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lundi 30 avril 2012

IRA, a propos des livres incinérés : « Nous présentons nos excuse mais… »


Balla Touré, responsable des relations extérieures de IRA Mauritanie, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 30 avril au siège de l’AFCF a Nouakchott, a déclaré « Nous comprenons que ce geste ait pu choquer, nous le regrettons, et devant les mauritaniens et les musulmans de bonne fois, nous présentons nos excuses pour avoir touché leur sensibilité. »

Balla Touré fait référence à l’incinération de livres de savants musulmans portant interprétation du rite malikite par le président de IRA, Biram Ould Dah Ould Abeid. Monsieur Touré a cependant ajouté : ‘Nous pensons que la nécessité du débat s’impose, que la question est urgente, que l’on ne doit pas continuer dans les milieux savants de Mauritanie, a occulter le débat sur l’esclavage. »

Sur le fond pourquoi l’IRA pense que ces livres incinérés légitiment les pratiques esclavagistes ? Réponse de Balla Touré : « Il y a un passage qui dit que la femme esclave, contrairement à la femme libre, ne doit pas cacher son corps.Un autre passage dit que le maître, a tout moment, peut prononcer la nullité du mariage de son esclave, homme ou femme. »

Le chargé des relations extérieures de l’IRA a ajouté : « il est scandaleux ; qu’en 2012, dans les écoles coraniques de Mauritanie, sur toute l’étendue du territoire, que ces enseignements soient encore en vigueur. »

IRA : brûle la bibliographie islamique des érudits mauritaniens.



'Notre combat contre la version locale du rite malékite esclavagiste a commencé'. 

L’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), que dirige Birame Ould Dah Ould Abeïd, a organisé sa première prière de vendredi. C’était le 27 avril dernier, en présence des membres et militants du mouvement.

Un geste symbolique que le mouvement compte renouveler dans l’ensemble des départements de Nouakchott pour traduire son rejet par rapport à ce qu’il appelle "la nature inégalitaire et discriminatoire de la copie locale du rite malékite qui interdit la direction des prières aux esclaves et consolide l’inégalité de classe et de naissance, ainsi que les pratiques esclavagistes ".

Un geste considéré comme hérétique et qui fait lever déjà des milliers de boucliers.Birame Ould Dah Ould Abeid, et son organisation IRA, partent en croisade contre des siècles de conviction religieuse et ses référentiels théologiques.

En instituant pour la première fois dans l’histoire de la Mauritanie, la prière séparée des descendants d’esclaves par rapport à un rite considéré comme la source des injustices sociales et des pratiques esclavagistes, IRA se met pratiquement à dos, toute une communauté mauritanienne, maures et négro-africains confondus, dont la religion et les pratiques liturgiques se sont toujours nourris aux sources du Malékisme orthodoxe.

Birame Ould Dah, soutient pour sa part n’avoir entamé sa démarche, visant la désacralisation du rite malékite local, qu’après avoir épuisé ses recours auprès des érudits mauritaniens pour la réécriture du Fiqh, tant il y trouve l’institutionnalisation des maux dont souffre la Mauritanie, notamment l’esclavage, la discrimination de naissance et de classe.

Aussi, a-t-il déclenché ce qu’il appelle la démarche irréversible d’IRA contre les pratiques discriminatoires véhiculées par des ouvrages qui font autorité en Mauritanie depuis l’introduction de l’Islam dans ses contrées.

En brûlant les référentiels du rite malékite, dont notamment les livres de Malick Ibn Aness et certains de ses disciples comme Khalil et Hatab, des livres de chevet aussi vénérés que Lakhdari et Ibnou A’cher, IRA et Birame Ould Dah Ould Abeid, s’exposent non seulement à l’ire du monde religieux qui y voit une hérésie punissable par le bûcher, mais aussi les communs des Mauritaniens, qui se voient touchés dans leur conviction les plus profondes.

Mais là où certains voient dans le geste de Birame, l’offense suprême à Dieu et à son Prophète (PSL), ce dernier n’y voit que la réparation d’un tort écrit à une époque et suivant une sociologie donnée, par des esprits humains qui n’ont fait que des tentatives d’interprétation des deux livres réellement sacrés, le Coran et la Sunna du Prophète (PSL). Birame va d’ailleurs plus loin, en entrevoyant dans les édits relatifs aux esclaves et contenus dans le rite Malékite, l’expression d’une donnée sociologique qui a voulu traduire en lois des pratiques déjà ancrées chez les aux autochtones de l’époque, par une savante distorsion interprétative des versets coraniques et des hadits se rapportant à la question.

D’ailleurs, le président d’IRA se dit conscient de l’onde de choc que son geste va créer et s’attend à des attaques sans merci de la part du clergé local et des pouvoirs publics. Il déclare avoir lui-même demandé à ses militants et sympathisants de brûler tous leurs ouvrages du rite malékite, soutenant que cette action doit s’élargir.

Mieux, Birame se dit assez armé pour porter la contradiction à ses détracteurs et qu’il poursuivra son combat jusqu’à ce que " l’Islam, le vrai, ait droit de cité dans ce pays où l’oppression a toujours nivelé les relations". En procédant ainsi, Birame se dit conscient que la lutte contre les mythes exige d’énormes sacrifices, notamment dans une "société longtemps endormie par les faux préceptes et les injustices aseptisées à coups d’édits prétendument religieux".

Le débat est en tout cas ouvert, mais la réplique des Ulémas tarde encore à venir. Le choc les aurait-il encore paralysé ?

Cheikh Aïdara.

Ouvrages incinérés: l'IRA s'excuse auprès des mauritaniens


ALAKHBAR (Nouakchott) – Le Bureau exécutif du mouvement abolitionniste IRA a été "interpelé, à travers des amis et militants de bonne foi, sur la gravité de l’erreur commise par l'acte d’incinération" des livres. Il affirme "regretter le mal commis par l’acte", selon un communiqué parvenu lundi à Alakhbar.

Le Bureau exécutif déclare "regretter le mal commis par l’acte d’incinération que nous assumons du reste. Il s’agit d’une erreur de parcours, conséquence du reste de plusieurs années de déception de voir que toute une société, basée sur l’injustice et l’inégalité, se refuse à changer, en allant dans le bon sens de l’égalité entre tous ses membres", a noté le communiqué.


Le mouvement a exprimé sa "disponibilité à soutenir un débat sur cette question et sur ces livres que nous pensons être porteurs de préjudice à la religion musulmane même".


Le mouvement, objet d'intenses dénonciations soutenues par le pouvoir et les médias publics a rappelé les motofs de son geste. "Les livres qui ont été brûlés, vendredi dernier, comportent beaucoup de paragraphes de ce que nous pouvons appeler la jurisprudence du faux, ce fiqh qui fonde l’esclavage et les pratiques similaires qui sont à l’antipode de la vraie religion et qui sont à l’origine même de cette relation verticale qui gère la société mauritanienne et qui se prononcent sur des fléaux qui la gangrènent, tels que l’adultère (zina), l’ignorance et la nudité" a affirmé l'IRA.


"Prenons quelques exemples de cet exégèse confondu, à tort, par certains, à la religion, malgré qu’il entretient une propédeutique éloignée de la vraie foi. Dans ce livre (Moukhtassar Khalil) que l’on voudrait « référence » à tout, on lit à la page 32 : « la femme esclave ne doit pas cacher son corps, contrairement à la femme libre, mais si son maître la possède et trouve un enfant avec elle, même sans mariage, elle doit se comporter comme les femmes de « bonne extraction » (se couvrir). Ainsi, l’on permet au maître, à travers cette « législation » de disposer de son esclave comme il veut, car c’est son bien, « sa chose ». Le summum de cette aberration se trouve être l’autorisation faite au maître de coucher son esclave, même quand elle est mariée ; et ce, même devant son époux de même condition qu’elle !", note le communiqué.


"A la page 118 de cette propédeutique clairement avilissante, il est dit que le maître peut, à tout moment, prononcer la nullité du mariage de son esclave (homme ou femme), s’il veut le ou la vendre par exemple. Dans Khalil, le maître peut castrer son esclave pour qu’il s’assure qu’il n’aura pas de rapports avec sa maîtresse. Les mêmes craintes d’être cocu par son propre esclave poussent les maîtres à n’acheter, comme esclaves de tente, que des « hommes » laids !", selon le communiqué.


L'IRA ajoute: "A la page 321, il est dit que le maitre peut affranchir une partie de son esclave (le quart, la moitié, quelques jours). Pour ce qui est des affranchis (Elmewali), ils restent dans la lignée du maître pour grossir le nombre de la tribu. Dans Khalil, il est dit que le djihad (guerre sainte) est l’une des sources de l’esclavage, ce qui est une contradiction flagrante avec le Coran (imma mnnoun we imma vidaa). L’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA - Mauritanie) se rend compte de la contradiction qui se trouve entre ces exégèses et le Coran, la Sunna du Prophète (PSL), dont « El mouwataa », qui est le seul livre écrit par Malik Ibnou Eness, trouve en l’incinération de ces copies l’expression de son indignation et de son amertume, surtout quand un pseudo savant Saoudien propose à ses compatriotes de venir acheter des esclaves en Mauritanie, et que cela ne provoque aucune réaction chez ceux qui marchent aujourd’hui dans les rues de Nouakchott, comme si une personne, soit-elle esclave, est moins importante que du papier !".

