Translate

jeudi 9 février 2012

Abdoul Birane Wane,Coordinateur du Mouvement Touche Pas à Ma Nationalité(TPMN).


L’homme est le cerveau des jeunes contestataires contre l’enrôlement qui exclut les noirs Mauritaniens pour gonfler démographiquement la population arabo-Berbère minoritaire dans le pays mais qui s’est accaparée le pouvoir politique, économique et religieux sans partage depuis l’indépendance du pays.

Wane vit le jour un lundi 17 mai 1976, à Aleg, dans une famille traditionnellement aristocrate, originaire du village Wan Wan, à proximité de Bababé; un village datant de plus de douze siècles. Le destin conduisit ce natif d’Aleg, loin de sa ville natale, à Rosso et plus précisément au lycée de Rosso, anciennement Coppolani, où il s’initia à la politique en prenant part à certains mouvements et partis politiques.
Il est toujours célibataire et sans enfant.
Ancien cadre du parti d’Ibrahima Moctar Sarr, l’Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la rénovation (ADJ/MR), dont il a été exclu en 2008 pour ses divergences avec le bureau.
TPMN, un mouvement né de la vive contestation du recensement de la population décidé dans la précipitation et l'improvisation totales par le régime de Ould Abdel Aziz
"Touche pas à ma nationalité" est un mouvement qui a pour objectif de dénoncer les pratiques discriminatoires faites aux Noirs.

les Rumeurs sur lui sont nombreuses:
"Qu'on le disent sénégalais ou téléguidé par le Mossad, l’agence de renseignements israélienne. Dans l’entourage du chef de l’État, on le soupçonne d’être un cheval de Troie des Forces de libération africaines de Mauritanie (Flam), un mouvement négro-mauritanien interdit. Lui s’en défend: « Je n’en fais pas partie. Mais je leur rends hommage. »
il a déclaré concernant les autres leaders politiques nationaux, tels que Ibrahima Sarr, Ahmed Ould Daddah et Messaoud ould Boulkheir: «je ne partage pas leurs méthodes et ils doivent simplement prendre leur retraite».
J’étais ado lors de la répression contre les Noirs. C’est impossible à accepter.

Nous avons au cours d’un meeting tenu dernièrement fait connaître l’orientation de notre mouvement qui a décidé de prendre en charge d’autres problèmes de la communauté négro-mauritanienne, notamment le partage du pouvoir et des richesses, la question de nos terres spoliées par des hommes d’affaires étrangers, la question de nos langues nationales

« Ma satisfaction, c’est que nos parents nous disent que nous sommes en train de réussir ce qu’ils n’ont pas pu faire. Il faudra bien qu’un jour les Mauritaniens soient égaux entre eux. »

«On veut lever des injustices. Il n'y a rien de politique là-dedans. C'est une question de dignité et de droits».

«Je retournerai cultiver la terre de mes ancêtres, quand le régime d'état mettra un terme aux discriminations».
 Ibrahima Dramane Camara

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire