Il a ajouté que les premiers noirs, installés dans ce pays, étaient les Sérères, qui ont fini par traverser le fleuve et se retrouver à l'autre rive. Quant aux peuls et soninkés, ils sont restés".
L'imam a également estimé que l'enrôlement vise à "exclure les noirs particulièrement les peuls les wolofs les soninkés", ce, avant d'appeler harratines, peuls, soninkés et Wolof à s'unir pour lutter contre "le système de ségrégation".
De son côté, Amadou Lame, responsable au quartier PK 8, a considéré que "l'enrôlement n'a d'autres motivations que d'exclure les noirs de ce pays". Il également rappelé que les harratines, les wolof les soninkés et les peuls doivent s'unir pour barrer la routes aux autorités. Celles-ci, selon lui, considèreraient à tort, que "le mauritanien c'est le maure". "Les noirs se sont sacrifiés pour ce pays et doivent aller ensemble pour faire échouer le recensement", a-t-il ajouté.
Les deux notables s'exprimaient à l'occasion d'une soirée de sensibilisation sur "les dangers de l'enrôlement", organisée par le mouvement "Touche pas à ma nationalité" jeudi dernier au PK 8.
A cette occasion, le porte-parole du mouvement, Wane Biram, a dévoilé une nouvelle stratégie de lutte durant le mois de Ramadan. Il s'agit, dit-il, d'organiser à la place des rassemblements, chaque jeudi, des soirées de sensibilisation sur "les dangers de l'enrôlement, dans les quartiers".
Boolumbal.org
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