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dimanche 14 août 2011

Droit de réponse au Ministère public : Ministère public des maîtres d’esclaves



Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste
(IRA- Mauritanie)



Droit de réponse au Ministère public : Ministère public des maîtres d’esclaves
Nous avons lu la déclaration publiée par l’instance dénommée le ministère public auprès de la justice de Nouakchott. Celle-ci n’est, en fait, proprement, qu’un instrument d’enregistrement entre les mains des maîtres d’esclaves et leurs genres parmi les iniques. La déclaration dit que neuf (9) militants de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionnistes (MM. Saleck ould Inalla, Tourad Ould Zeïd, Moulaye Abdel Kerim, Cheikhna Ould Cheyakh, El Mokhtar Ould Mohamed, Ahmed Salem Ould Ethmane, Sabar Ould El Houcei, Aliyine Ould Sidi et Boulkheïr Cheikh Dieng) ont été déferrés devant le parquet au terme de l’enquête préliminaire.    
Les neufs militants des droits humains arrêtés par les officiers et responsables de « la police des maîtres d’esclaves », ont tous subi, cinq jours durant, torture, diète et  toutes les autres formes de traitement barbare. Ceci continua tout le long de leur détention où ils avaient été retenus séparément dans des les différents commissariats de la capitale, Nouakchott.
Pendant cette période, leurs parents et leurs avocats ont été empêchés de leur rendre visite et même de savoir leurs lieux de détentions. Ils endurèrent des tortures inhumaines dont le dessein était de parvenir à leur extorquer de faux-aveux ou des témoignages fallacieux contre Initiative  pour la Résurgence du mouvement abolitionniste et son président Biram Ould Dah Ould Abeid.
Les prétentions de crimes contre la paix civile, la résistance et la rébellion contre les forces publiques sont des accusations dénuées de fondement. Ce sont des manœuvres vindicatives qui, du reste, cachent des velléités d’acharnement inouï visant à dénaturer les comportements et les positions ô combien sages et non-violents ainsi que les discours didactiques dont le mérité avait été l’éclairage de l’opinion, notamment, les populations de la maoughataa(prefecture) du Ksar vivant dans les environs de la brigade des mineurs, lieu du sit-in pacifique des militants d’IRA- Mauritanie. Bref, toutes les allocutions tenues, les mots des orateurs et les slogans brandis par les communs des militants insistaient sur la condamnation de l’esclavage, de l’oppression et du racisme. Ils appelaient les autorités sécuritaires, judiciaires et politiques à appliquer de façon formelle les lois criminalisant l’esclavage.
Quant à la résistance, elle est pacifique. Elle s’est limitée à s’asseoir face des véhicules de la police dont les membres avaient en charge l’application des décisions judiciaires iniques et odieuses violant ainsi l’esprit de la loi pour blanchir Aïchetou Mint Seïbott pourtant accusée de pratiquer l’un des plus horribles crimes sur une fille mineure qu’elle a cachée ou tuée  sous la bénédiction des hautes autorités soucieuses d’inhumer toute trace de preuve qui l’inculpera.
S’agissant de la présomption de rébellion contre les forces publiques, nous affirmons sans ambages que notre rébellion plutôt c’est celle de la conscience. En fait, nous refusons moralement de légitimer les pratiques iniques des autorités publiques caractérisées par l’humiliation des « Hratin », autrement dits , les esclaves et anciens esclaves ; sachant du reste, que le pouvoir appartient exclusivement à la composante arabo-berbère dont le mode de vie est fondé sur la possession des personnes et leur mise en esclavage « comme si les êtres humains n’étaient qu’un troupeau de bêtes de somme ». Il n’y avait nulle  mutinerie encore moins de résistance physique ou armée qui serait menée par les militants de l’organisation en sit-in pacifique à la brigade. Ce sont ces derniers qui au contraire furent visés par un violent assaut lequel les couvrit d’un épais nuage de fumée de gaz lacrymogène, asphyxiant en conséquence et brûlant les militants avant que les forces de l’ordre ne se ruèrent sur eux avec une violence d’une très rare brutalité à coups de matraques et de bâtons. Et ce sont des agissements qui n’ont aucunement ébranlé  la quiétude des foules déterminées à n’opposer aucune réaction, autre que de rester assis ou de se coucher à même la terre refusant cependant de fuir.
Nous défions le ministère public beydhane(arabo-berbère),  leur Ministère de Justice et toutes leurs forces de l’ordre de présenter un policier blessé, une pierre, un bâton ou un instrument tranchant pris avec un des militants pacifiques que seul animé le désir et la volonté de voir la loi appliquée.
Pour ce qui du mensonge du Procureur de la République lequel prétend que nous avons investi la brigade au ksar, cassé ses portes, brisé ses bureaux et détruits son équipement tout en agressant par des coups et toutes autres formes d’insultes les membres de la police, nous répondons par ce qui suit :
1-       Nous demandons à ce procureur et la justice toute entière de procéder, mercredi prochain, pendant le procès de nos camarades, à la convocation des membres de la police en exercice à la brigade des mineurs pour qu’ils témoignent au sujet des allégations du procureur de la République par rapport à la dite violation des locaux, les coups reçus, les saccages faits mais également les cause de ces derniers. Ainsi tant la justice que le public sauront évidemment ce qui s’est réellement passé. Car toute la lumière serait faite, les preuves à l’appui, grâce aux révélations que feront à cette occasion les membres de cette brigade. Aussi saura-ton combien le procureur est à cet égard audacieux voire téméraire quant à mentir et en agir par le mensonge  en plein mois saint de ramadan. Encre faut-il que l’on demande la policière dénommée El Arbiya Mint Taleb Ahmed qui la frappé par un coup de pierre sur le flanc. Ensuite, que l’on demande aussi au policier Bekaye Ould El ghassem d’avouer qui lui donné un coup de pierre dans la jambe. Enfin que l’on interroge le policier El Kharchi Ould Saleh qui avait tenté de lui briser le crâne avec un morceau de brique. Tous  répondront que c’est l’ivrogne zélé et ami du général Ould Abdel Aziz, en l’occurrence, « Mahmoudy Ould Seïbott et sa bande quand, armés ils se sont introduits sans ménagement dans la brigade insultant à tue-tête la police, la justice et les manifestants. Ils ont envahi les locaux du commissariat, brutalisant alors les policiers et détruisant tout sur leur passage jusqu’au téléviseur. Des policiers connivents leur ont suggéré de s’attaquer aux manifestants, entre autres, le président Biram Ould Dah Ould Abeïd. Mais la vigilance des militants permit d’en déjouer le plan. Ils ont aisément maîtrisés les assaillants, les ont déshabillés et les remis à la police. Ils n’eurent pour toutes corrections que de légères fessées  en guise de réprimande et de leçon civique… Au cours de tout le sit-in d’IRA, aucun des militants n’a franchi la porte de la brigade, hormis notre avocat Maître Mohamed Ould Bilal à deux reprises et à chaque fois c’est quant  le  chef de la brigade des mineurs, Aïchetou Mint Soeuïd’Ahmed, demande à IRA déléguer un représentant avec elle va discuter de l’évolution du dossier. En dépit de tout  cela la police n’hésita pas brutaliser, battre, brûler et arrêter les militants au vu et su des voisins du commissariat au Ksar… Nous insistons, en fait, sur la nécessité de convoquer l’inspectrice de la police, chef de brigade des mineurs Aïchetou Mint Soeïd’Ahmed pour témoigner sur cette affaire. La justice a par acquit de conscience le devoir de tenir compte du témoignage des habitants voisins de la brigade. Il ya lieu, également, d’interroger les forces anti-émeute, qui ont exécuté l’assaut contre les défenseurs des droits humains pour dire où se trouvaient les militants de IRA au moment de l’assaut et ou les détenus avaient ils été trouvés arrêtés. ? Les défenseurs des droits humains était-ils dans les locaux de la police ? ou bien dehors, en face de la brigade ?
