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samedi 14 juin 2014

Direction nationale de la campagne du candidat Biram Ould Dah Oulld Abeid


Si le ridicule tuait …. Aziz aurait été mille fois enterré
Dans une diatribe dont il puise le vocabulaire et le style dans le caniveau de son lexique habituel, le Général Ould Abdel Aziz, candidat à sa succession à un poste qu’il usurpé à trois reprises, a cru bon (Meeting de Seylibabi) de s’attaquer frontalement au Prix de l’Onu  2013 pour les droits de l’homme, candidat des plus démunis, Biram Dah Abeid. Le candidat Ould Abdel Aziz, espérant s’attirer les grâces des Uléma, à qualifié notre candidat de « criminel ». A l’intention des électeurs esclavagistes, il use du vocabulaire qui leur est habituel en déclarant que Ould Abeid « maintenait en esclavage des personnes qui ne sont même pas esclaves ! », comme si celles qui sont déjà esclaves méritaient d’y être maintenues… !.  A tous il affirme que Ould Abeid est un danger vivant pour l’unité nationale !
Si le ridicule tuait en Mauritanie, Ould Abdel Aziz aurait été mille fois enterré. Mais hélas, tel n’est pas le cas dans notre pays. Bien au contraire !
Il est, en effet, hasardeux de parler de « crime » quand sa propre voix peuple les réseaux sociaux et les rayons de la justice internationale  pour « crime organisé », « trafic de drogue » et « blanchiment de l’argent sale ». Le scandale, encore fumant, du « Ghana Gate » est dans l’esprit de tout un chacun.
Il nous parait compliqué de parler de l’unité nationale quand on a été nourri, quand on a servi et grandi le régime de Ould Taya dont les ténors continuent à vous entourer. L’unité nationale ne peut se faire sur le déni de justice, l’humiliation des ayant-droits et la perpétuation des inégalités.
Quant à l’esclavagisme supposé de notre candidat, nous laisserons les nombreuses victimes de l’esclavage, celles que notre candidat et son organisation ont pu libérer, celles que l’administration et l’entourage familial de Ould Abdel Aziz ont renvoyées à leur condition de servilité à chaque fois qu’elles tentaient de s’en défaire et celles, silencieuses, qui continuent à trimer chez leurs maîtres juger d’elles-mêmes.
Cependant, Ould Abdel Aziz a raison de prendre notre candidat pour cible. Biram Dah  Abeid est l’obstacle principal qui le sépare de la victoire qu’il estime à portée de main. Mais avec Ould ABEID, il y a les Mauritaniens et le Mauritaniennes :

 -ceux et celles que les V8 et les hélicoptères, payés sur les aides au développement, que des pays étrangers versent à la Mauritanie, n’impressionnent pas ;
- ceux et celles qui ne sont pas à proximité d’un terrain d’aviation et que les moyens de transport de la campagne d’Aziz n’ont pu ratisser ; ceux qui ont encore ;
-Ceux et celles qui habitent les bidonvilles et qui ont les oreilles qui bourdonnent encore des promesses du « président des pauvre » et qui, en guise d’amélioration de leur condition, se sont vus rejetés encore plus loin, à la périphérie de la périphérie, sans eau ni électricité ni moyen de locomotion et encore moins de services publics.
Au niveau de la campagne de Biram Ould Dah Ould Abeid, nous prenons les citoyens pour témoins de la dégradation du discours politique que vient d’inaugurer le candidat Ould Abdel Aziz. Dorénavant ce sera du tic au tac.
La  direction de la communication
Nouakchott le 12/ 06 /2014

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