Impasse juridique où volonté manifeste de mettre nos camardes en prison ! Neuf militants de l'organisation antiesclavagiste mauritanienne IRA ont été inculpés, mardi 9 août 2011, pour appartenance à une organisation non reconnue, rassemblement interdit et rébellion. Rappelons qu’IRA-Mauritanie a effectuée toutes les démarches nécessaires en vue de sa reconnaissance, les autorités Mauritaniennes en leur tête le général Dictateur Mohamed Ould Abdel Aziz qui refusent de reconnaitre l’organisation pour mettre à l’abri les esclavagistes arabo-berbères d’éventuelles poursuites judiciaires qui bénéficient de la main d’œuvre gratuite des enclaves.
La sensation d’être sous les mâchoires d’une dictature galopante qui monte en puissance chaque jour est plus forte que ma personne. Plus rien ne va dans ce pays depuis que cette armée de pacotille a pris le pouvoir en 1978. La Mauritanie s’écroulera sous la dictature d’une meute d’officiers immoraux, surtout incompétents, ils sont sans bagages intellectuels, ils entravent l’épanouissement et le développement de notre pays. Ils seront là tant que les bonnes volontés tous bords ne se mettent pas à travailler ensemble pour se débarrasser définitivement de cette bande de corrompue soldatesque. Cette armée traine avec elle le carcan du pillage des ressources naturels, la corruption et les cargaisons de la drogue qui atterrissent jour et nuit dans le désert pour remplir les poches des officiers et sous officiers sadiques.
Par mépris à toute action dénonçant l’esclavage et le racisme d’état qui se perpétue à ciel ouvert en république islamique de Mauritanie depuis l’indépendance, le nouveau gourou, le général incompétent Mohamed Ould Abdel Aziz et son entourage ignorent complètement les aspects juridiques des pratiques esclavagistes. La solution trouvée consiste à mettre les citoyens en prison sur l’exhibitionnisme du faux et usage de faux.
Le cas de nos camarades militants abolitionnistes de l’organisation IRA qui croupissent en prison sans motif valable si ce n’est celui de protéger les esclavagistes Maures blancs est frappant. Il s’agit de :
Tourad Ould Zeyd
Salek Ould Inalla
Ahmed Salem Ould Outhmane
Sabar Ould Housseine
Cheikhna Ould Cheyakh
Boulkheir Ould Cheikh Dieng
Alioune Ould Biyaye
Moctar Ould Mouhamed
L’état Mauritanien a agi par la manière forte particulièrement pour protéger un esclavagiste notoire de son camp de soutien.
Le directeur du journal Houmoumnass, président du Parti Mauritanien pour la Justice et la Démocratie (PMJD), vice président de la Coordination des Partis de la Majorité Présidentielle, Mr Mahmoudi Ould Saibott, est venu s’attaquer directement au commissariat pour faire libérer la nommée Aicha Mint Saibott accusée de pratiques esclavagistes. Un membre de ce groupe était armé d’un pistolet. Le groupe des voyous de la République que dirigeait Mahmoudi Ould Saibott, était composé exclusivement d’arabo- berbères, ils ont proféré des menaces et insultes aux militants de l’IRA Mauritanie en sit-in « vous êtes tous des chiens ». Les assaillants ont tenté de faire libérer par la violence, la présumée esclavagiste Aicha Mint Saibott des locaux de la police, ils ont saccagé le commissariat et molesté des policiers qui sont restés curieusement résignés sans même se défendre. Le policier Cheikh Ahmed Ould Etheymine cousin de la prévenue, détaché dans cette brigade depuis l’arrestation de sa cousine, s’est engagé publiquement avec les assaillants dans leurs actes de vandalismes. Certains jeunes parmi le groupe des assaillants que dirigeait le délinquant au col blanc M. Mahmoudi Ould Saibott se sont éloignés de la scène, mécontents de la tournure qu’à pris les choses, reprochant à leur chef de gang d’avoir détourné l’action vers le saccage du commissariat alors que selon eux l’action était limitée à une rafale sur la personne de Biram Dah ABEID. Malgré ces faits d’une gravité extrême, le délinquant Mahmoud Ould Saibott dort paisiblement sur ces deux oreilles sans être inquiété par la police nationale.
Le faux général putschiste, le président des esclavagistes Mohamed Ould Abdel Aziz est monté au créneau le vendredi 5 Aout dernier pour dire publiquement que l’esclavage n’existe pas en Mauritanie. Là nous avons compris qu’il y a une réelle urgence d’agir vite pour dire non à ces mensonges d’état en public. Exigeons la libération inconditionnelle de nos camarades détenus.
Merci pour votre compréhension
Diko hanoune
j'ai toujours dit que l'exercice du pouvoir fusse t-il en Mauritanie ne s'improvise pas.
RépondreSupprimerNous sommes gouvernés par l'improvisation et "le parer au plus pressé, pourvu que ce ne soit eux".
Nous nous associons à l'IRA dont nos respectons et faisons nôtre le combat pour demander la libération sabs délais des camarades appréhendés et sommes suûrs que quand demain aura raison nous donnera raison.
Haa yeeso ko laawol