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lundi 1 août 2011

LUTTE CONTRE L OPPRESSION: PRESSION ÉVOLUTIVE ET CONTINUE L EXEMPLE SUD AFRICAIN

 Dia Abdoul
 
Aujourdhui  referencees comme l une des luttes les plus laborieuses et les plus abouties, le combat contre l apartheid continue a ce jour de faire l’admiration de tout ceux qui par le monde aspire a la lutte contre la haine et pour l’égalite et la justice.
A observer de prés le cheminement de ce mouvement,  on remarque une courbe de pression constante évolutive et systématique qui aboutira de force a la chute institutionnelle de l’apartheid et un chapitre nouveau dans l’histoire de l’Afrique du Sud.
De sa création en 1912 a Bloemfontein, l’African National Congress voit le jour sur une frustration exacerbée par un cadre de vie ou le racisme était la philosophie d’état. Face au puissant pouvoir blanc  des intellectuels noirs s’organisent en résistance au début non violent et les forces vives qui la composent portent a leur tete john Dube.
une période non violente (incarnée par un parti qui demeure en fait une kyrielle de convoitions éparses sans but réel que le refus de la domination blanche) qui s inspira directement de la méthode Ghandi. de cette période mime non violente les actions de protestations sont allés crescendo: de simples tracts on est venu a la désobéissance civile.
cet aspect est un élément essentiel de toute contestation car elle vise a maintenir au fil des ans une pression croissante de façon a faire réagir l'adversaire.
la donne va changer a partir de 1921 car le parti communiste qui s'est joint a la lutte contre l oppression demande l'intégration des moyens de coercition dans les rapports de forces avec le pouvoir blanc.
meme si la ligne violente finit par s imposer il était claire que l ANC était en voie de mutation d 'autant plus pertinent que les  femmes noires  s'y affilient en reponse au droit  de vote acquis des femmes blanches en 1931.
1944 la jeunesse amenée par Nelson Mandela, Walter Sizulu et Oliver Tambo se radicalise et demande l'extension des moyens de lutte pour faire céder le pouvoir blanc.
pour optimiser les moyens de lutte et rentabiliser les actions L ANC s ouvre aux autres formations politiques: les indiens les métis et les blancs démocrates sont acceptes dans une idée de large ouverture au congres de Kliptown en juin 1955. cette option va pousser les plus radicaux d entre eux a faire dissidence en creant le PAC( pan african congress) en 1959 et dirige par Robert Sobukwe.
1960 marque un tournant car la lutte se radicalise sous la rencontre de deux facteurs: au massacre de Sharpeville organise par les forces de l'apartheid Mandela crée Umkonto we sizwe( fer de lance) une branche armée charge de sabotage.
le pouvoir blanc riposte par l'arrestation de Mandela en 1963 et en 1964 lui et ses compagnons sont juges et condamnes a la perpétuité pour haute trahison. seul Oliver Tambo réussi a s'exiler et a diriger l ANC a partir de l'étranger.
cet exil va être salutaire car il va permettre une plus grande visibilité du problème sud africain grâce a la diplomatie panafricaine. l'organisation y gagne en estime et en consistance. en 1969 le congres de Morogo va sceller le destin de la lutte car l ANC s ouvre aux différents mouvements de luttes et accueil tout les combattants contre l'apartheid. ce qui se traduit par une plus grande réactivité face au pouvoir raciste et en 1976 les émeutes de Soweto offre une baptême réussi de cette organisation réunifiée. de nouvelles figures apparaissent comme Steve Biko. mais le tournant de la lutte sera atteint au congres de Lusaka en 1985 quand les différentes factions syndicales et politiques font front commun pour combattre le pouvoir blanc. en 1986 dépassé par les événements les pressions internationales le pouvoir blanc instrumentalise l Inkata un mouvement zoulou de Mangusutu Gatsha Buthelezi. une véritable guerre civile envahi les towships avec à la clé des milliers de morts et sans endiguer la vague revendicative de plus en plus grosse.
contraint a la négociation en 1986 avec L ANC qui aboutira a la libération de Nelson Mandela en février 1990.
quatre ans après sa libération et après d ultimes négociations sur les aspects institutionnelles du pays, Nelson Mandela devient le premier président noir de l Afrique du Sud.
on peut être sur du rôle joue par l union soviétique dans la lutte armée ainsi que la mobilisation de l'Afrique noire et surtout des pays de la ligne de front.
l'aspect le plus marquant a été la montée en pression sans relâche de la pression sur le pouvoir raciste jusqu'à sa chute. en politique on peut ne pas créer un événement mais gérer sa suite au fil de ses intérêts cela evitera d'etre spectateur de sa propre histoire.

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