« Birame n’a pas commis un assassinat. On demande sa libération. Les criminels qui ont tué en 89-91 sont toujours en liberté et personne n’en parle et pourtant on les connait. Pourquoi ils n’ont pas été arrêtés et condamnés, alors qu’ils ont fait pire »a déclaré la secrétaire générale du Collectif des veuves des militaires assassinés en 90-91, Maimouna Alpha Sy qui réagissait à propos de l’arrestation du leader de l’IRA Birame Ould Dah.
L’autodafé de Birame Ould Dah continue d’alimenter les débats, deux semaines après les faits. Un acte qui a suscité beaucoup de réactions de part et d’autre. Dernière en date, celle du secrétaire générale du Collectif des veuves des militaires assassinés en 90-91, Maimouna Alpha Sy qui dans sa réaction, demande, la libération de Birame.
« En 1989-1991, il s’est passé des choses beaucoup plus graves, et tout le monde était au courant, pourtant il n’ya pas eu tout ce tintamarre, ou bien, on accorde plus d’importance à des livres qu’à des êtres humains. Des mauritaniens ont étés tués lors des événements de 89-91, pourquoi, les oulémas, les parti politiques, les intellectuels et tous ceux qui ont condamnés cet acte de Birame, ne se sont mobilisés pour dénoncer ces massacres. Seuls les ayants droits l’ont fait et certaines ONGs de droits de l’homme, mais il n’y’a pas eu tout ce vacarme.
Ces personnes qu’on a tuées, dont mon mari, n’ont pourtant rien fait, ils ont été tués sur de simples accusations. Mon époux a été assassiné le 27 novembre 1990 à 5 h du matin à la brigade de gendarmerie de Cansado de Nouadhibou. Il était contrôleur de la douane.
Ils n’ont pas tué une seule personne mais des centaines de victimes et le Président de la République n’a pas réagit. Je suis étonné de sa réaction à Nouadhibou, quand il disait qu’il connaissait ceux qui avaient commis les massacres de 90-91».
Elle poursuit « Birame n’a pas commis un meurtre, il a brulé des livres. Mais les tortionnaires ont brûlé des êtres humains. Ce n’est pas juste, Birame a commis une erreur certes, mais il a ses raisons. Il lutte pour une cause juste et dans ses livres, il ya des chapitres qui légalisent la pratique de l’esclavage. Il est dans son plein droit et si on le condamne aujourd’hui, ce serait une injustice.
Il a eu le courage d’aller à Innal avec les veuves et les orphelins. C’est grâce à lui que ces derniers ont vu les tombes de leurs pères. Nous demandons sa libération»
Dialtabé via Boolumbal.org
L’autodafé de Birame Ould Dah continue d’alimenter les débats, deux semaines après les faits. Un acte qui a suscité beaucoup de réactions de part et d’autre. Dernière en date, celle du secrétaire générale du Collectif des veuves des militaires assassinés en 90-91, Maimouna Alpha Sy qui dans sa réaction, demande, la libération de Birame.
« En 1989-1991, il s’est passé des choses beaucoup plus graves, et tout le monde était au courant, pourtant il n’ya pas eu tout ce tintamarre, ou bien, on accorde plus d’importance à des livres qu’à des êtres humains. Des mauritaniens ont étés tués lors des événements de 89-91, pourquoi, les oulémas, les parti politiques, les intellectuels et tous ceux qui ont condamnés cet acte de Birame, ne se sont mobilisés pour dénoncer ces massacres. Seuls les ayants droits l’ont fait et certaines ONGs de droits de l’homme, mais il n’y’a pas eu tout ce vacarme.
Ces personnes qu’on a tuées, dont mon mari, n’ont pourtant rien fait, ils ont été tués sur de simples accusations. Mon époux a été assassiné le 27 novembre 1990 à 5 h du matin à la brigade de gendarmerie de Cansado de Nouadhibou. Il était contrôleur de la douane.
Ils n’ont pas tué une seule personne mais des centaines de victimes et le Président de la République n’a pas réagit. Je suis étonné de sa réaction à Nouadhibou, quand il disait qu’il connaissait ceux qui avaient commis les massacres de 90-91».
Elle poursuit « Birame n’a pas commis un meurtre, il a brulé des livres. Mais les tortionnaires ont brûlé des êtres humains. Ce n’est pas juste, Birame a commis une erreur certes, mais il a ses raisons. Il lutte pour une cause juste et dans ses livres, il ya des chapitres qui légalisent la pratique de l’esclavage. Il est dans son plein droit et si on le condamne aujourd’hui, ce serait une injustice.
Il a eu le courage d’aller à Innal avec les veuves et les orphelins. C’est grâce à lui que ces derniers ont vu les tombes de leurs pères. Nous demandons sa libération»
Dialtabé via Boolumbal.org
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