On a l’impression en regardant le pays de plus prêt qu’il y’a deux mauritanie(s), la mauritanie avec une forte demande sociale non prise en compte, de revendications et d’une grogne sans précédente des travailleurs et syndicats. Comme un malheur ne vient pas seul on note aussi un revirement spectaculaire du président des pauvres pour tendre la main au « moufcidin » d’hier qui ont pillé et mis à genou ce pays.
C’est claire aussi que les reines du pays sont entre les mains de lobbies militaro-affairiste raciste communément appelé nationalistes arabe, qui par leurs interventions ont toujours entrainé des actions de nature discriminatoire en vers et contre les négro-mauritaniens qu’ils supportent peu voir pas du tout.
L’autre mauritanie est politique pas politique au vrai sens du terme mais politique au sens de la politique politicienne. Qui d’ailleurs se compose par ses deux fronts éternellement liés dans la médiocrité du discours et de l’éloignement des intérêts et souffrances du peuple. Cette mauritanie ne fonctionne que selon un calendrier électoral sans début ni fin et qui n’apporte aucun enseignement ni espoir.
Depuis la signature de l’accord de Dakar qui a permis d’avoir un climat apaisé pour l’organisation de l’élection présidentielle qui a aboutit à l’accès à la magistrature suprême du général Ould Abdel Aziz, les deux tourtereaux se regardent en chien faïence avec des interminables appels au dialogue comme si ce dialogue est la panacée de tous les maux dont souffre le peuple.
Le pouvoir ne veut pas organiser des élections sans la participation de l’opposition, ce qui d’ailleurs constituera un discrédit pour la démocratie qu’il magnifie à l’extérieur du pays pour s’enrichir et se remplir les poches. Une démocratie de façade mais suffisant aux yeux des bailleurs, qui ne voient que d’un semblant de vérité, car ici la morale c’est de fermer les yeux.
L’opposition quant à elle demande toujours des garanties diverses pour participer à des élections qu’elle ne gagne jamais par manque d’imagination surement mais aussi les garanties demander ne sont jamais acquises. L’objectif est de faire semblant d’avoir ces garanties pour participer à des élections qui constituent pour eux des moments de mobiliser des fonts pour leurs comptes au grand dam de la population.
Pendant que l’opposition dite « politique » mène ses aller et retour entre élection et défaite, la vraie opposition celle la qui est du peuple s’organise petit à petit aux tours autour d’un simple principe fédérateur : l’intérêt de tous.
Dr Ousmane Sy
Pharmacien interne – Hôpital régional de Louga (Sénégal)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire