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jeudi 17 mai 2012

Les mensonges publics du général Mohamed Ould Abdel Aziz, François Hollande ne l’a jamais invité.


 
Votre attitude envers "l'homme fort" de Mauritanie - à la haute attention de Monsieur le Président de la République, dès qu'il en aura le temps

Merci, Monsieur le Président de la République, pour avoir éludé les tentatives d'un personnage qui depuis une dizaine d'années, dans l'ombre ou sur le pavois, mais toujours en commandement direct (encore aujourd'hui) de la garde prétorienne, a été tortueux. Désarçonné par le retrait de votre prédécesseur, il a rempli sa capitale de rumeurs sur votre invitation, puis sur une conversation téléphonique avec vous hier. Il apparaît qu'il tentait de faire coup double pour reporter un voyage dans l'intérieur de son pays au cours duquel il pouvait redouter un coup le renversant, selon un scenario et dans les lieux-mêmes où il avait été prévu en 2005 de renverser son prédécesseur militaire si celui-ci ne s'était pas absenté pour les obsèques du souverain saoudien et donc laissé tout champ libre.

La conclusion à tirer c'est que l'Afrique, quand elle est gouvernée par des adultes, est le partenaire de la fidélité et de l'imagination. Quand elle l'est par des putschistes, elle pourait nous faire tourner comme les totons que nous sommes au Sahel, au grand dam de nos compatriotes enlevés en otage.

Avec l'expression de mes voeux fervents, cher François Hollande, Monsieur le Président de la République.

Bertrand Fessard de Foucault

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