Cheikh El Hacen est assis sur un lit de la clinique Chiva, une perfusion au bras. Il attend d’être opéré. Ce jeune homme d’une vingtaine d’années vient de se faire une fracture au bras. Le cas n’est pas isolé. A en croire les dirigeants du syndicat estudiantin UNEM, la répression exercée par la police, ce mercredi 22 février, contre les étudiants de l’Iseri (Institut supérieur d’études et de recherche islamique) aurait fait 34 blessés. Par ailleurs une dizaine de manifestants aurait été interpellés. Tout est parti du refus des pouvoirs publics de satisfaire aux revendications des étudiants.
Pour obtenir ce qu’ils ont appelé la «démilitarisation de leur établissement» ainsi que l’ouverture pure et simple de leur institut, les étudiants avaient décidé de décréter ce mercredi 22 février comme «la journée de la colère». Aux environs de 10 heures et quart, la foule qui s’était massée dans la cour de l’institut s’est mise en branle en direction de son ministère de tutelle en l’occurrence le ministère des Affaires islamiques pour faire part de ses doléances. Mais il n’ira pas loin. A peine a-t-elle emprunté la rue qui passe entre le Lycée des Garçons et le Lycée Arabe, voilà qu’elle tombe nez à nez d’avec la police. Les grenades commencent alors à fuser. Les manifestants rebroussent chemin et se placent, pour certains, au dessus des locaux de l’Iseri pour répondre par un jet nourri de pierres. Résultat de l’affrontement : plusieurs blessés dans les rangs de manifestants.
«Nous n’avons peur de personne, nous allons continuer à nous mobiliser tant que nos revendications ne trouveront pas satisfaction».
Cette énième manifestation en l’espace de quelques jours n’a pas laissée l’opposition indifférente. «Ould Abdel Aziz est en train d’installer une dictature similaire à celle instaurée par Ould Taya en son temps », a laissé entendre Mohamed Jemil Mansour le leader de Tawassoul. Selon le président du parti islamiste, la contestation menée par plusieurs segments de la société est tout à fait légitime et demeure par-dessus tout un moyen démocratique. Jemil Mansour dénonce «la répression utilisée par le pouvoir comme moyen de contenir les contestataires», avant d’appeler «l’ensemble des Mauritaniens à se lever comme un seul homme «pour instaurer une véritable démocratie». Reste à savoir s’il sera entendu ou non.
Pour obtenir ce qu’ils ont appelé la «démilitarisation de leur établissement» ainsi que l’ouverture pure et simple de leur institut, les étudiants avaient décidé de décréter ce mercredi 22 février comme «la journée de la colère». Aux environs de 10 heures et quart, la foule qui s’était massée dans la cour de l’institut s’est mise en branle en direction de son ministère de tutelle en l’occurrence le ministère des Affaires islamiques pour faire part de ses doléances. Mais il n’ira pas loin. A peine a-t-elle emprunté la rue qui passe entre le Lycée des Garçons et le Lycée Arabe, voilà qu’elle tombe nez à nez d’avec la police. Les grenades commencent alors à fuser. Les manifestants rebroussent chemin et se placent, pour certains, au dessus des locaux de l’Iseri pour répondre par un jet nourri de pierres. Résultat de l’affrontement : plusieurs blessés dans les rangs de manifestants.
«Nous n’avons peur de personne, nous allons continuer à nous mobiliser tant que nos revendications ne trouveront pas satisfaction».
Cette énième manifestation en l’espace de quelques jours n’a pas laissée l’opposition indifférente. «Ould Abdel Aziz est en train d’installer une dictature similaire à celle instaurée par Ould Taya en son temps », a laissé entendre Mohamed Jemil Mansour le leader de Tawassoul. Selon le président du parti islamiste, la contestation menée par plusieurs segments de la société est tout à fait légitime et demeure par-dessus tout un moyen démocratique. Jemil Mansour dénonce «la répression utilisée par le pouvoir comme moyen de contenir les contestataires», avant d’appeler «l’ensemble des Mauritaniens à se lever comme un seul homme «pour instaurer une véritable démocratie». Reste à savoir s’il sera entendu ou non.
Taqadoumy
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