2-       Nous demandons, enfin, à la justice d’exiger du parquet des maîtres d’esclaves une seule preuve qui corroborerait qu’un policier ait fait l’objet de brutalité, ou que sa tenue ait été déchiré e ou froissée; de présenter le moindre fait pouvant être interprété comme une agression à l’actif des membres de IRA. En revanche, nous avons appris qu’après l’arrestation des militants et leurs transferts dans les commissariats, un des officiers du nom de « Ismaël Diakité » s’est livré à humilier et torturer Boulkheïr Ould Cheikh Dieng. Or ce dernier, jeune peu âgé, a des problèmes psychiques. Nous détenons un dossier médical qui atteste son état. Violenté et touché dans son orgueil par l’officier, Boulkheïr a réagi, dans un état de dépression contre celui-ci par une gifle quelques instants avant qu’il ne s’effondre en crise.
Nous demandons donc à la justice de mener une enquête juste et transparente sur l’agression verbale, physique et matérielle violente perpétrée par le clan armé des Seïbott à la manière des Janjawides, aussi bien sur la brigade des mineurs que sur les manifestants pacifiques trouvés en sit-in. Nous exigeons également de la justice de chercher l’arme à feu introduite au commissariat par Moahmoudy Ould Seïbott. Il va, pour ce fait, falloir interroger l’inspectrice de police Aïcha Mint Soueïd’Ahmed sur les mesures qu’elle aurait prise à l’encontre du clan des Seïbott lequel a violé la police et agressé ses membres. L’inspectrice a le devoir d’édifier le monde sur l’arme qui était en possession du criminel Mahmoudy Ould Seïbott, l’ami du général et son compagnon… Il faudra aussi savoir quelle autorité supérieure a donné l’ordre à cette inspectrice, de libérer la bande Saibott, en leur rendant leur arme à feu, après les avoir mis à l’arrêt quand les militants d’IRA les ont maitrisé ? Pourquoi cette femme, responsable de la brigade des mineurs, à libérer cette bande, une impunité on ne peut plus affligeante, pour la police humiliée par les actes et les propos de cette bande, pour l’Etat, pour et la société.
Que tout le peuple mauritanien sache que jamais IRA n’abandonnera cette affaire que lorsque les écheveaux  de ce crime contre la vérité, l’égalité, la justice, l’Etat et la société mauritanienne toute entière seront démêlés.
Nouakchott, le 14 Août 2010
IRA- Mauritanie



حق الرد على النيابة العامة : نيابة ملاك العبيد
 قرائنا ما أصدرته الهيئة التي تسمى نفسها النيابة العامة لدى محكمة نواكشوط بينما هي فعلا أداة خاصة بملاك العبيد ومن على شاكلتهم من الظالمين والتي تقول فيه أن تسعة من مناضلي مبادرة الانبعاث الحركية الإنعتاقية وهم :( السالك ولد اينل – التراد ولد زيد- مولاي عبد الكريم – شيخن ولد شياخ – المختار ولد محمد – أحمد سالم ولد عثمان –الصبار ولد الحسين- علين ولد سيدي – بلخير ولد الشيخ دنك) احلوا أمام وكيل الجمهورية بعد انتهاء البحث الابتدائي معهم.
أولا نتوقف عند عبارة البحث الابتدائي ونوضح زور هذا الوصف لوقائع وملابسات اعتقال الحقوقيين التسعة من طرف ضباط ومسؤولي (شرطة ملاك العبيد) في موريتانيا، فالحقوقيون التسعة رزحوا تحت وطأة التعذيب والتجويع والمعاملات الوحشية لمدة خمسة أيام طيلة الاحتفاظ بهم مفرقين على عدة مفوضيات للشرطة في العاصمة نواكشوط.
فخلال هذا الاحتجاز لم يتمكن ذووهم ولا محاموهم من زيارتهم ولا معرفة مكان انجازهم، كما أن التعذيب والمعاملات الوحشية وللإنسانية كانت تهدف إلى إرغامهم على الإدلاء بالتصريحات أو الشهادات الكاذبة ضد منظمة انبعاث الحركية الإنعتاقية ورئيسها بيرام ولد الداه ولد أعبيد. أما جرائم ضد السلم العام ومقاومة وعصيان القوة العمومية فهي في الحقيقة مسلكيات ومواقف والخطابات التي أنارت الرأي العام في مقاطعة لكصر عند مفوضية القصر مكان الاعتصام السلمي لمناضلي الحركة الإنعتاقية، حيث كانت الخطابات والكلمات والشعرات التي وجهها خطباء المبادرة تحث على نبذ الاستعباد والظلم والعنصرية وتطالب السلطات الأمنية والقضائية والسياسية بالتطبيق الصارم للقوانين المجرمة للاستعباد، أما المقاومة فهي المقاومة السلمية بالجلوس أمام سيارات الشرطة التي كان أصحابها من الأمن ينفذون تلك القرارات القضائية الظلمة الجائرة المنتهكة لروح القانون، ولتبرئة ساحة المجرمة عيشة بنت صيبوط المتهمة بممارسة أبشع جريمة في حق طفلة قاصرة، والتي عمدت على إخفائها أو قتلها كي لا تكون حجة أو دليلا عليها بتمالئ مع السلطة العليا في البلد.
أما عصيان القوة العمومية فهو عصيان الضمير فنحن نرفض بضمائرنا وأفكارنا إضفاء الشرعية على ممارسات السلطة العمومية المهينة "للحراطين" أي جماهير العبيد والعبيد السابقين، فهي بالفعل سلطة خاصة بفئة العرب البربر المؤسسة لنظام حياتها على ملك البشر واستعباده "وكأن الناس قطيع من الغنم" فلم يكن ثمة أي عصيان أو مقاومة جسدية أو مسلحة من طرف جمهور الحركة الإنتعاقية المعتصمة سلميا عند المفوضية، حيث داهمت عناصر الأمن المعتصمون بوابل من القنابل المسيلة للدموع والخانقة والحارقة مع استخدام العصي في ضربهم، ولم يقم عناصر المبادرة الإنتعاقية بأي ردة فعل غير الجلوس أو الإضجاع ورفض الهروب، ونحن نتحدى نيابة البيضان ووزارة عدلهم وشرطتهم أن يقدموا أي محجوز، حجرا كان او عصا واو آلة حادة كانت بحوزة المناضلين السلميين المطالبين بتطبيق القانون، أما كذبة وكيل الجمهورية الذي عهدناه كذابا حين يقول : أننا اقتحمنا عنوة مقر الفرقة الخاصة بالقصر في لكصر و قيامنا بتكسير أبواب الفرقة ومكاتبها وأثاثها واعتدائنا بالضرب وأنواع السب على عناصر الفرقة"
فجوابنا له أولا: نطلب من هذا الوكيل ومن المحكمة إحضار عناصر الشرطة العاملين في مفوضية القصر يوم الأربعاء القادم كي يدلوا بشهادتهم حول ادعاءات النيابة بخصوص الاقتحام والضرب والتكسير والسب، فستعلم المحكمة إن كانت تريد أن تعلم وسيعلم الجمهور من خلال ما ستدلي به عناصر الفرقة المذكورة مدى جرأة وكيل الجمهورية وكبرائه على قول الزور والعمل به خلال شهر رمضان، فلتسأل المحكمة الشرطية  المسماة العربية بنت الطالب أحمد عن الذي ضربها بحجر على شاكلتها  وليسأل الشرطي البكاي ولد القاسم عن من ضربه بحجر على الساق وليسأل الشرطي الخرشي ولد الصالح عن من كان يريد تهشيم رأسه بجر كبير، ألا وهو السكير العربيد صديق الجنرال ولد عبد عزيز " محمودي ولد صيبوط" وعصابته حين اقتحموا المفوضية حاملين مسدسا وهم يشتمون الشرطة والقضاء والمعتصمين، حيث دخلوا مباني المفوضية وأشبعوهم ضربا وعاثوا في المفوضية فسادا لم يسلم منه حتى جهاز التلفاز داخل المفوضية، وأوعزت لهم الشرطة بالاعتداء على عناصر المبادرة واستهداف رئيسها بيرام ولد الداه ولد أعبيد، لكن بعض المناضلين تصدى لهم وقبضوا عليهم وجردوهم من ملابسهم دون ضربهم وأدخلوهم إلى الشرطة مع ضربات حفيفة على مؤخراتهم إمعانا في تربيتهم وردعا لعدوانيتهم.
