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jeudi 31 mai 2012

A la rédaction du journal rénovateur : Chers journalistes!


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A la rédaction du journal rénovateur : En réponse à votre article, depuis quand la justice existe en Mauritanie ? Vous parlez de quelle justice, ne serez vous  pas dans l’imaginaire ou rêve de justice ? Soyons sérieux, et  prière de rester constant en informant  sans désinformer  le public. Les accusations fausses que Aziz et sa bande d’incompétents veulent coller au dossier des camarades abolitionnistes détenus arbitrairement n’ont rien avoir avec l’incinération du livre rite malikite. Quel sens donnez vous à  «atteinte à la sécurité de l’Etat et de création d'une organisation non autorisée» ? Le ridicule ne tue pas un dictateur, la  sécurité de l’état Mauritanien se repose  sur un  livre malikite qui cautionne l’esclavage ? Laissez moi chers journalistes mourir de rire, en plus qui peut obliger un état esclavagiste de reconnaitre une ONG antiesclavagiste ? En tout cas toutes les démarches ont été faites dans l’art, le respect  des règles de procédures. Selon les informations, le tout nouveau « Conseil de la Fatwa et des Recours Gracieux » a été consulté, résultat le conseil vient de lever le doute sur les accusations médiatiques de blasphème, apostasie et atteinte à l’image de la religion etc…Tous les mensonges d’état depuis  un peu plus d’un mois sont tombés dans l’eau.  L’acte d’incinération d’un simple ouvrage de jurisprudence n’a rien avoir avec la religion. Le pouvoir ne sait plus quoi faire de cette affaire alors n’encouragez pas la culture du mensonge d’état sur la vérité. Espérant le rectificatif curatif de votre rédaction. Cordialement
 PS: Chers journalistes Mauritaniens, si la censure servait à grand chose, aucune dictature au monde ne tremblerait où tomberait. Vous réclamez la liberté d'expression , d'opinion en tombant plus bas que le pouvoir dommage. Vous censurez les citoyens sans explication ni raison. Nous serons là à riposter contre tout mensonge qu'il soit de l'état où des journalistes. Ne saviez vous pas que le monde est devenu un petit village?

Diko hanoune

Dossier Biram et codétenus : Une épine politico-judiciaire


leader de l’Ira Biram Ould Dah Ould Abeid .jpg
leader de l’Ira Biram Ould Dah Ould Abeid .jpg
Le complément de l’enquête sur l’acte d’incinération des livres malékites requis lors de la première comparution du leader de l’Ira et ses codétenus devant les juges aurait-il été accablant pour Biram, que la justice a finalement décidé de déférer hier en compagnie de certains de ses camarades arrêtés à la prison, faisant ainsi fi de tous les appels lancés pour que cette affaire reste circonscrite à ses seuls aspects judiciaires, loin de toute politisation ou autre instrumentalisation capable d’envenimer les fragiles équilibres sociaux et de mener le pays dans le moyen et le long termes vers l’incertain.
La justice a tranché mercredi dans l’affaire du leader de l’Ira Biram Ould Dah Ould Abeid et de ses codétenus dont 3 auraient été relaxés pour insuffisance d’éléments les concernant dans l’autodafé d’avril dernier qui continue de faire couler beaucoup d’encre, surtout pour les intellectuels fortement divisés sur le caractère sacrilège ou non de l’incinération de livres malékites par l’organisation abolitionniste pour cause d’incitation à la pérennisation de l’ordre esclavagiste.
Selon les premiers éléments relatifs aux charges portées contre Biram, il a été inculpé « d’atteinte à la sécurité de l’Etat et de création d'une organisation non autorisée ». Conséquence : incarcération avec six autres de ses codétenus, dont l’effectif présenté par plusieurs sources serait de 11 militants de l’Ira. Tous les prévenus faisaient l’objet de poursuites judiciaires fortement nourries par des haines politiques suite à l’acte d’incinération d’ouvrages religieux du rite malékite, le 27 avril dernier à dans le quartier de Riadh à Nouakchott. Le rite malékite est unanimement suivi en Mauritanie, dans les pays d’Afrique de l’ouest et ceux du Maghreb. Mais il est accusé par les dirigeants d’IRA de légitimer la pratique de l’esclavage au nom de l’Islam en Mauritanie. L’incinération des livres en question avait soulevé un vaste mouvement de protestation de la part des religieux, des partis politiques, des organisations de la société civile et des personnes ordinaires qui ont défilé, plusieurs journées durant, dans les rues de Nouakchott et des autres villes du pays. Criminalisé par une loi depuis 2007, l’esclavage est strictement interdit et sanctionné par de récents amendements à la Constitution mauritanienne.
Amadou Diaara



Au nom de quelle loi le général Aziz se permet d’envoyer des militants abolitionnistes en prison ?



Le faux général Ould Abdel Aziz  nous confirme qu’il est dans l’incapacité totale de gérer la Mauritanie. Du jamais vu dans un état soi disant démocratique qui  prône d’ancrer les valeurs de l’équité, l’égalité des citoyens en droits et devoirs  mettant en avant l’islam  comme ciment  de « l’unité nationale ». Un militaire  incompétent ne peut comprendre le lexique démocratique surtout quand il n’a de bagages et compétences que dans un domaine bien précis.  Nous le savons tous qu’il est formé dans une école de liquidation physique, morale de tout citoyen qui entrave la promotion vers l’inconnu des pouvoirs dictatoriaux militaires qui se sont succédés en Mauritanie depuis 1978. C’est ce qu’il a appris malheureusement pendant des années aux côtés du dictateur Ould Sid’Ahmed Taya.  Après avoir essayé d’embraser les musulmans du monde entier dans un mensonge d’état qui n’a d’islamique que le nom, voila  le faux général  se retrouve dans son propre piège à la con. Il veut cacher au public les fausses accusations qu’ils a vainement porté sur nos camarades abolitionnistes comme un bouc au milieu des chèvres barbues d’Imams .Nous avons suivi les allers-retours de ces chèvres barbues chez le bouc qui réclamèrent le « châtiment corporel » des abolitionniste après l’acte d’incinération du livre de l’imam malikite  sur lequel se basait les Imams du pays pour perpétuer l’esclavage en toute impunité. Rappelons que ce livre de jurisprudence malikite cautionne la cruauté la plus inhumaine sur terre envers l’esclave dont s’inspirent les supposés « savants » du pays d’ailleurs qui sont les premiers bénéficiaires des harems d’esclaves sur le sol Mauritanien. Ils ont orchestré une campagne  d’instrumentalisation honteuse de cette affaire , exposant devant le monde leurs mensonges qui laissaient entendre qu’il s’agissait du saint coran avec la bénédiction des Ulémas qui ont plus la foi envers les dons Saoudiens que l’islam. Le général enragé par la haine contre toute personne physique ou morale dénonçant l’esclavage et le racisme vient de prendre une décision grave sans précédente. Sur ces instructions, Il a envoyé  sous les verrous de la Maison d'Arrêt de Dar Naim, ce  mercredi matin, Biram Ould Dah Ould Abeid, Ahmed Ould Hamdi, Oubeid Ould Mijine, Leid Ould Lemlih, Yacoub Diarra, Abidine Ould Matalla et Boumeidienne. Les avocats constitués en collectif de défense tenus à l’écart de la comparution de leurs clients sont  à ce jour confronté au mutisme du Procureur des mensonges d’état qui refuse de communiquer une quelconque information sur le dossier et même les chefs d’accusations sur la base des quels les militants sont déférés, restent inconnus. Fin janvier 2012, une jeune fille a été atteinte en pleine poitrine d’une balle tirée à bout portant par le fils  délinquant, l’aîné du général  putschiste mauritanien, Badr Ould Mohamed Ould Abdel Aziz pourtant jamais inquiéter par la police. Il a juste écopé une amende  50 000 Ouguiyas (130 euros), une somme dérisoire  vu les milliards que son père a détourné dans les caisses de l’état dans une affaire d’une gravité  suprême , même la progéniture du dictateur sanguinaire Ould Taya ne s’est pas permis de faire malgré eux ? Delors pourquoi le général Aziz se permet d’envoyer les militants abolitionnistes en prison ? Exigeons la libération inconditionnelle et immédiate des militants de droits de l’homme que le général veut faire taire coûte que coûte.

Je vous remercie d’avance de passer ce message à qui de droit.

Diko hanoune

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