Or la sunna est d’utilisation délicate à cause des risques encourus dans la validation de tel acte et/ou d’une quelconque déclaration souvent faussement attribués a notre honorable prophète Mohamed Ibn Abdallahi Ibn El Moutalib.
C’est justement tout ce qui explique les schismes, les clivages et autres spéculations souvent fantaisistes entre les musulmans. D’où l’obligation de réfléchir, de procéder au recul, de faire des analyses et de se livrer permanemment aux consultations parce que comme le dit l’autre le coran « ne se livre pas aisément ».
Donc que l’on s’appelle Khalil, Ibn Aher ou Ould Deddew, il nous est obligatoire de comprendre que la profondeur de la parole divine est vraie et que la compréhension du Coran et de la sunna de son prophètes est UNE EPREUVE permanente et que par conséquent l’on ne peut soustraire ce message majeur aux débats.
La vie, notre vie, est un perpétuel questionnement et un changement permanent mais aussi des remises en cause souvent spectaculaires. Subséquemment, il nous est interdit de croire que notre vie est statique, linéaire et que toute fidélité serait celle qui accepterait définitivement les explications données par les premiers musulmans…… qui vivaient des contextes, des vies tout à fait différents des nôtres.
Or comme dirait l’autre, le coran « ne se livre pas aisément » d’où la fonction sublime de Mohammed, celle de PRECISER, D’EXPLIQUER, DE CLARIFIER parce que le coran est souvent, très régulièrement implicite, parabolique voire même très ambigu.
Sa compréhension, sa digestion exige des préalables mais aussi et surtout la connaissance de la société arabe avant la venue de la révélation ; Une société du reste fortement dominée par l’esclavage, les tueries et autres déviations culturelles et sociales.
Ces pratiques esclavagistes n’ont pas forcement évoluées dans le sens de leur éradication parce que dans plusieurs sociétés musulmanes les premiers leaders étaient des féodaux et des esclavagistes purs. Ils étaient majoritairement peu soucieux de la législation coranique qui commandait la libération des esclaves.
Il s’y ajoute l’absence totale de réflexions savantes mais aussi malheureusement la propagation de l’hypocrisie et de l’ignorance. Et à l’époque actuelle, la récupération de ces tares sociales par les régimes racistes, esclavagistes et féodaux ainsi que la duplicité inacceptable et manifeste de ceux et celles qui revendiquent leur opposition à ces régimes aggravent de facto la persistance et de l’esclavage en milieu maure et la féodalité en milieu négro-africain d’où l’impossibilité pour nous CONDAMNER Biram Ould Dah Ould Abeid.
Des insanités, des actes abominables, il en a existé en Mauritanie depuis sa création sans qu’un seul Aalim n’ait levé son détestable doigt. Aujourd'hui ils ne sont plus aphones; Ils sont audibles parce que l’auteur de la « turpitude » est de race noire. Tous ces Ulemaas sont en train d’agir sur leurs leviers du Moyen-Orient et des pays "islamiques" pour perpétrer des violations contre Biram et ses camarades et tous ceux qui lui ressemblent. Le chemin à parcourir est long parce que nous sommes dans une société d'hypocrisie et d'ignorance. Or, dans une société d'hypocrisie et d'Ignorance, TOUT ACTE REVOLUTIONNAIRE CONTRASTE AVEC LES ESPRITS ET TOUT DEVIENT HORRIBLE, ABOMINABLE.
Biram n’a ni incinère une âme vivante encore moins n’a mis en danger des vies humaines. Il a incinère un papier. Ensuite l'auteur a produit une jurisprudence (une interprétation) qui peut être remise en cause à tout moment. Ibn Acher, Khalil ne sont ni dieux encore moins des prophètes. Leurs ouvrages ne sont ni le coran encore moins les écrits du prophète Mohamed Ibn Abdoullah Ibn El Moutalib.
Biram a agi en tant que leader Haratine convaincu et ensuite en tant que musulman conscient, réfléchi. En tant que croyant parce qu’il constate les interprétations erronées et surtout en contradiction flagrante avec le corpus coranique et la sunna. Ensuite en tant qu’intellectuel qui pense que quelque part certains enseignements devraient être bannis et que ces derniers ne répondent plus à notre société musulmane actuelle. A son apparition, la société arabe reposait sur la sauvagerie : Inceste, esclavage, tueries sauvages des filles etc.
Or, le coran eut a édicté des mesures coercitives progressives pour bannir l’esclavage qui était une pratique, je dirais même une valeur et une vertu de la société arabe d’alors… Allah montrera a tous ceux qui sont devenus nouvellement croyants la bonne voie à suivre, cette voie est celle de LA LIBERATIONDES ESCLAVES qui devenait un acte de soumission à ALLAH.
L’originalité de l’acte de Biram est qu’il rappelle à la société mauritanienne une seule chose : la PIETE. La piété c’est la soumission à Allah et non pas la soumission à un mortel. Merci Biram
NGAIDE Ibrahima .
Sympathisant et Souteneur de IRA.
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