ونؤكد أنه طيلة الاعتصام الذي قامت به عناصر المبادرة لم يدخل احدهم  باب المفوضية سوى المحامي الأستاذ محمد ولد بلال مرتين فقط بعد طلب من رئيسة الفرقة المكلفة بالقصر المفوضة " عيشة بنت أسويد احمد"ولم يحاول أي من أعضاء المنظمة الدخول إلى مقر الفرقة طيلة احتجاجنا السلمي، ومع هذا فالشرطة نكلت وضربت وحرقت واعتقلت وحنقت وحرقت وساكنة لكصر المحيطين بالمفوضية شاهدون على ما نقول ، ونؤكد أنه على المحكمة ضرورة استحضار مفتشة الشرطة رئيسة فرقة القصر عيشة بنت أسويد احمد للإدلاء بشهادتها حول الموضوع، كما يجب على المحكمة أن تبحث عن شهادة ساكنة لكصر المحيطين بالمفوضية، كما تجب مسائلة شرطة  مكافحة الشغب الذين نفذوا الهجوم أين وجدوا المعتصمين حين اعتدوا عليهم من ثم اعتقلوهم.؟ هل وجدوهم خلف الأبواب..؟ إذا داخل مقر الشرطة ، أم أمام الأبواب؟ أي خارج مقر الشرطة.
وفي الأخير نطلب من المحكمة أن تفرض من نيابة ملاك العبيد دليلا واحدا على ان احد عناصر الشرطة تعرض لشق في ثيابه أو دهس أو أي عمل يمكن ان يؤول على انه عنف من طرف مناضلي الحركة في ميدان فرقة القصر، بيد انه بلغنا انه بعد عملية اعتقال مناضلينا ونقلهم إلى مخافر الشرطة أن حد ضباط الشرطة المسمي "إسماعيل جاكيتي" أمعن في إهانة وتعذيب المناضل المسمى" بلخير ولد الشيخ دنك" وهو شاب صغير في السن له مشاكل صحية وبحوزتنا شهادات طبية تثبت حالته، وعندما بلغت الإهانة ذروتها رد للضابط الذي أهانه بالضرب وكيل الشتائم صفعة واحدة بعد انهياره تحت نير العذاب.
إذا نطالب المحكمة أن تقوم بتحقيق عادل وشفاف حول ملابسات اعتداء آل صيبوط المسلح والعنيف لفظيا وجسديا وماديا على فرقة مفوضية القصر وعلى المعتصمين السلميين، كما نطلب من المحكمة أن تبحث عن السلاح الناري الذي ادخله محمودي ولد صيبوط على فرقة الشرطة، ونطالب المحكمة والنيابة أن يسائلا المفتشة عيشة بنت أسويد احمد عن الإجراءات التي اتخذتها في آل صيبوط المقتحمين لمبنى الشرطة والمعتدين على عناصرها، وماذا فعلت المفتشة بالسلاح النادي الذي كان يحمله المجرم محمود ولد صيبوط صديق الجنرال ولد عبد عزيز ونديمه؟، كما نسأل المفتشة عن كيفية إطلاقها سراح عصابة آل صيبوط ؟ومن أي جهة تلقت المفتشة تلك لأوامر والقرارات المهينة للشرطة والدولة والمجتمع .؟
وليعلم كل الشعب الموريتاني أن مبادرة الانبعاث الحركة الإنعتاقية لن تتخلى عن هذه القضية حتى تتضح خيوط هذه الجريمة التي هي ضد الحق والعدل والقضاء..وضد الدولة والمجتمع الموريتانيين.

1 commentaire:

  1. Nous apprécions hautement le sens de votre engagement. Que Dieu vous vienne en aide car votre réussite est aussi notre honneur.
    notre unité est notre chance de gagner. nous ne devons pas rater l’occasion que l'histoire met à notre disposition. autrement, on aura désormais, tous les droits de nous considérer comme des impuissants, des incapables, et on va maintenir ce qu'on crois de nous actuellement: des êtres humains juste bons pour réduire à l'esclavage; et on nous traitera comme tels
    merci DAS, jamma jamma...

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