ALAKHBAR (Nouakchott)- L’Initiative pour la
Résurgence Abolitionniste (IRA) a accusé les autorités administratives
et sécuritaires de Kaédi (Sud Mauritanie) de l’empêcher de signaler de
nouveaux cas de racisme et d’esclavage au rapporteur de Nations Unies
sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de
xénophobie et de l'intolérance, a déclaré un membre de l'IRA à Alakhbar.
Le rapporteur Mutuma Ruteere est en visite en Mauritanie du 2 au 8 septembre 2013 pour « approfondir
l'évaluation de la situation des groupes connus comme étant
marginalisés, tels que les anciens esclaves également appelés Haratines
et les groupes ethniques Afro-Mauritaniens, tout en focalisant notamment
sur les évolutions potentielles, y compris les bonnes pratiques », selon un communiqué reçu à Alakhbar.
Lors de la visite du rapporteur hier à Trarza, l'IRA lui a présenté
50 victimes d’esclavages et de discriminations sur la couleur de la
peau, selon le membre de l'IRA qui regrette que "les autorités ont tenté de perturber la rencontre du rapporteur avec IRA en y introduisant des militants du pouvoir (UPR)".
Après cette rencontre de Trarza, l’IRA s’est dirigée vers Kaédi pour
recenser d’autres victimes d’esclavages et de discriminations à
présenter encore au rapporteur, pour suit le membre de l'IRA.
Mais pour empêcher la révélation de ces autres cas, les autorités
administratives et sécuritaires gênent le travail du mouvement à Kaédi.
Elles ont même interdit aux hôtels de réserver des chambres pour la
délégation de l’IRA dans la ville.
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