Le différend sur l'esclavage en Mauritanie s'aggrave


Société pour les peuples menacés

Le différend sur l'esclavage en Mauritanie s'aggrave
Des Militants des droits de l’homme ont été arrêtés après
l’incinération démonstrative des écrits musulmans

L’anti-esclavagiste Mauritanien Biram Dah Abeid et quatres activistes de son organisation des droits de l’homme, l'IRA mauritanie, ont été arrêtés après qu'ils eurent brûlé les écrits d’érudits musulmans qui justifient et tolèrent la pratique de l'esclavage. La Société pour les peuples menacés (GfbV) a demandé lundi la libération des activistes des droits humains qui n’ont fait que de protester contre la promotion de l'esclavage par les érudits musulmans. "Bien sûr, que brûler un livre est très problématique et nous ne voulons pas le cautionner. La manifestation n'est pas contre le Coran ou la foi musulmane. Les activistes contre l'esclavage sont eux-mêmes de fervents musulmans. Ils n'ont même pas brûlé le Coran, mais ont voulu seulement attirer l'attention, par leurs protestation, sur la persistance de l'esclavage en Mauritanie ", a déclaré le responsable pour l’Afrique de la société pour les peuples menacés (GfbV), Mr. Ulrich Delius. Le gouvernement mauritanien a déjà annoncé une punition sévère contre les défenseurs des droits de l'homme. Biram Dah Abeid a été honoré en 2011 avec le Prix des droits de l'homme de Weimar.

Dans les Écrits, il y a des livres religieux de l’érudit Malik, une interprétation spéciale de l'islam sunnite, qui est particulièrement répandue en Mauritanie. Dans ces livres, est décrit en détail, que l'esclavage est une partie bien connue de la société musulmane. Il y est réglé dans le fait que les esclaves enceintes, peuvent avoir leur liberté de l’esclavage, cependant leur enfant, reste un esclave après sa naissance. On y décrit également comment les esclaves peuvent être relâchés dans la liberté, mais les membres du corps humain peuvent rester en la possession des maitres de l'esclaves. "Ces écrits idéologiquement justifient l'esclavage, qui est hors la loi internationale comme l'un des pires crimes contre l'humanité", a déclaré Delius. "Il doit être autorisé, dans un Etat musulman, de protester pour attirer l'attention du public, même si la forme de protestation choisie par les anti-esclavagiste n'est certainement pas très habile."

L'incident est survenu vendredi dernier lors d'une protestation des militants des droits de l’homme contre l'appui des érudits musulmans aux pratiques de l'esclavage. Les érudits Musulmans avaient souvent insulté publiquement les défenseurs de droits de l’homme et les accusé de déstabiliser l'ordre social en Mauritanie.

"Avec l'arrestation des militants actifs des droits humains, samedi dernier, le conflit sur l'esclavage en Mauritanie va continuer», a déclaré Delius. Environ 500.000 d'Africains noires Haratin sont toujours considérés comme des esclaves dans ce pays du nord-ouest Afrique. Bien que l'esclavage est interdit par la loi, les esclavagistes restent toujours impunis. Ainsi le 26 Mars 2012, la Cour suprême annulée la première condamnation du pays pour culpabilité esclavagiste. Cette condamnation avait été célébré à l'automne de 2011 comme un grand succès par les anti-esclavagistes.

Ulrich Delius est joignable par tél: 0160/95 67 14 03






 
PRESSEMITTEILUNG
                                                         Göttingen, den 30. April 2012

Streit über Sklaverei in Mauretanien spitzt sich zu
Menschenrechtler werden verhaftet nach
demonstrativer Verbrennung muslimischer Schriften

