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jeudi 2 février 2012

Moustapha Chavi est-il derrière l’idée du Conseil National de Transition Mauritanien ?

Décidément ce Birame en a des idées pour se faire entendre et remuer la fourmilière politique sclérosée depuis la mainmise de l’azizanie sur cette maison de repos. D’abord, l’idée d’aller se recueillir à Inal, on s’étonne qu’il ait fallu attendre un hartani pour avoir l’énergie de réaliser cela. Maintenant, l’Ira annonce pour bientôt la naissance du conseil national de transition mauritanien composé d’un certain nombre de partis politiques d’opposition.

Fallait y penser ! Birame ferait mieux de laisser tomber l’IRA et ouvrir une société de communication pour donner des idées subversives à l’opposition qui patauge dans le vide ou des luttes fratricides de morts-vivants.

Quel parti d’opposition suivra Birame alors que l’essentiel de la C.O.D a boycotté Birame pour Inal et même pour tout car à la C.O.D on considère Birame comme un arriviste, un opportuniste ou même un terroriste en puissance prêt à tout pour se faire entendre et occuper l’espace médiatique sur un champ de bataille où d’autres sont là depuis bien longtemps alors même que Birame était encore en train de chanter pour Zeine Ould Zeidane avant que ce dernier ne lui tourne le dos ?

De plus, Birame lance cette idée de CNTM alors qu’il rentre du Burkina où il aurait tissé des liens de force avec l’ennemi d’Aziz numéro 1, Moustapha Ould Limam Chavi ; aussi est-on en droit de se demander si le fameux chavi n’est pas à la manœuvre derrière Birame pour rendre à Aziz la monnaie de ses attaques…

On attend avec impatience de savoir quels sont les partis crédibles qui oseront  se lancer avec Birame dans cette déclaration de guerre frontale avec le régime d’Abdel Aziz car tant que c’est Birame et son agitation verbale, le pouvoir le laissera divaguer au risque de se ridiculiser à force de vaine surenchère mais sitôt l’idée reprise par des partis crédibles, le pouvoir devra réagir or il n’y a pas de tranquille réaction face à un mouvement pareil.

En tout cas, tout semble en place pour un affrontement frontal avec le pouvoir : un parlement qui s’éternise et ne représente plus les voix du peuple mauritanien, un ras-le-bol généralisé de la société civile face à l’arrogance et au mépris du pouvoir qui n’en fait qu’à sa tête, un peuple de plus en plus misérable pendant qu’il entend que nos richesses se portent à merveille dans des mains étrangères, des islamistes qui ont compris que c’est maintenant ou jamais pour s’imposer comme leader de l’opposition en Mauritanie avec la possibilité d’une cohabitation après les élections etc. etc.

Aziz a de plus en plus d’ennemis, quant à ses amis, il leur a tourné le dos.

C’est l’heure de vérité ou Aziz s’en sortira renforcé ou l’étincelle prendra, l’armée tirera et Aziz partira… Quoique l’armée peut bien tirer et Aziz rester car chez nous une balle suffit pour disperser la foule car qui peut reprocher la tyrannie à Aziz élu hier ?

S’il y a un procès à faire c’est celui de l’armée et rien ne sert de criminaliser les coups d’état, il faut interdire plus de deux mandats de 5 ans ! et interdire les élections à quiconque a déjà mis une tenue militaire.  C’est tout.

Pour ma part, là où certains voient les jours du régime d’Aziz comptés, je ne vois que les derniers soubresauts de l’opposition vidée de ses militants. Seul le système peut chasser Aziz or le système souffre avec Aziz donc si Aziz tombe c’est la victoire du système qui réclame sa part de gabegie…
Source: Chezvlane

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