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vendredi 18 mai 2012

Toute une instrumentalisation politique accompagné d’une hypocrisie religieuse pour décapiter Biram


 
L’autodafé des livres du rite malékite par Initiative pour la Résurgence Abolitionniste (IRA) est loin d’être un blasphème contrairement à ce que Aziz et tous ces ulémas hypocrites veulent faire croire au peuple mauritanien ; profitant de son ignorance pour décapiter l’homme qui les a toujours dérangé en dénonçant l’esclavage, ce qu’ils pratiquent chez eux, dans leurs boutiques et dans leurs lieux de travail. Ces ulémas qui se disent défenseurs de la religion islamique n’ont pourtant jamais ouvert la bouche ne serait ce que pour condamner cet événement le plus horrible et inhumaine comparable à la shoah, au génocide rwandais et congolais que la Mauritanie n’ait jamais connu dans son histoire ; événement communément appelé les événements de 1989.Cependant moi je préfère l’appeler l’holocauste de negro mauritaniens. Et justement « HOLOCAUSTE » voila le terme que certains journalistes azizistes salissant cette noble fonction qu’est le journalisme ont choisi pour qualifier l’acte de Monsieur Biram ould Dah ould Abeid. Pourtant ce terme rime beaucoup plus avec les événements de 1989 ou il y’a eu assassinat, pillage, vol, viol, expulsion forcée, sabotage du jeûne de dizaines de milliers de musulmans mais ils ne l’ont jamais emprunté en parlant de ces exactions. Les écrits du rite malékite ne sont ni du coran ni de la sunna et en cela ils sont dénués de toute sacralité. Leur incinération ne doit en aucun cas faire tout ce bruit dont nous en sommes tous témoins d’autant plus qu’ils font l’apologie de l’esclavage. Aujourd’hui le débat devrait plutôt se porter sur la signification que Biram donne à son acte pour que le peuple mauritanien comprenne mais les politiques et les ulémas politisés esclavagistes ne veulent point de cela ; ce qu’ils veulent c’est la tête de Biram et pour cela ils n’aménageront aucun effort ; que les moyens qu’ils utilisent incitent la communauté beïdane à la haine des noirs et fait sombrer le pays dans une guèrre civile peu importe, pourvu qu’ils atteignent leur objectif qui n’est rien d’autre que la mort de Biram pour qu’ils puissent continuer à faire leurs sales besognes avec leurs esclaves. Si Biram a fauté seule la justice doit trancher et personne d’autre surtout pas le général Med ould Abdoul Aziz qui a toujours dit que son régime était démocratique. Mais malheureusement le crime commis par son fils, les deux dossiers classés sans suite par le procureur de la république, l’un portant sur l’assassinat de Lamine Mangane à Maghama, et l’autre sur la tentative d’assassinat de Bakary Bathily par sa police politique à Kaédi et en fin l’affaire Biram nous montrent clairement que seul lui dirige tout ; que le judiciaire est toujours tributaire de l’exécutif. Biram en réduisant quelques œuvres du rite malékite écrit par des humains comme nous tous ne commet un ni un pêché ni un crime comme Aziz en 89 et son fils Badr il y’a quelques mois il doit alors être libre. Quant à l’opposition qui, elle aussi ne cesse de s’acharner sur Biram, qu’elle sache que le peuple a compris qu’elle n’a jamais eu de position. N’est ce pas elle qu’a reconnu les résultats des élections et crie aujourd’hui pour le départ d’Aziz ? N’est ce pas encore elle qui courait derrière Biram pour qu’IRA participe à ses marches et aujourd’hui nie avoir eu tout contact avec lui ?
Dorénavant seuls des cheikhs comme Cheikh Ahmed Elmehdi doivent être les guides des mauritaniens et non tout ce beau monde soit disant ulémas qui sombre dans l’hypocrisie religieuse et qui n’hésitent pas à déformer le sens des propos de Allah ; pourvu que cela soit à leur faveur mais Dieu est du coté de la vérité et n’aime point les hypocrites.
Boubou Thiam
Source : http://www.pleinrim.info/libre-expression/politique-libre-expression/toute-une-instrumentalisation-politique-accompagnee.html#more-3447

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