Translate

mercredi 3 août 2011

URGENT AFFAIRE D'ESCLAVAGE EN MAURITANIE

Note d’Information d’IRA-Mauritanie
 
 
Pour sauver une présumée esclavagiste, la police mauritanienne fait disparaitre la victime, âgée de dix ans.
 
Le dimanche 31 juillet 2011, IRA-Mauritanie, conformément à la loi, introduit une plainte pour pratiques esclavagistes contre la nommée Aicha mint Saibot.  Malheureusement, la police des mineurs à Nouakchott et le commissariat d’Arafat 1 ont pris le soin d’informer la présumé esclavagiste de l’enregistrement de la plainte contre elle au profit de la victime mineure Oueïchetou Mint Hamadi(10 ans),  l’alertant ainsi pour qu’elle éloigne l’enfant de la maison qui doit recevoir les enquêteurs. Ceci est une connivence très grave avec les esclavagistes, mais à laquelle nous a habitué la police mauritanienne.
 
Le parquet de la République de Nouakchott, et  le ministère public, se sont aussi positionnés dans la logique de cette connivence et du souci de protéger le plus fort, ici Aïcha Mint Saïbott, car aucune enquête digne de ce nom n’a été menée pour ramener la fillette cachée par Mint Saïbott quoique les militants de la section   d’IRA à Arafat aient été alertés par les voisins de Mint Saïbott, le dimanche soir lorsque cette dernière a battu la fillette. Juste après l’alerte, Tourad Ould Zeïd et Moulaye Abdel Kerim (membres de la section d’IRA à Arafat) se sont déplacés et ont pu voir et même interroger Oueïchita Mint Hamadi dont les conditions d’accoutrement et les aveux ont étayé les propos des voisins sur la maltraitance et les privations et l’exploitation qu’elle a subies de la part de sa maîtresse et de la famille de celle-ci.
 
D’autre part la police, pour protéger la présumée esclavagiste, a pris le soin de l’encadrer par l’intermédiaire de son cousin, en l’occurrence Cheikh Ahmed Ould Etheïmine, un policier qui ne travaille pas au sein de la brigade des mineurs, mais qui a été détaché spécialement pour aider Mint Saïbott à faire une déposition de déni et de faux. Ce policier, fixé au sein de la brigade de mineurs depuis la mise en garde à vue de sa cousine, s’occupe des défilés de plusieurs individus pour rencontrer la présumée esclavagiste et l’influencer pour faire obstruction à la vérité.
 
Ses agissements sont bien sûr contraires à toute démarche ou déontologie pour faire éclater la vérité. IRA-Mauritanie condamne avec vigueur ces agissements irresponsables et partiaux de la part de la police mauritanienne et du ministère public. Car ces procédés relèvent des mécanismes d’impunité que les autorités mauritaniennes ont toujours adoptés, affinés et reproduits pour protéger les segments esclavagistes de la minorité arabo-berbère dominante. C’est une manière constante et inlassable de soustraire les criminels à la sanction. C’est une manière pour le pouvoir mauritanien de résister à la poussée du mouvement pour les droits civiques inspiré par IRA-Mauritanie, lesquels droits restent immuablement confinés dans l’inapplication et le strict cadre de la théorie.
 IRA-Mauritanie promet aux tenants de cette logique du déni et de l’impunité des crimes esclavagistes à travers le cas d’Oueïchita Mint Hamadi, une forte résistance populaire et pacifique, mais d’une détermination sans précédent ; cette résistance se manifestera devant les symboles de l’Etat (police, tribunaux…) qui vont bientôt s’apprêter à prononcer le blanchissement, pour la énième fois, des  crimes avéré d’esclavage.
 
IRA-Mauritanie 
Commission de la communication         
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire