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mercredi 15 février 2012

Il faut oser le dire et finir en prison comme tes camarades

Khadijetou Ngaïdé, une des étudiantes déténues (Photo: Alakhbar)
Il faut oser le dire et finir en prison comme tes camarades

La situation de la Mauritanie m’inquiète, les étudiants sont ciblés un après un autre pour des revendications qui pourtant je trouve jutes et nobles, mais le plus inquiétant reste la décision de certains camarades de donner la main forte à ce système d’intimidation. Depuis certains temps on assiste à la transformation de l’université de Nouakchott à une caserne policière. Des véhicules garés à chaque coin, remplis de policiers armés de leurs matraques et des bombes lacrymogènes prés à l’assaut. Les étudiants doivent se présenter chaque matin munis de leur attestation d’inscription et si jamais par malheur ils oublient de l’apporter c’est la prison qui sera leur hôtel à Cinque étoile, au cas contraire ils entrent pour faire les examens sous le vigile d’un escorte. Au même moment il y’a des camarades dans la rue soit parce que exclus arbitrairement soit pour sympathiser avec les victimes. Il y’a lieu de noter aussi que les policiers usent et s’abusent, ils trouvent le malins plaisir de provoquer les étudiants. Il faut pour avoir la vie sauve se balader sans carte estudiantine sinon le risque de se faire prendre survole sur vous sans cesse. Le plus désolant ce sont les informations que la police cherche, les plus fréquentes questions sont : 1-qui est votre dirigent ? 2-connais –tu B .Bathily ? Pas surprenant la troisième sera Où est B.Bathily ? Voilà ainsi ce qui montre qu’ils arrêtent pour trouver B .Bathily le HERO. Alors armez vous de vos répons une fois en prison, rassures toi frère ce n’est plus pour les criminels par contre les innocents. Tu n’es pas obligé descendre dans la rue pour croiser la police, non attend les chez toi ils viendront te prendre. N’oublis pas que c’est ton abonnement au mauritel qui te fera prendre. Cette agence a vendu ces clients à la police. Je juge aussi indigne d’un étudiant noir que cette situation lui laisse indifférent à tel point faire des examens. Les policiers doivent comprendre que ce noir qu’ils sont entrain de torturer c’est leurs propre frère ou sœur .Le policier et l’etudiant en Mauritanie sont issus du même milieu et vive les mêmes injustices, donc ne torture pas ton propre frère pour faire plaisir à ton supérieur maure blanc qui finira par te trahir aussi ; rappelles toi des ceux qui ont été trahis et pendus à INAL .Je sais que tu le fais malgré toi mais agit consciemment tu verras le frère comprendras.
on se donne r .v en prison

Mbewndi Ba

 

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