Le 30/01/2012 une coalition syndicale composée de Le Syndicat du Flambeau Estudiantin
L’union libre des Etudiants Mauritaniens
Le Syndicat National des Etudiants Mauritaniens
Union Alternative des Etudiants Mauritaniens
L’union Autonome des Etudiants Mauritaniens
Est entrée en grève pour revendiquer entre autre une augmentation et généralisation de la bourse pour les étudiants de l’Université de Nouakchott ou encor des moyens pédagogiques plus performants pour la recherche.
Au cours de cette grève, le président de l’université de Nouakchott a donné son avale à la police pour violer les franchises universitaires et à réprimer les étudiants qui manifestaient pacifiquement dans le campus.
Suite a cette intervention de la police, ils ya plusieurs arrestations d’étudiants, d’autres exclus temporairement ou définitivement par une décision d’un conseil de discipline illégale conformément aux textes universitaires.
Au fur et à mesure que la contestation estudiantine grandissait, les arrestations dans les rangs des étudiants s’intensifiaient, et à la remarque générale le régime réprime, pour des raisons que nous avons n’arrivons pas comprendre, exclusivement dans les rangs du SNEM. Pire les autorités ont enregistré uniquement les noms numéros d’inscriptions des étudiants membres du SNEM et personnes n’ignore quelle est l’utilité de ces informations.
En ce jour il ya nombre assez conséquent d’étudiants membres du bureau exécutif du SNEM détenus dans des commissariats différents où ils subissent des tortures et des traitements dégradants et inhumains :privations de sommeil, interrogation à des heures , privation sensorielles dans des cellules obscures à moitié nus et menottés, usage de coups de matraques, yeux bandé, usage d'armes à feux chargées et de couteaux pour intimidation et menaces en vers les familles des Etudiants détenus .
Au fur et à mesure que la contestation estudiantine grandissait, les arrestations dans les rangs des étudiants s’intensifiaient, et à la remarque générale le régime réprime, pour des raisons que nous avons n’arrivons pas comprendre, exclusivement dans les rangs du SNEM. Pire les autorités ont enregistré uniquement les noms numéros d’inscriptions des étudiants membres du SNEM et personnes n’ignore quelle est l’utilité de ces informations.
En ce jour il ya nombre assez conséquent d’étudiants membres du bureau exécutif du SNEM détenus dans des commissariats différents où ils subissent des tortures et des traitements dégradants et inhumains :privations de sommeil, interrogation à des heures , privation sensorielles dans des cellules obscures à moitié nus et menottés, usage de coups de matraques, yeux bandé, usage d'armes à feux chargées et de couteaux pour intimidation et menaces en vers les familles des Etudiants détenus .
A vu de la situation, nous affirmons ceci :
- Sommes entrés en grève pour des causes estudiantines et ne nous somme nullement rendus coupables des accusations portés à notre égard à savoir profanation du drapeau national ; agressions physiques ou morales sur le corps enseignant et affirmons que les étudiants arrêtés dans ce cadre ont été libérés faute de preuve ;
- Dénonçons vigoureusement les arrestations ciblées dans les rangs du bureau exécutif du SNEM alors que ce n’est pas le seul syndicat entrée en grève ;
- Dénonçons vigoureusement les arrestations ciblées dans les rangs du bureau exécutif du SNEM alors que ce n’est pas le seul syndicat entrée en grève ;
- Condamnons les tortures infligées aux détenus et la violation des règles de garde à vu par les autorités ainsi que la volonté affirmée de ces derniers de faire porter le chapeau au SNEM pour les bus incendiés de la STP ;
- Sommes indignés de l’attitude des autorités et de leur froid par rapport aux appels de toute la société civile et parti politiques, des mères de famille, du traitement réservé aux jeunes filles détenues ;
- Affirmons n’avoir aucune nouvelle de Bakary Bathily, notre secrétaire général qui a complètement disparu de la circulation de la terre et en grave danger ;
- Lançons un appel à toutes les forces vives de la nation pour nous venir en aide, et demandons à tous les étudiants mauritaniens où qu’ils se trouvent de se montrer solidaires de cette situation injuste et préméditée par les autorités du pays pour détourner l’attention du citoyens des graves problèmes et des échecs du régime en place
- Tout calendrier fixant une reprise des cours ou un déroulement des examens devra se faire après libération des détenus, réintégration des étudiants exclus et satisfactions des doléances de la grève citées précédemment.
Nouakchott, le 19/02/2012
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