Après avoir entendu le leader du TPMN, le parquet général a décidé de libérer Wane Abdoul Birane. sans doute pour insuffisances de preuves portées contre sa personne, comme on a en entendu parler depuis cette arrestation arbitraire, confectionnée par des gens qui tiennent à tout prix à mettre des épines sur le chantier d’unité du pays.
Une relaxe vivement saluée donc le principal artisan ce sont les acteurs de la société civile, lesquels ont droit à revendiquer la levée de toute arrestation ou détention qu’ils jugent arbitraires et dont malheureusement, le pays pilule avec des cas d’incarcération de personnalités dont les procès sont sans cesse renouveler aux calendes grecques.
Cette libération louable du dirigeant de Touche pas à ma nationalité doit servir d’exemple pour les Ong de la société civile aux fins de redoubler d’efforts et d’intensifier leur lutte pour faire valoir le droit, rien que le droit.
Un défi que ces organisations peuvent bien relever si elles acceptent de consentir l’effort nécessaire, puisque leur caractère apolitique leur confère aux yeux de l’Etat un capital de considération et d’écoute que ni les partis politiques, ni les médias ou les associations syndicales ne peuvent trouver, en raison de leur imbrication manifeste et déguisée avec le militantisme politique.
Ce combat de la société civile a d’ailleurs montré son efficacité, parce que moins d’une semaine après l’appel lancé par ces organisations à l’intérieur et à l’ extérieur du pays, Abdoul Birane retrouve les sympathisants de son mouvement et sort plus que jamais à rendre aux négromauritaniens leurs droits souverains, au même titre que le leader de l’Ira Mauritanie Biram Ould Abeid, déterminé lui aussi à contraindre les autorités à assurer aux anciens esclavages une justice sociale leur permettant de mettre terme à toute sorte de discrimination ou de marginalisation par rapport aux autres citoyens.
Il ne faut donc pas que cette force inégalable et présente de la société civile cesse de porter au devant de la scène le flambeau de la justice, du droit et de la liberté. Au contraire, elle doit poursuivre la lutte jusqu’à arracher la libération de tous les autres cas de détention arbitraire, puisque ce combat vient de montrer ses fruits et que désormais, de grands espoirs sont fondés sur cette masse apolitique, qui n’appartient pas au pouvoir, ni à la majorité, ni à l’opposition A ou B et dont le seul souci de rectifier les trajectoires de l’Etat.
Reste à savoir si cette société saura mettre à profit cette éclatante victoire ou si elle volera en éclats, laissant lui échapper de moments cruciaux d’autopromotion et de régulateur de l’action publique parfois entachée de graves irrégularités.
Ahmed Ould Bettar
Une relaxe vivement saluée donc le principal artisan ce sont les acteurs de la société civile, lesquels ont droit à revendiquer la levée de toute arrestation ou détention qu’ils jugent arbitraires et dont malheureusement, le pays pilule avec des cas d’incarcération de personnalités dont les procès sont sans cesse renouveler aux calendes grecques.
Cette libération louable du dirigeant de Touche pas à ma nationalité doit servir d’exemple pour les Ong de la société civile aux fins de redoubler d’efforts et d’intensifier leur lutte pour faire valoir le droit, rien que le droit.
Un défi que ces organisations peuvent bien relever si elles acceptent de consentir l’effort nécessaire, puisque leur caractère apolitique leur confère aux yeux de l’Etat un capital de considération et d’écoute que ni les partis politiques, ni les médias ou les associations syndicales ne peuvent trouver, en raison de leur imbrication manifeste et déguisée avec le militantisme politique.
Ce combat de la société civile a d’ailleurs montré son efficacité, parce que moins d’une semaine après l’appel lancé par ces organisations à l’intérieur et à l’ extérieur du pays, Abdoul Birane retrouve les sympathisants de son mouvement et sort plus que jamais à rendre aux négromauritaniens leurs droits souverains, au même titre que le leader de l’Ira Mauritanie Biram Ould Abeid, déterminé lui aussi à contraindre les autorités à assurer aux anciens esclavages une justice sociale leur permettant de mettre terme à toute sorte de discrimination ou de marginalisation par rapport aux autres citoyens.
Il ne faut donc pas que cette force inégalable et présente de la société civile cesse de porter au devant de la scène le flambeau de la justice, du droit et de la liberté. Au contraire, elle doit poursuivre la lutte jusqu’à arracher la libération de tous les autres cas de détention arbitraire, puisque ce combat vient de montrer ses fruits et que désormais, de grands espoirs sont fondés sur cette masse apolitique, qui n’appartient pas au pouvoir, ni à la majorité, ni à l’opposition A ou B et dont le seul souci de rectifier les trajectoires de l’Etat.
Reste à savoir si cette société saura mettre à profit cette éclatante victoire ou si elle volera en éclats, laissant lui échapper de moments cruciaux d’autopromotion et de régulateur de l’action publique parfois entachée de graves irrégularités.
Ahmed Ould Bettar
Source :foex_good
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