«Des étudiants... ont brûlé le drapeau national ; notre
symbole national aurait été piétiné et consumé par
le feu du fait des étudiants. L’action des étudiants
est communautarisée par la rumeur nationale. C’est telle
communauté qui l'a fait! Parce qu'elle est contre la
Mauritanie », entend-on partout.
Rumeurs relayées et voulues par les canaux connus et huilés
pour de telles affaires. Des affaires saugrenues de nature à
plonger la Mauritanie déjà plombée pour des lendemains
honteux et haineux. Cette pauvre Mauritanie longtemps
triturée pour des causes communautaires risque encore des
effets du bégaiement de l'histoire. Que Dieu nous en garde.
Car le système de la bassesse caractéristique de la
Mauritanie récente tient encore les rênes du destin de notre
chère Mauritanie.
Mais, alors qui a brûlé le drapeau? Selon les étudiants, la
police sait qui a brûlé notre étendard national et connait
aussi les auteurs du bordel semé dans le rectorat. "Ce sont
les éléments qu'elle a envoyés dans nos rangs qui sont à
l'origine de ces actes voulus par la police, un prétexte pour
nous réprimer. Pourquoi va-t-on brûler notre drapeau
national ? Cette sale besogne n'est pas encore inscrite dans
nos doléances". Alors c'est le fait de la police pour légitimer
leur barbarie sauvage contre des étudiants dont certains ont
été grièvement atteints. Et Bien sûr la police récuse!!!
Alors cerise sur le gâteau... Notre police nationale rejette
bien sûr en bloc les accusations. Mais ne peut nier, justifier
ou cacher les blessés et les arrestations arbitraires dans une
ambigüité fâcheuse pour des accusations très légères.
Attitude qui continue à prostituer le métier de la police,
cette autre science au service de la gestion des citoyens
dans une cité civilisée. Et pour cela dans ce corps proche du
peuple et pour le peuple et non contre lui, les compétences
manquent-elles vraiment?
Mais comment une exécration couronnée par une
médiocrité singulière hypnotisant, ce corps, très utile et plus
proche des citoyens, devient de jour en jour source
d'accumulations des frustrations des populations ?
Aujourd'hui, pour le citoyen, la police est synonyme de
l’antipathique, du méchant, du honni... du virus de toutes les
pandémies sources de "pathologies incurables" qui
taraudent la Mauritanie.
Nos policiers qui, eux-mêmes, souffrent dans leur for
intérieur (très mal payés), seraient-ils capables de se raviser
pour faire de la police un véritable métier, une science au
service du bien être de la nation, de toute la nation, rien que
cette nation pour laquelle cette police a été créée et
continue à exister. Seydi Moussa Camara
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