« Qu’est ce que l’AJDMR a obtenu en allant dans la majorité » ? IMS s’est posé lui-même la question. Sa réponse : « le passif humanitaire commence quand même à bouger grâce à nous dans une certaine mesure. Le problème des militaires révoqués de l’armée de 87 à 91 évolue.
L’Etat a décidé de les indemniser et les mettre en retraite même ceux n’ayant pas 15 ans de service et d’après une source proche de la commission qui s’en occupe, je pense que c’est pour très bientôt. (…)Tous les civils de 89 à 91 ont été répertoriés, Eux aussi, leur dossier est en voie de règlement. Il faudra seulement s’entendre sur les barèmes. Il restait la frange concernant ceux de 86, c'est-à-dire le groupe de IMS, les flamistes… ce groupe manquait au dossier. Nous avons sensibilisé le président de la République.Le système actuel qui est pouvoir, c’est le système de Maaouya.
IMS est revenu sur le processus qui a conduit sont parti à adhérer à la majorité au pouvoir. Il a rappelé les sept points d’accord avec cette majorité. Par rapport au règlement du passif humanitaire, il a dit « Nous savons que le système actuel qui est pouvoir, c’est le système de Maaouya. Nous ne l’avons jamais caché. Nous avons toujours dit et répété qu’il y a des barons du système de Taya a coté de Aziz et que, quelque soit sa bonne volonté, ces gens sont toujours là, vigilants, pour qu’il ne touche pas à certains de leurs acquis.
Par conséquent exiger du président de la République, dans le cadre de cet accord, de traduire en justice les bourreaux qui sont aujourd’hui à l’intérieur de l’appareil militaire et parfois dans les hautes instances de l’Etat, ce n’est pas réaliste. C’est tout. Ce que nous avons demandé par contre au président de la République, ce que nous avons exigé, c’est qu’il fasse le maximum par rapport aux réparations matérielles et morales. »
IMS a affirmé ne pas être de l’avis de ceux qui pensent « qu’il faut attendre qu’on sache qui est tortionnaires, qui a fait quoi, qu’on déterre les morts, qu’on organise des tribunaux….pour parler ensuite de réparation. »
Pour lui, une telle attitude est « une aberration. » Il a donné l’exemple des veuves et orphelins qui ont attendu 20 ans et qui ne peuvent plus attendre.
IMS est revenu sur le processus qui a conduit sont parti à adhérer à la majorité au pouvoir. Il a rappelé les sept points d’accord avec cette majorité. Par rapport au règlement du passif humanitaire, il a dit « Nous savons que le système actuel qui est pouvoir, c’est le système de Maaouya. Nous ne l’avons jamais caché. Nous avons toujours dit et répété qu’il y a des barons du système de Taya a coté de Aziz et que, quelque soit sa bonne volonté, ces gens sont toujours là, vigilants, pour qu’il ne touche pas à certains de leurs acquis.
Par conséquent exiger du président de la République, dans le cadre de cet accord, de traduire en justice les bourreaux qui sont aujourd’hui à l’intérieur de l’appareil militaire et parfois dans les hautes instances de l’Etat, ce n’est pas réaliste. C’est tout. Ce que nous avons demandé par contre au président de la République, ce que nous avons exigé, c’est qu’il fasse le maximum par rapport aux réparations matérielles et morales. »
IMS a affirmé ne pas être de l’avis de ceux qui pensent « qu’il faut attendre qu’on sache qui est tortionnaires, qui a fait quoi, qu’on déterre les morts, qu’on organise des tribunaux….pour parler ensuite de réparation. »
Pour lui, une telle attitude est « une aberration. » Il a donné l’exemple des veuves et orphelins qui ont attendu 20 ans et qui ne peuvent plus attendre.
Khalilou Diagana
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