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dimanche 29 septembre 2013

RÉFUGIÉS MAURITANIENS, INDIGNEZ-VOUS !


Les réfugiés mauritaniens présents sur son sol et ceux de la vallée ont reçu au passage bien des imprévus dans leur insertion et autre droit à la retraite, qu’ils ne seraient pas incapables d’un nouvel étonnement, après 24 ans. Certains d’entre eux enregistrés au Sénégal se sont vus dédommagés pour « préjudice subi » et même intégrés surtout s’ils portaient une tenue, dans un pays qui n’a connu que deux civils à sa tête face à six militaires cette « solidarité » (tadamoun) de corps se comprend, c’est l’aboutissement d’une façon de se comporter entre frères d’armes. L’armée a joué un rôle sinistre et entrainé notre pays dans une rupture avec les principes et les valeurs dont nous avons aujourd’hui plus que besoin. Et que dire de la fuite en avant du « toujours plus » d’une l’administration qui en découvrant brutalement l’ulcère d’une époque où la bonne gouvernance est devenue trop dure pour nos vos vues en  jetant ses insuffisances au visage de ses fonctionnaires déportés de force.  


Aussi, 24 ans après, si la Mauritanie refuse de faire face à ses obligations et devoirs, vis-à-vis de ses agents, il y a de quoi être sceptique, en effet, des problèmes d’enrôlement, d’engagement se posent avec acuité pour les réfugiés, accueillis pourtant par « le Président des pauvres ».   Réfugiés mauritaniens,  « indignez-vous » pour paraphraser Stéphane Hessel, nous devons tous nous lever et adopter la même attitude de fermeté face à l’arbitraire dont nous somme l’objet, car les acteurs désignés pour l’application des décisions prises en conseils des ministres (exception faite de M. Brahim directeur de la fonction publique qui ne nous a jamais fermé sa porte), ne semblent réagir à notre cas. Dans mon pays on reste encore hélas confondu dans la mise en application d’une décision ministérielle.



Réfugiés Mauritaniens indignez-vous, car le feu qui couvait sous la cendre a fini par prendre, attisé par les vents du désespoir, chez des refugiés sans emplois et sans toit dans leur propre pays et ce par l’entêtement d’une administration décidée à entrainer ses anciens fonctionnaires dans la fournaise du côté de leurs ministères de tutelle, et que la volonté de couvrir ce feu par une chape de mensonge ne fera qu’envenimer. Réfugiés mauritaniens, indignez-vous  car,  si nous laissons faire, les nuits seront plus longues. Désespérons dans tout sauf  dans notre juste cause et sachons que notre combat est pour nos enfants, petits enfants, nièces et neveux, afin que les choses changent pour eux, dans une Mauritanie en phase avec la conciliation de ses cultures différentes.

Indignez-vous réfugiés mauritaniens. Escroquerie, abus de confiance et complicité pour « gommer » du fonctionnaire, sont des infractions constatées par nombre de collègues. Aussi, nous demandons que cesse la politique de l’autruche du deal entre l’Etat et Tadamoun (une structure sur laquelle nous reviendrons) , regardons plutôt la réalité en face, ce pays est trop riche pour ne pas avoir besoin de l’apport de tous ses fils.sa première ressource.

Nous demandons au Président de la République qui est notre premier interlocuteur, de nous définir clairement  quel est le rôle de son administration, lui qui doit ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard car s’il a fait preuve de bonne volonté, ses ordres n’ont pas été exécutés, oui les choses n’ont pas été faites dans les règles de l’art concernant les ¾ des réfugiés. Et comme disait l’autre, l’indifférence  est la pire des attitudes. S’indigner c’est refuser l’arbitraire, lui résister.  A suivre.



Amadou Diagne NIANG

Rédacteur d’administration générale, Journaliste réfugié.

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