In Mauretanien sind der Sklaverei-Kritiker Biram Dah Abeid und vier Unterstützer seiner Menschenrechtsorganisation IRA verhaftet worden, nachdem sie Schriften muslimischer Gelehrter verbrannt hatten, die die Sklaverei rechtfertigen. Die Gesellschaft für bedrohte Völker (GfbV) forderte am Montag die Freilassung der Menschenrechtler, die sich mit ihrem Protest nur gegen die Förderung der Sklaverei durch muslimische Gelehrte wandten. „Natürlich ist eine Bücherverbrennung sehr problematisch und wir wollen dies auch nicht rechtfertigen. Der Protest richtet sich auch nicht gegen den Koran oder den muslimischen Glauben. Die Sklaverei-Kritiker sind selbst gläubige Muslime. Sie haben auch nicht den Koran verbrannt, sondern mit ihrem Protest nur auf das Fortbestehen der Sklaverei in Mauretanien aufmerksam machen wollen“, erklärte der GfbV-Afrikareferent Ulrich Delius. Mauretaniens Regierung kündigte bereits eine harte Bestrafung der Menschenrechtler an. Biram Dah Abeid war im Jahr 2011 mit dem Weimarer Menschenrechtspreis ausgezeichnet worden.   

Bei den Schriften handelt es sich um religiöse Bücher der Malikiten, einer Ausprägung des sunnitischen Islam, die in Mauretanien besonders verbreitet ist. In diesen Büchern wird im Detail beschrieben, dass Sklaverei ein allseits anerkannter Bestandteil der muslimischen Gesellschaft ist. So wird darin geregelt, dass schwangeren Sklavinnen zwar die Freiheit gegeben werden kann, ihr ungeborenes Kind nach der Geburt jedoch Sklave bleibt. Auch wird darin beschrieben, wie Sklaven in die Freiheit entlassen werden können, doch einzelne Gliedmassen weiterhin im Besitz der Sklavenhalter bleiben können. „Diese Schriften rechtfertigen ideologisch die Sklaverei, die als eines der schlimmsten Verbrechen gegen die Menschlichkeit international geächtet ist“, erklärte Delius. „Es muss auch in einem muslimischen Staat gestattet sein, darauf öffentlich aufmerksam zu machen, selbst wenn die von den Sklaverei-Kritikern gewählte Form des Protests sicher nicht sehr geschickt ist.“       

Der Zwischenfall  ereignete sich am letzten Freitag am Rande einer Protestveranstaltung der Menschenrechtler gegen die Unterstützung der Sklaverei durch muslimische Gelehrte. Mehrfach hatten die Gelehrten die Menschenrechtler öffentlich beschimpft und ihnen vorgeworfen, die gegebene Gesellschaftsordnung in Mauretanien in Frage zu stellen.

„Mit der Verhaftung der Menschenrechtler am letzten Samstag spitzt sich der Konflikt um die Sklaverei weiter zu“, erklärte Delius. Rund 500.000 schwarzafrikanische Haratin gelten noch immer als Sklaven in dem Land in Nordwestafrika. Obwohl Sklaverei gesetzlich verboten ist, bleiben Sklavenhalter straflos. So hob das Oberste Gericht am 26. März 2012 die erste Verurteilung eines Sklavenhalters wieder auf. Sie war im Herbst 2011 als großer Erfolg von den Sklaverei-Kritikern gefeiert worden.

Ulrich Delius ist zu erreichen unter Tel. 0160 / 95 67 14 03.

Excuses à tous les patriotes libres


Les causes :
Les livres qui ont été brûlés, vendredi dernier, comportent beaucoup de paragraphes de ce que nous pouvons appeler la jurisprudence du faux, ce fiqh qui fonde l’esclavage et les pratiques similaires qui sont à l’antipode de la vraie religion et qui sont à l’origine même de cette relation verticale qui gère la société mauritanienne et qui se prononcent sur des fléaux qui la gangrènent, tels que l’adultère (zina), l’ignorance et la nudité.
Venons-en au fait, en parcourant rapidement des extraits de ces livres qui ont été, symboliquement, brûlés (Moukhtassar Khalil), et qui se trouvent dans toutes les bibliothèques traditionnelles du pays et que des mauritaniens récitent tous par cœur, prenons[T1]  quelques exemples de cet exégèse confondu, à tort, par certains, à la religion, malgré qu’il entretient une propédeutique éloignée de  la vraie foi.
Dans ce livre que l’on voudrait « référence » à tout, on lit à la page 32 : « la femme esclave ne doit pas cacher son corps, contrairement à la femme libre, mais si son maître la possède et trouve un enfant avec elle, même sans mariage, elle doit se comporter comme les femmes de « bonne extraction » (se couvrir). Ainsi, l’on permet au maître, à travers cette « législation » de disposer de son esclave comme il veut, car c’est son bien, « sa chose ». Le summum de cette aberration se trouve être l’autorisation faite au maître de coucher son esclave, même quand elle est mariée ; et ce, même [T2] devant son époux de même condition qu’elle !
A la page 118 de cette propédeutique clairement avilissante, il est dit que le maître peut, à tout moment, prononcer la nullité du mariage de son esclave (homme ou femme), s’il veut le ou la vendre par exemple. Dans Khalil, le maître peut castrer son esclave pour qu’il s’assure qu’il n’aura pas de rapports avec sa maîtresse. Les mêmes craintes d’être cocu par son propre esclave poussent les maîtres à n’acheter, comme esclaves de tente, que des « hommes » laids !
A la page 321, il est dit que le maitre peut affranchir une partie de son esclave (le quart, la moitié, quelques jours)[T3] . Pour ce qui est des affranchis (Elmewali), ils restent dans la lignée du maître pour  grossir le nombre de la tribu. Dans Khalil, il est dit que le djihad (guerre sainte) est l’une des sources de l’esclavage, ce qui est une contradiction flagrante avec le Coran (imma mnnoun we imma vidaa).
L’Initiative pour la Résurgence du[T4]  mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA - Mauritanie) [T5] se rend compte de la contradiction qui se trouve entre ces exégèses et le Coran, la Sunna du Prophète (PSL), dont « El mouwataa », qui est le seul livre écrit par Malik Ibnou Eness, trouve en l’incinération de ces copies l’expression de son indignation et de son amertume, surtout quand un pseudo savant Saoudien propose à ses compatriotes de venir acheter des[T6]  esclaves en Mauritanie, et que cela ne provoque aucune réaction chez ceux qui marchent aujourd’hui dans les rues de Nouakchott, comme si une personne, soit-elle esclave, est moins importante que du papier !
Ceci dit, nous avons été interpellés sur la gravité de l’erreur commise  par cet acte d’incinération, et cela à travers des amis et militants de bonne foi. Le fait aussi que l’intention recherchée n’était point de blesser l’amour-propre des musulmans, Pour toutes ces raisons,  [T7] le Bureau exécutif déclare :
.- Regretter le mal commis par l’acte d’incinération que nous assumons du reste. Il s’agit d’une erreur de parcours, conséquence du reste de plusieurs années de déception de voir que toute une société, basée sur l’injustice et l’inégalité, se refuse à changer, en allant dans le bon sens de l’égalité entre tous ses membres.
-Exprime notre disponibilité à soutenir un débat sur cette question et sur ces livres que nous pensons être porteurs de préjudice à la religion musulmane même.
Le Bureau Exécutif
Nouakchott, le 29 avril 2012

 [T1]Je propose que la phrase continue ainsi, la 1ère n’était pas complète
 [T2]Je mes un point virgule et augmente « même »
 [T3]Fermer la virgule
 [T4]Au lieu d’un
 [T5]A compléter
 [T6]Au lieu de « les »
 [T7]Partie à supprimer, le texte sera mieux 

 
نرحب بالصحافة الوطنية و الدولية
و نشكر الرئيسة آمنة بنت المختار على إيوائنا في هذا الإيجاز الصحفي
لقد ارتأت مبادرة انبعاث الحركة الإنعتاقية أن تدعوكم اليوم من أجل أن تقول إن ما حدث يوم الجمعة الماضي من حرق لبعض الكتب الفرعية لم يكن يراد منه المساس بالمقدسات الدينية  و لا إهانةة أي كان في معتقداته إنما كانت ردة فعل حول أحداث متلاحقة أهينة فيها الكرامة الإنسانية ( محاضرة المغامسي، تصريح صحفي الرسالة و السكوت المتواصل للعلماء و الفقهاءرغم كل الفرص التي تتاحلهم ..) و قد نبهنا بعض الإخوة الصادقين الناصحين من ذوي النوايا الحسنة  إلى خطأ في التقدير و تجاوز للمقصود مرده الأساسي هو نقص في التشاور
. و إننا بهذه المناسبة و باسم المبادرة  نعبر عن توبتنا إلى الله  ـ إن كان في علم الله أن الموقف يستدعي ذلك ـ و نعلن عن اعتذارنا  لكل المسلمين الأخيار الذين وجدوا في هذا التصرف مساسا بمشاعرهم و ندعوهم جميعا إلى التفكير في مشاعر و أعراض  آلاف العبيد و العبيد السابقين الذين تداس كرامتهم و تنتهك أعراضهم  باسم الدين على الرغم من قوله تعالى   "ولقد كرمنا بني آدم