La police charge les militants de l’IRA La police a finalement utilisé, jeudi (4 août), tout juste après la rupture du jeûn, la manière forte pour évacuer les militants de l’IRA qui avaient investi, depuis quelques jours la brigade des mineurs, afin de pousser les autorités à poursuive l’enquête sur le cas avéré d’esclavage dont Mme Saibott est accusée et de faire en sorte que la victime en l’occurrence Aouichetou Mint Hamadi, puisse rapidement être retrouvé et exfiltrée des mains de ses maîtres. Les policiers ont fait usage de grenades lacrymogènes et de matraques pour disperser les protestataires.De nombreux blessés graves ont été enregistrés. La police a également procédé à de nombreuses interpellations dans les rangs des militants de l’IRA. Le président de cette structure, Birame Dah Ould Abeïde a été évacué inconscient à la clinique Kissi où des soins intenses lui sont administrés.Il est toujours inconscient au moment où nous mettons ces écrits en ligne. A noter qu’un groupe d’individu proche de Madame Aicha Mint Saibott, de la tribu Neghmach, a attaqué jeudi matin vers une heure , la brigade des mineurs ou elle est détenue pour pratiques d’esclavage sur Aouichetou Mint Hamadi, âgée de 10 ans. Ce cas, avait été signale il y’a quelques jours, par la section IRA à Arafat. Le groupes a assailli la brigade aux cris de « libérez notre femme », « libérez notre fille », « vous étés tous des chiens ». Le groupe composé exclusivement d’arabo-berbères a proféré menaces et insultes aux militants de IRA Mauritanie en sit in permanent devant la brigade des mineurs, traitant Biram Dah Abeid de « chien méritant la mort ». Dans leur colère noire contre le président et les militants d’IRA Mauritanie, le groupe, dirigé par Mahmoudi ould Saibott, président d’un parti politique mauritanien et vice président de la coalition des partis de la majorité qui soutien le chef de l’Etar Mauritanien le général Mohamed ould Abdel Aziz, a verbalement menacé d’utiliser des armes à feu. « Il faut des rafales pour les exterminer tous » disaient t’ils ; ils ont même sorti une arme à feu que la police a fini par confisqué après l’insistance des militants d’IRA Les militants regroupés devant la brigade n’ont pas agi et ont laissé la police faire son travail. La surprise a été grande quand le groupe d’arabo berbères s’est attaqué aux agents de sécurité de Biram Dah Abeid. Une rude bataille aux coups de point, s’en est suivie. Les jeunes assurant la sécurité du président de l’IRA se sont légitimement défendu et ont réussi à repousser les assaillants à fuir à l’intérieur de la brigade. Les assaillants qui tentaient de faire libérer par la violence, la présumée esclavagiste des locaux de la police, ont saccagé le commissariat et molesté des policiers qui, curieusement, sont restés résignés ; un policier, cousin de la prévenue, détaché dans cette brigade depuis l’arrestation de sa cousine, s’est engagé publiquement avec les assaillants dans leurs actes de vandalismes. Certains jeunes parmi le groupe des assaillants se sont éloignés mécontents de la tournure qu’ont pris les choses, reprochant à leur chef de file d’avoir détourné l’action vers la saccagé du commissariat alors que selon eux l’action devait être limitée à une rafale sur la personne de Biram Dah Abeid qui était assis sur une chaise au milieu des militants d’IRA. Face à la gravite de cette provocation et des menaces proférées contre ces militants,l’IRA avait, dans un communiqué, lancé un appel solennel aux autorités de ce pays, pour mener une enquête sérieuse approfondie afin de situer toutes les responsabilités dans la ten tative d’assassinat de son président. l’IRA –recommande « à la justice mauritanienne de se saisir, sans laxisme, de cas d’agression, de violence et de tentative de meurtre qui vise non seulement les forces de police dans l’exercice de leur fonction, mais aussi les défenseurs des droits humains ». Elle demande aux autorités de poursuive l’enquête sur le cas avéré d’esclavage dont Mme Saibott est accusée et de faire en sorte que la victime en l’occur rence Aouichetou Mint Hamadi, puisse rapidement être retrouvé et exfiltrée des mains de ses maîtres. L’IRA tient l’Etat mauritanien comme responsable de toute atteinte à la vie et à l’intégrité de Biram Dah Abeid. Enfin, elle réitère son engagement pacifique à lutter sans relâche, contre l’esclavage par ascendance et l’exclusion dans notre pays.
Le calame Mauritanie
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