Fidèle visiteur du site Kassataya, j’ai été alerté par un ami qui dit avoir été surpris par son contenu de l’article en question. C’est ainsi que je l’ai découvert. J’avoue que sa lecture m’a mis dans un état bizarre ; un mélange d’étonnement et d’incompréhension.
Loin de moi toute idée de mettre en cause le sacro saint principe de la liberté d’expression, de verser dans la censure, je conseillerais tout de même à Mr Diagana, dans cet exercice, de la mesure voire de la prudence sur un sujet aussi sensible et plein d’enjeux.
Bien des questions ont été traitées dans l’article, je ne reviendrai pas sur toutes. Les acquis du combat des anciens contre l’esclavage sont immenses, ils sont le résultat de grands sacrifices faits de privations, de faim, de soif, de marginalisation et même de don de soi. Compagnon des premières heures de Biram DAH ABEID - président d’IRA - Mauritanie, j’ai vu l’homme dans les moments les plus critiques et appris, au fil du temps, à déceler en lui les origines et la profondeur de l’engagement. Jamais un homme, en si peu de temps, au risque de sa vie, n’a donné autant à la défense des Droits humains en Mauritanie en générale et en particulier au combat pour la libération des hratin. Laisser entendre que le militant est, peut être mu, par de simples calculs pour l’héritage ou la succession de qui que ce soit me semble un peu facile et même scandaleux. Plus scandaleux est encore l’évocation d’un quelconque «fonds de commerce de la lutte pour l’émancipation des haratins».
Qu’est ce qui a pu se passer dans la tête de notre ami Abdoulaye Diagana ? Il nous a « agressés ». Nous exigeons des explications.
Balla Touré, Chargé des relations extérieures. IRA Mauritanie.
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