour pour établir la preuve de sa nationalité mauritanienne, ce qui est juridiquement incongru et contestable pour les raisons suivantes :
- le recensement a lieu à l’Ambassade de Mauritanie qui est un territoire mauritanien en vertu des conventions internationales
- l’autorité mauritanienne ne peut pour établir la nationalité mauritanienne sur le territoire national demander que des pièces d’identité établies par une autorité mauritanienne compétente.
- le non respect des principes de la non-discrimination et du principe de l’égalité de traitement de tous les mauritaniens devant le service public. En effet les mauritaniens d’Europe constatent qu’en Arabie- saoudite ou en Côte-D’ivoire, les mauritaniens peuvent se faire recenser avec une simple carte d’identité.
Nous constatons avec regret qu’aussi bien en Mauritanie qu’ici, ce recensement vise à écarter le maximum de mauritaniens du registre de l’Etat civil donc à terme, de nous priver de la nationalité mauritanienne pour devenir malgré nous des apatrides. Nous avons identifié beaucoup d’expatriés mauritaniens qui ne peuvent plus voyager faute de passeport, d’autres qui devraient renouveler leur titre de séjour en France et qui vont par conséquent tomber dans la clandestinité avec toutes les conséquences qui en découlent.
Plusieurs voix se sont déjà élevées pour contester cette situation paradoxale où des maures blancs parviennent à se faire enrôler alors que des mauritaniens noirs sont confrontés à des situations inextricables pour se recenser notamment en France, comme s’il existait une volonté implicite des actuels pouvoirs publics d’user de cette arme politique que représentent les opérations d’enrôlement en cours pour prolonger leur mainmise sur la scène politique nationale à travers un fichier électoral où figurent en majorité des recrues politiques.
Ce recensement n’est donc pas classique ni dans ses objectifs ni dans ses modalités et constitue un enjeu important pour le Gouvernement mauritanien en quête de légitimation des quotas ethnique dans les structures politico-administratives de l’Etat et pour les populations négro-africaines (noires) de Mauritanie qui pourraient être privées de leur nationalité.
Encore plus grave, l’Ambassade de Mauritanie oblige le mauritanien venant de toute l’Europe à s’entasser dans un rang, Femmes et enfants compris, dés 4 h du matin pour la quarantaine retenue par jour travaillé, le tout dans des conditions humainement inacceptables.
Les autorités mauritaniennes exigent par ailleurs, de chaque mauritanien la présentation de certaines pièces d’identité dont la carte de séjour pour établir la preuve de sa nationalité mauritanienne, ce qui est juridiquement incongru et contestable pour les raisons suivantes :
- le recensement a lieu à l’Ambassade de Mauritanie qui est un territoire mauritanien en vertu des conventions internationales
- l’autorité mauritanienne ne peut pour établir la nationalité mauritanienne sur le territoire national demander que des pièces d’identité établies par une autorité mauritanienne compétente.
- le non respect des principes de la non-discrimination et du principe de l’égalité de traitement de tous les mauritaniens devant le service public. En effet les mauritaniens d’Europe constatent qu’en Arabie- saoudite ou en Côte-D’ivoire, les mauritaniens peuvent se faire recenser avec une simple carte d’identité.
Nous constatons avec regret qu’aussi bien en Mauritanie qu’ici, ce recensement vise à écarter le maximum de mauritaniens du registre de l’Etat civil donc à terme, de nous priver de la nationalité mauritanienne pour devenir malgré nous des apatrides. Nous avons identifié beaucoup d’expatriés mauritaniens qui ne peuvent plus voyager faute de passeport, d’autres qui devraient renouveler leur titre de séjour en France et qui vont par conséquent tomber dans la clandestinité avec toutes les conséquences qui en découlent.
Plusieurs voix se sont déjà élevées pour contester cette situation paradoxale où des maures blancs parviennent à se faire enrôler alors que des mauritaniens noirs sont confrontés à des situations inextricables pour se recenser notamment en France, comme s’il existait une volonté implicite des actuels pouvoirs publics d’user de cette arme politique que représentent les opérations d’enrôlement en cours pour prolonger leur mainmise sur la scène politique nationale à travers un fichier électoral où figurent en majorité des recrues politiques.
La seule possibilité qui nous reste, est la représentation internationale
afin de demander que l’enrôlement soit corrigé pour permettre à tous les
mauritaniens de pouvoir jouir de leurs droits en tant que citoyen de ce pays.
Nous attirons donc votre attention sur l’enjeu majeur que représente pour
nous ce recensement puisqu’il conditionne l’attribution ou non de la
nationalité mauritanienne avec toutes les conséquences de droit qui en
découlent. Dès lors, nous vous demandons d’attirer l’attention des autorités
Mauritaniennes et Françaises sur les risques graves de cette opération qui tend
à nuire l’unité et la stabilité de la Mauritanie.
En même temps nous vous informons que les frais de l’enrôlement sont entièrement financés par la communauté européenne à l’ordre de 18 millions d’euros et malgré ce financement, l’Ambassade de Mauritanie n’a procédé à un aucun changement permettant aux citoyens de s’enrôler dans des conditions humainement acceptables.
Donc face à cette situation intolérable, nous appelons à un sursaut de tout
en chacun pour mettre fin à cette mascarade et lançons en même temps un appel
solennel à toutes les bonnes volontés pour que plus jamais une pareille ne se
reproduise.
Fait à Paris le 07 juin 2013
La Diaspora Mauritanienne en France
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire